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27/11/2018
17
YANN ARMELLINO & EL BUTCHO
 
Revoilà nos 2 compères amoureux de hard rock, classique certes mais ô combien chaleureux, j’ai nommé Yann ARMELLINO et Bob dit EL BUTCHO (ex-WATCHA) de retour pour notre plus grand plaisir. Après le succès mérité de Better Way, sorti en 2016 et indéniablement apprécié (lire ici), tout le monde attendait une confirmation voire mieux au vu des capacités musicales de nos 2 lascars, au talent incontestable et à l’expérience désormais bien exploitée. Ce nouvel effort intitulé 17, nombre égal au total des disques sortie par nos 2 musiciens (séparément et ensemble), est vraiment caractéristique de leur travail, de leur enthousiasme et de leur complicité.

Et cela commence plutôt bien avec Mr. Wish hyper démonstratif, avec une grosse guitare et du peps à revendre, mais au final très stéréotypé. La suite ne va pas m’arracher des larmes de joie mais plutôt de dépit, je m’explique. La bonne tenue mélodique de l’album précédent n’apparaît plus sur ce 17, au son étouffé, à la production minimaliste, malgré je le répète une guitare très incisive, qui sauve un peu les meubles, en fait. Avec Love Ain’t Easy To Tam qui fait très GOTTHARD, la voix très en retrait n’explose pas comme attendu, c’est vraiment gênant ce son étouffé et malheureusement How The World Is Turning On poursuit dans le même registre.

Que dire alors des autres titres de ce 17 décevant au fur et à mesure des écoutes ? I Don’t Give Up reste hyper classique mais possède heureusement une excellente rythmique, Separate Ways ballade très convenue, un peu bluesy, ne ralliera pas les suffrages hélas, Let’s Start Again, encore une fois avec une voix étouffée et un son passable fait penser à une démo et rien d’autre de plus éloquent ne viendra rehausser le niveau mélodique de cet album moyen, déjà à ce stade. Don’t Worry ‘Bout The Thing, toujours très passable n’a aucune consistance mélodique, du démonstratif pour résumer, ainsi que Drown In My Fears pas vraiment accrocheur. Le 10ème titre Smile Giver, certes plus cool apporte un petit rayon de soleil après cette brume persistante. L’instrumental A1Y25 n’apporte rien de plus hélas.

Il est certain que l’élan musical de 17 est nettement inférieur à celui de Better Way, qui avait beaucoup plus d’allant. C‘est un album hyper classique au niveau du hard rock délivré par nos musiciens, toujours affûtés certes, mais dont l’impact est nettement moins important. L’impression tenace d’avoir entendu ces titres resurgit à chaque écoute. Ce cap du 2ème album me semble difficile à passer, et c’est vraiment la mort dans l’âme que je dois exprimer une énorme déception sur ce coup-là. Espérons que la suite de leurs aventures musicales aura une meilleure tenue….

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rebel51
Date de publication : mardi 27 novembre 2018