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16/04/2013
Don't tell
SHADOWQUEEN
 
Que voici une agréable surprise !

Débarqué tout droit d'Australie - de Melbourne plus précisément - SHADOWQUEEN s'est formé sous l'impulsion de la bassiste chanteuse Robbie ZANA et du guitariste Si HOPMAN, tous deux rejoints en 2009 par le batteur Alex DEEGAN. Le label Bad Reputation nous invite aujourd’hui à découvrir le premier album explosif du trio, Don’t Tell.

Dès les premières mesures, il est évident que SHADOWQUEEN puise ses influences au cœur du gros Rock des 70’s et 80’s, celui au son gras et juteux qui, jadis, faisait des ravages. Celui que les musiciens voulaient rebelle, dangereux. Les riffs de guitares directs et sans fioritures, les rythmiques qui broient les tripes rappellent sans conteste, un brin d’accent pop en plus, les débuts d’ACDC, de MOTORHEAD ou de GIRLSCHOOL, mais également, plus encore même, les BLACKHEARTS qui accompagnaient Joan JETT à ses débuts en solo.

Tout au long des Best Of Me, Don’t Tell (oh, la vilaine !), Any Other Day, Silence (qu’introduit l’interlude pour piano Prelude To Silence), Bruised… la voix de Robbie ZANA, narquoise, grave, rauque, aux accents volontairement provocateurs et vulgaires (punk, quoi!), rappelle en effet celle de l’ex-RUNAWAYS et colle parfaitement à l’image du groupe. Je serai même tenté de la comparer, également, à la détermination « couillue » de Jody TURNER, meneuse du trio féminin anglais ROCK GODDESS.

Avec Don’t Tell (onze titres, dix pépites), SHADOWQUEEN s’impose comme un des groupes à suivre de près. Un grand, très grand du Rock énervé est né. La confirmation ne dépend aujourd’hui que du soutien public que SHADOWQUEEN pourra recevoir, et de ses concerts dont on espère pouvoir témoigner. A suivre de très près.
metalmp
Date de publication : mardi 16 avril 2013