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30/09/2011
Live in armenia
URIAH HEEP
 
Depuis la sortie en 2008 d’un des meilleurs albums du groupe, l’incroyable Wake The Sleeper, les vétérans de URIAH HEEP connaissent un regain d’inspiration et de succès, enchaînant albums et tournées. D’ailleurs, sur scène, le groupe donne le meilleur de lui-même, conjuguant une maîtrise instrumentale et vocale hors pair et un enthousiasme communicatif. Le groupe souhaite visiblement témoigner de cette verve scénique puisque les albums live se succèdent, qu’ils paraissent sous l’étiquette official bootlegs (dont l’excellent Live At Sweden Rock ou le plus dispensable Live In Budapest 2010).

C’est au tour d’une prestation en Arménie de faire l’objet d’un double CD et d’un DVD. Petite bizarrerie à l’écoute des fichiers promotionnels envoyés par le label Frontiers records : on entend le chanteur Bernie SHAW remercier occasionnellement en français et en japonais. Erreur ou humour ? Ne pouvant expliquer cette étrangeté, nous nous contenterons de parler musique. Et là, c’est du tout bon, les amis. La liste des morceaux retenus fait la part belle aux compositions récentes tirées de Wake The Sleeper (le dernier album studio en date, Into The Wild, n’était pas encore sorti au moment du concert). C’est ainsi que le frénétique Wake The Sleeper fracasse tout d’entrée de jeu, propulsé par le jeu très costaud du batteur Russell GILBROOK. Suivront les mélodies imparables de Angels Walk With You, Tears Of The World ou Overload.

Bien entendu, un concert de URIAH HEEP ne serait pas complet sans quelques uns des classiques que ce groupe majeur a pondu au cours de ses plus de quarante ans de carrière. La sélection a été drastique mais ont été retenus une longue et majestueuse version de July Morning, suivi de près par un Easy Livin’ échevelé (le chanteur Bernie SHAW trébuche sur quelques paroles, preuve que ce live n’a pas été retouché) ; également un Sunrise impérial, avec des choeurs imposants, l’acoustique Lady In Black repris en choeur par la foule, le swinguant Stealin’, l’épique Gypsy, le torride Look At Yourself. On a même droit à une rareté, à savoir Sympathy tiré de l’album Firefly (1977).

Pour le fan, ce live est un pur plaisir et ceux qui voudraient découvrir le groupe dans son versant live feront une excellente acquisition.
Alain
Date de publication : vendredi 30 septembre 2011