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11/09/2018
In pursuit of memory
ATLAS
 
ATLAS est un jeune groupe du nord de l’Angleterre fondé en 2017 par James THORLEY (claviers, programming, percussion), John MOSS (lead guitare), Howie LITTLE (lead guitare), Chris REDFEARN (basse) et Craig WELLS (chant). Le but avoué d’ATLAS est de proposer une musique AOR en lorgnant aussi du côté d’un hard rock énergique avec des touches progressives et même jazzy. Après un EP World In Motion qui voit surgir les influences de TOTO, JOURNEY, W.ET. dans leur musique, le groupe s’attaque à son nouvel album In Pursuit Of Memory signé chez AOR HEAVEN.

Le 1er titre Samsara pose les bases d’un rock plutôt progressif et la voix nasillarde de Craig WELLS provoque déjà chez votre serviteur une bonne dose d’irritation, hélas ! Il n’y a rien de vraiment AOR dans ce titre, qui penche dans une direction plus que hard avec certes de bonnes guitares et de bonnes compositions, je le répète, plutôt progressives. Ensuite, le chant de Craig WELLS reste dans la même veine que sur Samsara, extrêmement dissonant, à mon avis et trop dans les aigus, notamment sur Bad Habit, où les claviers très 70‘s viennent envelopper une mélodie très simple avec des guitares très conventionnelles qui n’apportent rien de plus. Je parlerai d’un début plutôt catastrophique avec ces 2 titres, et la surprise vient du 3ème, Breathe In Me, plus enjôleur et plus mélodique et ensuite de Flesh And Blood, nettement plus orienté AOR et plus caressant, mélodiquement parlant.

Le rock mélodique très classique d’ATLAS se met ensuite progressivement en place avec des titres très emballants comme As Time Goes By, nerveux en diable, aux guitares cristallines ou In The Frame, relativement entraînant, mais trop stéréotypé hélas. A la moitié de l’album, pas vraiment de titres phare, un mélange d’AOR et de hard rock très passable à la réflexion et mille fois entendu. Inutile de préciser que si la voix de Craig WELLS s’est légèrement améliorée au fur et à mesure des titres, elle reste assez désagréable au final.

L’écoute attentive des compositions suivantes allant de Lock And Key, inintéressant et trop pesant au dernier titre, Live And Forget, hyper progressif d’ailleurs, ne relèvera pas les impressions décrites ci-dessus, malgré quelques passages plus positifs comme sur Seasons Change ou Signal Of Hope, ballade bien interprétée, le seul titre vraiment à la hauteur. Certes ATLAS a tout l’avenir devant lui pour nous proposer autre chose, de plus consistant et de plus alléchant, car ce In Pursuit Of Memory ne défrayera pas la chronique, à mon humble avis. Si le mixage et le mastering sont l’œuvre éloquente de Christoffer BORG (TASTE, ART NATION) pour relever un peu l’ensemble, cela reste néanmoins très passable !!!
rebel51
Date de publication : mardi 11 septembre 2018