15 / 20
21/03/2010
Chains of sin
TIMESWORD
 
TIMESWORD est né en 2005 sous l'impulsion de son compositeur, parolier et guitariste italien, Dan LOGOLUSO. Puis Dan s'entoure de messieurs Mark PASTORINO (chant), Alberto SONZOGNI (claviers), Luca PREDERI (basse) et Alex GALANTI (batterie). Participe aussi à cet album une Special Guest sur 2 titres (World Confusion et Skyland) en la personne du bassiste Bryan BELLER (Steve VAI, le génial Dweezil ZAPPA).

TIMESWORD exécute un Métal Progressif mélodique rudement bien troussé, inspiré, prenant sa source à l'immense réservoir qu'à enfanter DREAM THEATER et tous les rejetons que ce groupe a engendré depuis son avènement. Cohérentes d'un bout à l'autre, les 6 compositions, affichant toutes une durée de plus de 6 minutes, avec un dernier titre, Real Mistery, de presque 20 minutes, longue suite en 5 volets, ne nous perdent pas dans de longues digressions tortueuses stériles mais ont au contraire suffisamment de caractère pour nous tenir en haleine. Se ménageant des passages plus calmes (A New Way) où les claviers s'expriment en toute quiétude, des passages où le jeu de guitares rappelle, par sa virtuosité, les ténors du manche (World Confusion, Skyland), TIMESWORD n'en oublie pas moins qu'il s'abreuve de Métal et force le trait toujours à propos. Tout comme son chanteur qui appuie, de façon irréprochable, sa voix au gré des lignes de chant mélodiques (A Thousand Year Kingdom). Une petite surprise, bien agréable, conclue l'album avec la présence d'un chant féminin, celui de Lili Rose, sur le dernier volet de Real Mistery, pièce majeur et maîtresse de Chains Of Sin.
Plus surprenant, je me suis surpris à découvrir tout au long des 6 titres, des effluves essaimées des DEEP PURPLE, BLACK SABBATH et autres BLACKMORE.

Si Chains Of Sin ne se démarque pas spécialement de toutes les formations du genre, il est tout de même bon de préciser que celui-ci est le premier album du groupe. D'une façon générale, TIMESWORD a su éviter les écueils et erreurs inhérents au style, et trouvera certainement grâce à vos oreilles de connaisseurs (euses) avertis (ies). Reste le mix et la production qui auraient mérité davantage de chaleur, mais je suis sûr que ce petit détail saura être corrigé lors des prochains albums. Car le futur semble prometteur pour TIMESWORD. Et nous de garder un oeil vigilant et les deux oreilles grandes ouvertes sur l'avenir de ce groupe transfrontalier !
Ben
Date de publication : dimanche 21 mars 2010