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24/04/2017
Consumed by a dying sun
GREEN METEOR
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De deux choses l'une, ou Consumed By A Dying Sun est un album bref, ou il s'agit d'un EP touffu. Dans les deux cas de figure, il s'agit de la première trace discographique d'un quartette originaire de Philadelphie. La référence principale du météore vert réside dans le champ désertique du Stoner Rock originel, avec des rythmiques épaisses, des riffs grésillants, aux sonorités franchement hostiles, à la mise en son rugueuse et austère, dont les motifs ont tendance à se faire répétitifs afin de créer un effet hypnotique.
Afin d'accentuer son terrain de jeu à d'autres grands espaces que le désert, GREEN METEOR injecte une dose non négligeable de Space Rock bruyant et barré, le trait d'union entre les deux genres cousins s'avérant être un goût prononcé pour un psychédélisme agressif et strident. Le fait de privilégier des tempos lents et des rythmiques très lourdes, dans une ambiance de désolation nette, tire les compositions vers l'univers du Stoner Doom cher à ACID KING et SLEEP, avec même des passages franchement aussi sinistres que chez ELECTRIC WIZARD. La désolation et l'hypnotisme teinté de léthargie qui dominent le paysage sont indubitablement étayés par la chanteuse Leta dont le timbre blanc, les modulations désincarnées semblent flotter en arrière-plan (le mixage met en avant les guitares rêches et la batterie sèche), parfois à la limite de la justesse. Cela sent le mauvais trip à plein nez, le genre de voyage à la lysergie vénéneuse, où les arabesques côtoient le granit, où l'asphalte fond sous les rayons d'un soleil en fusion. Ne vous fiez aucunement à la pochette colorée, GREEN METEOR met bel et bien en scène une eschatologie définitive. Vidéo de Mirrored Parabola Theory : cliquez ici
Alain
Date de publication : lundi 24 avril 2017 |