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16/01/2016
Inglorious
INGLORIOUS
 
Anachronique, cet album l’est incontestablement. Parce que, dès le départ, avec cet orgue Hammond, je comprends rapidement où ce jeune groupe provenant de nul part souhaite évoluer : un hard rock bluesy comme il se pratiquait dans les années 70.

Du talent, j’en trouve aisément. Difficile en effet de ne pas craquer sur le réussi Breakaway et ses guitares incisives à la WHITESNAKE. Le label Frontiers Records semble d’ailleurs miser beaucoup sur INGLORIOUS en insistant beaucoup sur leur promotion.

Bluesy souvent, comme en témoigne le typiquement british Holy Water, je pense à Trouble du serpent blanc. Superbe solo au passage.

Le chant reste l’un des points forts de cet album, à mi chemin entre David COVERDALE et Robert PLANT, beaucoup d’émotion par exemple dans Girl Got A Gun.

Variation dans les ambiances comme sur High Flying Gypsy. Après un départ à la The Song Remains The Same (LED ZEPPELIN), le groupe sait se poser, ralentir le rythme, épurer le son en conservant un passage batterie basse afin de donner plus de puissance au refrain. J’aime bien aussi la ballade acoustique Wake qui me plonge dans le SCORPIONS première période.

Energique et puissant, quand INGLORIOUS se rapproche clairement d’un Highway Star (DEEP PURPLE) sur Until I Die, simple et efficace.

Épique enfin, le morceau éponyme mérite vraiment le détour !

Des influences très présentes mais clairement assumées. Ce n’est pas ce qui me gêne, bien au contraire. J’aurai voulu une qualité plus homogène car la deuxième partie de l’album me parait un peu quelconque (You ‘Re Mine) et baisse sensiblement en qualité avec des titres au tempo plus lent.

A découvrir et avis aux nostalgiques.

INGLORIOUS

Nathan JAMES : chant
Andreas Eriksson : guitares
Wil TAYLOR : guitares
Colin PARKINSON : basse
Phil BEAVER : batterie
NOCTUS
Date de publication : samedi 16 janvier 2016