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22/03/2008
An ephemeral world
PATRICK RONDAT
 
Pour celle ou celui qui a un jour à croisé la route de Patrick RONDAT, force est de constater le respect que le bonhomme inspire. Car en plus d’une leçon de guitare, ce talentueux six cordistes, auteur, compositeur, interprète vous donne une leçon d’humilité.
Je ne l’ai jamais oublié !
Et puis écouter la musique du sieur procure un je ne sais quoi d’agréable, sorte de délicate jouissance mêlée à une profonde reconnaissance.
Après une intro du plus mauvais goût mais suffisamment courte pour être vite oubliée, l’album débute avec trois compositions à ranger dans le Heavy Progressif instrumentale, titres franchement bien ficelés même si un peu trop techniques à ma sensibilité artistique.
Puis la plage 5, en l’occurrence Téthys, chef d’œuvre de l’album, plus direct vient rappeler l’émerveillement déjà ressenti à l’époque sur la composition Amphibia.
Une composition tout en nuance, faite de finesse et de brutalité, d’émotions profondes.
Somptueux hommage de 12 minutes à la Déesse de la mer, version mythologie grec.
Et jusqu’à la fin de l’album Patrick RONDAT nous entraîne comme cela dans son univers fait de sonorités, arrangements, déboulés et autres phrasés délicats, rapides, posés, avec un socle rythmique bien installé et des nappes de claviers faites pour durer.
Comme ce monde éphémère finalement !
Paradoxe gravé sur cd pour l’éternité.
La traditionnelle reprise "classique" version guitare vient clore l’album d’une façon technique, de quoi ravir les aficionados de l’exercice (JS BACH).
Pas indispensable à mes antennes sonores mais toujours aussi impressionnant. Un grand monsieur, ce Patrick RONDAT.
Rémifm
Date de publication : samedi 22 mars 2008