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13/05/2018
Only human
VEGA
 
VEGA, ce groupe anglais qui a sorti un superbe album dès le début de sa carrière, le bien nommé Kiss Of Life, en 2010, tient le rythme actuel d’un album tous les 2 ans. Après What The Hell! en 2012, Stereo Messiah en 2014 et Who We Are en 2016, les musiciens chevronnés passés maîtres dans le hard rock mélodique de niveau plus qu’élevé, nous proposent en ce printemps 2018 leur 5ème opus, Only Human. Sur ce disque un nouveau guitariste Mikey KEW, entre en jeu, sûrement pour donner plus d’assise et plus d’énergie au combo, déjà fort bien pourvu au niveau guitares avec Marcus THURSTON, présent depuis le 3ème album.

Ce nouvel album, Only Human, est voulu par les musiciens toujours aussi mélodique, avec cette pointe de hargne et de rock dur assené dès l’entame Let’s Have Fun Tonight, avec un son plus sourd, plus moderne, mais toujours entraînant. Çà pulse, çà décoiffe et c’est bon ! Les guitares claquent sur Worth Dying For pour un titre tout en force et mélodiquement parlant diablement entêtant. C’est alors que déboule le monstrueux Last Man Standing (cliquez ici), aux claviers éloquents, planants, un titre phare déjà, tout en finesse et caractéristique de la musique de VEGA.

Come Back Again se veut plus langoureux et calme un peu l’ambiance, mais la voix suave et chaude de Nick WORKMAN rassure et fait frissonner, quel talent ! Puis avec All Lover Now et Mess You Made, les Anglais continuent d’asséner leurs mélodies subtiles et très AOR, bourrées de claviers, de finesse et d’allant. À la moitié de l’album, c’est du pur VEGA que délivre ce Only Human, d’une façon appliquée mais jouissive et terriblement efficace, comme savent le faire depuis le début les frères MARTIN.

Arrive ensuite l’autre lumière de cette galette, Only Human, aux nappes de claviers aériens, très FM, une merveille mélodique de plus, avec cette rythmique magique et ce flot de guitares cristallines, un ravissement de plus ! Et le niveau des compositions ne cesse de grimper au fur et à mesure que je découvre ce disque lumineux, malgré une production un peu étouffée parfois, hélas ! Que ce soit la fabuleuse ballade Standing Still, regorgeant de pureté et de sensibilité, magnifié par la voix d’or de Nick WORKMAN et musclée par ces guitares agressives dans le bon sens du terme en passant par le remuant Gravity à la batterie somptueuse, la fin de l’album n’est qu’une source musicale enthousiasmante, exprimant une flopée de mélodies finement ciselées, déroutantes et toujours innovantes.

Ce nouvel album de VEGA est un petit joyau mélodique de plus et ce n’est pas une réelle surprise car les musiciens anglais ont dans le sang cette faculté à toujours se renouveler et donner le meilleur d’eux-mêmes en matière mélodique : un vrai cadeau et un vrai plaisir d’écoute.
Excellent comme d’habitude !

Worth Dying For : cliquez ici
rebel51
Date de publication : dimanche 13 mai 2018