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02/01/2017
The evil smoke possession
UFOSONIC GENERATOR
 
Avec ce premier album, le quartette italien UFOSONIC GENERATOR étale au grand jour son amour invétéré du Heavy Metal et du hard Rock tels qu'on le pratiqua lors de la décennie 70. Vous pourrez m'objecter qu'il y a de nos jours des milliers de groupes qui puisent aux mêmes sources. Certes, UFOSONIC GENERATOR ne saurait prétendre réinventer ce dont il s'inspire. Pour autant, le groupe ne produit pas un simple décalque stylistique mais pioche à droite et à gauche afin de créer un ensemble tout à la fois varié et cohérent.

Bien que des effluves bluesy planent sur plusieurs passages, UFOSONIC GENERATOR penche plutôt du côté du Heavy Metal, tel que le définit BLACK SABBATH sur ses quatre premiers albums. Nos compères italiens ont toutefois retenu davantage le côté exploratoire que le penchant pour la lenteur et pour la lourdeur. C'est pourquoi les compositions, bien qu'elles soient majoritairement assez courtes, sont agencées en séquences successives, répondant à des ambiances, à des rythmes et à des tempos variés. Les riffs sont aussi tranchants et nets que s'ils étaient appliqués par sire IOMMI mais ils sont de fait moins épais.
La section rythmique favorise le mouvement et la nervosité, avec une batterie très sèche, toujours en mouvement, et une basse claquante au jeu volontariste et galopant. Ce duo rythmique développe un style idéal pour créer une animation de tous les instants et pour gérer les breaks et les transitions entre séquences.
Même s'il ne sonne pas particulièrement ample, le chant un peu rauque s'avère suffisamment versatile et modulé pour animer des lignes de chant portées sur l'efficacité.
Même si le répertoire de cet album affiche une belle vitalité et révèle un caractère remuant, le groupe ralentit par moments et se fait plus pesant, plus ombrageux.

Si UFOSONIC GENERATOR avait évolué dans les années 70, il ne fait aucun doute qu'il aurait rivalisé avec des ensembles comme SIR LORD BALTIMORE ou BUDGIE. Fort plaisant !

Vidéo de Anapest : cliquez ici
Alain
Date de publication : lundi 2 janvier 2017