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11/06/2016
Dancefloor bastards
SIDILARSEN
 
A l’écoute du premier titre de Danceflloor Bastards, j’avoue avoir été un peu déstabilisé. En effet, alors que le titre d’album annonce la couleur d’un metal indus que je connais bien chez les Toulousains, je tombe sur un Spread It évoluant vers un neo metal. SIDILARSEN aurait-il donc fait mûrir sa musique vers un rock metal proche d’un MASS HYSTERIA ? Pas tout à fait, et heureusement pour moi qui attend plus un rythme rapide et martial. Le morceau titre vient immédiatement me rassurer avec beat techno et guitares metal puissantes, j’aime mieux. SIDILARSEN chante en français, les textes sont variés allant de la vitesse sur la route (le direct Go Fast) à la guerre (Guerres A Vendre).

SIDILARSEN à l’image de Frapper La Terre oscille entre un metal indus dans lequel il officiait à ses origines et un metal alternatif moderne, plus posé, avec la volonté de faire passer des messages (1976). Dans ce style, Le Jour Médian et sa belle mélodie s’avère très concluant.

Même si je regrette le côté rentre dedans des débuts un peu perdu, je constate que SIDILARSEN propose une musique plus riche et plus mature. Mais il reste encore des morceaux bien dansants comme Walls Of Shame par exemple.

Dancefloor Bastards possède tous les ingrédients pour séduire un public large car s’inscrit vraiment dans son temps en assurant un compromis subtil entre alternatif et indus (Au Maximum). Sa très bonne production lui donne le son adéquat nécessaire. A voir au Hellfest 2016 !

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NOCTUS
Date de publication : samedi 11 juin 2016