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02/02/2012
Domain of dreams
DOMAIN OF DREAMS
 
Après 2 albums, Oligovremie (Oligotime) en 1997 et Jelaia (I want) en 2007 sous le nom de SOLARIS, le groupe bulgare change de patronyme (pour ne pas les confondre avec le groupe hongrois de Rock Progressif ?) pour devenir DOMAIN OF DREAMS. Et nous propose son 3ème album, autoproduit de belle façon, éponyme celui-ci.

Daniel RADEV (chant), Plamen RADEV (guitares, orchestrations / claviers) [un troisième RADEV, Ivan, est aussi crédité] , Emil ANGELOV (basse), Oggi KIOSSOVSKI (batterie) et Ivan POPOV (guitares) nous invitent à un voyage mélodieux dont le vecteur directeur est le rêve, décliné en 9 compositions toutes introduites par The Dream Of... , allant de 6 à 11 minutes. Ce concept album ("voyage éternel entre la lumière et les ténèbres" dixit le groupe) s'inscrit nettement dans un style Heavy / Heavy Progressif, plus ou moins ancré dans les 90's. Nous pensons donc tout naturellement à un autre conteur de rêve, DREAM THEATER bien évidement ! Une autre référence de taille est avancée par le groupe : QUEENSRYCHE. Oui, pourquoi pas, sans oublier tout le cortège de groupes qu'ont engendré ces 2 formations.
DOMAIN OF DREAMS maîtrise techniquement son sujet, pas de doute, respectant à la note les poncifs du style. Guitares et rythmique nous promènent dans un lacis électrique, tissant un canevas harmonieux dont les mélodies font mouche à chaque titre (The Dream Of Revenge, The Dream Of Unity, le superbe The Dream Of Dream et ses 11 minutes). Les claviers, quoique somme toute relativement discrets dans l'ensemble, amènent quant à eux cette bouffée d'air rafraîchissante, avec parfois un léger voile symphonique. Reste le chant de Daniel, qui sans être désagréable, peut générer certaines réserves. Quelque peu chevrotante, sa voix (rappelant par instant le maniérisme d'Andi DERIS mais sans en avoir la tessiture ni l'ampleur !) manque alors d'un chouïa de puissance et d'envergure. Mais cela n'empêche en rien d'apprécier pleinement l'écriture de ce long concept album, qui peut facilement trouver son public, principalement, mais pas uniquement, auprès des mélomanes du Heavy Progressif.
Ben
Date de publication : jeudi 2 février 2012