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28/12/2009
Fatherland
FOLKEARTH
 
Mine de rien ce projet qui rassemble plusieurs nationalités de musiciens (des grecs, français, italiens, suisses, américains, anglais , lituaniens) en est à la parution de son cinquième opus.

Tout ce beau monde s'est réuni pour accoucher d'une oeuvre pagan dans la plus pure tradition des anciens. Tous les ingrédients du métal à casque de viking sont présent: une voix rauque et puissante, des arrangements nombreux et folk, des tempos emballés succédant aux moments envoûtants.

Cette formation ne déroge donc pas à la règle semblant s'être installée au fil des années consistant à balancer des plages qui transportent loin, loin dans les temps reculés. Les lignes mélodiques mémorisables immédiatement ne sont pas le but recherché, le concept fonctionne plutôt comme des incantations qui se suivent sans vraiment de rapports les unes avec les autres, se rapprochant des derniers travaux de VINTERSORG ou OTYG en l'espèce. Certains passages resteront plus marquants que d’autres, moi-même préférant les passages plus traditionnels et calmes, de ce côté-là, pas de soucis, le groupe maîtrise son sujet.

FOLKEARTH ne déçoit pas sur ce nouveau skeud, et nous offre l’œuvre la plus aboutie et réussie techniquement de leur discographie. Intégrant des sentiments sombres et prenants, glaciaux et mystiques, mais pourtant jamais dénués d'un certaine poésie, parfois épiques, la musique de FOLKEARTH nous emmène dans des collines enneigées et brumeuses, couvertes de majestueux sapins, où l’absence totale de soleil nous fait encore plus apprécier cette sensation de solitude totale, cette impression troublante que plus rien de vivant n’existe, à part nous…

Vis à vis de son intérêt maintenant, je dois avouer que pour apprécier totalement cette mouture, il faut être amateur, que dis-je inconditionnel du genre pour adhérer entièrement.
Audrey
Date de publication : lundi 28 décembre 2009