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04/11/2017
Veni vidi vice
VICE
 
Après DA VINCI groupe suédois des 80’s, c’est au tour de VICE, autre groupe de ces années-là, mais allemand et aux succès éloquents avec 2 albums : Made For Pleasure en 1988 et Second Excess en 1990, d'effectuer son retour. Du line-up originel, il ne reste plus que Chris LIMBURG (guitares), qui est secondé pour ce Veni Vidi Vice par Mario MICHEL (chant), Martin DREHER (basse) et Pete LAUTENSCHLAGER (batterie). La musique de VICE à l’origine est bien sûr orientée glam et très typique de ce hard rock des 80’s et leur retour prouve une fois de plus leur attachement à cette musique pleine de fun, de choeurs et de mélodies.

Le hit d’entrée qu’est Hot Summer Night Party sonne vraiment 80’s avec le son actuel et fait penser à du RECKLESS LOVE : çà rigole, çà joue et c’est plaisant ! Il ne faut pas s’attendre à de l’innovation ni à une recherche musicale effrénée : pas de prise de tête, des mélodies simples, qui mettent de bonne humeur, avec des choeurs très américains, sans oublier la voix bien rocailleuse de Mario MICHEL qui n’en fait pas trop (Dirty Mind en est un exemple frappant). Puis le titre phare Where Do I Belong (cliquez ici), fait penser à du BON JOVI et est très entrainant : c’est efficace et jouissif ! Mais le groupe abuse des choeurs notamment sur You Bother, ce qui peut lasser quelque peu. La ballade Only Love Can Heal The World leur permet de montrer autre chose mais la qualité de la mélodie reste faible et trop convenue.

La suite va dériver vers un hard rock plus énergique mais pas vraiment enthousiasmant, nettement moins glam, avec Open Eyes, plus lourd mais moins festif. Et Turn It Up sera encore moins agréable d’écoute avec un son encore lourd, une musique très saccadée, bref plus rien à voir avec le début de l’album. VICE se prend les pieds dans le tapis avec ce titre, à vouloir innover ou moderniser son hard rock, sans réelle idée directrice. La reprise The Joker laisse vraiment indifférent et la fin de l’album ne redressera pas la barre, malgré un My Way plus percutant et plus mélodique.

Ce retour au premier plan des Allemands risque bien de ne pas se faire, avec un tel album, qui avait bien commencé, mais la cassure du rythme avec 2 ballades et des choeurs trop envahissants risque d’en decevoir plus d’un. Le jungle mix de Where Do I Belong n’apporte rien en clôture de cet album, moyen et pas idéal après toutes ces années ! Mention passable donc pour ce Veni Vidi Vice !!!
rebel51
Date de publication : samedi 4 novembre 2017