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08/12/2014
Long way down
BAILEY
 
Le chanteur anglais Nigel BAILEY, qui est un des piliers de THREE LIONS, dont l’album est sorti cette année, nous propose cette fois sa création en solo, Long Way Down, entamé il y a 2 ans. Aidé pour cela par Alessandro DEL VECCHIO à la production et aux claviers, Mario PERCUDANI aux guitares et Alessandro MORI à la batterie, il a lui-même composé ces titres mélodiques, classiques certes, mais bien construits. Sa voix chaude (à la Phil MOGG) fait à nouveau merveille. Beaucoup d’entrain, d’énergie et de savoir-faire caractérisent cet opus de 11 titres, aux rythmiques bien établies et aux riffs incessants, même s’ils se ressemblent parfois. Le début de l’album est très incisif et après les excellents Feed The Flames et In The Name Of The King, les basses se mettent à ronfler un peu trop et la qualité sonore comme celle des compositions stagne un peu, jusqu’à lasser même un auditeur averti. Il n’y a pas à proprement parler de superbes titres pour élever ce Long Way Down au sommet mélodique d’un THREE LIONS ou des albums de IN FAITH ou ANGELS OR KINGS, pour citer des groupes anglais découverts cette année. Nigel BAILEY chante très bien, rien à redire, il se démène comme il peut mais je ne peux que noter une série de titres sans grand ressort mélodique, au milieu de l’album. Même le titre Long Way Down qui aurait dû être le titre phare me laisse de marbre car un peu trop touffu au niveau son. Néanmoins la fin de l’album est de meilleure facture et remet un peu les pendules à l’heure. Je citerai la belle ballade Spend The Night, les rythmés Love Falls Down et Ticket To Yesterday, sans oublier le très beau et très rock Dirty Angel, sur lesquels la clarté du son et la meilleure cohésion des instruments se font vraiment sentir. Un final bien plus positif pour un disque en demi-teinte, dans la lignée d’un hard rock anglais standard mais pas réellement novateur. A la prochaine, Nigel !!!
rebel51
Date de publication : lundi 8 décembre 2014