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17/10/2009
Diamond dealer
OVERLAND
 
Diamond Dealer est le second opus d'une des plus belles voix du "melodic rock", le bien nommé Steve OVERLAND.
Notre anglais se fait remarquer à la fin des années 70' avec son premier groupe WILDLIFE avant de casser la baraque à "fish and chips" avec FM.
Nous lui devons aussi d'agréables moments avec les projets SHADOWMAN, THE LADDER et des participations sur le BOSTON Tribute, RADIOACTIVE (Tommy DENANDER) ou encore le dernier AOR.
Bref, notre prolifique chanteur nous propose ce nouvel opus qu'il a coécrit avec un guitariste norvégien nommé Tor TALLE.
Ce dernier a déjà oeuvré aux côtés de Joe Lynn TURNER (RAINBOW, DEEP PURPLE etc.), Fergie FREDERIKSEN (TOTO), Rob MORATI (SAGA), Tony MILLS (TNT,SHY) et compose pour la télévision, des documentaires, des films.
Il joue des claviers aussi sauf sur 3 titres qu'il laisse à Egil OVERDAL.
Martin KRONLUND est crédité en tant que guitariste rythmique, Henrik THOMSEN à la basse, Imre DAUN aux fûts.
L'album est très bien mixé et produit par Martin KRONLUND au JM Recording Studio à Gothenburg en Suède.
Côté style, nous nageons dans un registre alliant Aor/Rock(hard)FM plus ou moins motivant.
En effet, les 4 premiers titres laissent augurer un excellent album.
Le titre d'ouverture Train, Train, copie surprenante sur l'introduction du Living On A Prayer de BON JOVI se singularise et nous offre un refrain très entrainant.
You Lift Me Up qui suit rappelle FM avec son hit The Other Side Of Midnight ! Superbe.
Where Is The Love est excellent tout comme le mid tempo et son joli solo de guitare Brave New World en plage 3 et 4.
Ensuite et jusqu'à la plage 12 et une ballade (Coming Home) assez moyenne, je souligne quelques bons passages de guitares, un After The Storm et ses superbes passages guitares rythmiques / claviers.
City Of Dreams et Rise tirent leur épingle du jeu mais les Rock Back The Years, I'm Still Breathing et Bring Me Water malgré son introduction aux guitares lumineuses sont un peu trop classiques.
Les titres les plus nerveux offrent un meilleur rendu.
L'Aor ne doit souffrir d'aucune faiblesse au risque de devenir très rapidement soporifique.
Un album en demi teinte pour ma part même si de bons moments égayent son écoute et que je conseille plus aux aficionados de l'Aor, qu'au Hard-FM.
Rémifm
Date de publication : samedi 17 octobre 2009