18 / 20
29/05/2022
Hope
GRÄCE
 
Isra RAMOS, vous connaissez ?
Chanteur, compositeur, producteur espagnol, il peut se targuer d’une carrière d’une vingtaine d’année dans le milieu du métal… À la tête de ses deux groupes, AMADEÜS et maintenant GRÄCE, il bénéficie aussi de ses expériences avec AVALANCH, ALQUIMIA et des musiciens tels que Alberto RIONDA, Mike TERRANA, Dirk SCHLÄCHTER et Jorge SALAN. Des acquis qui lui ont permis de tutoyer la scène avec entre autres SCORPIONS, EUROPE, NIGHTWISH, RHAPSODY OF FIRE et ANGRA.
Pour ce nouveau projet GRÄCE, signé chez Frontiers Records, il s’est entouré d’excellents musiciens nommés Alberto ROMAN et Jordi COSTA pour les guitares, Jared CAMPS à la basse et Joel MARCO à la batterie.
2 réflexions occupent mon esprit à l’écoute de ce fantastique album. Tout d’abord la qualité des compositions, techniques comme mélodiques et de l’interprétation et un sentiment fort prégnant d’entendre un album qu’auraient pu proposer les anglais de MUSE (Atomic Heart, l’introduction de Evergarden avec la formidable participation de Ronnie ROMERO etc.). Le nombre de fois où cette référence m’est venue à l’esprit est vraiment conséquent. Isra est un chanteur hors pair capable aussi de proposer une voix éraillée limite venue de l’enfer sur des chœurs sur le titre The Nowhere Man, qui débute et déroule de la « Synth Pop ». De pousser aussi des aigus superbes (Together) voire de chercher l’émotionnel avec un chant plus typé LINKIN PARK (Rip Chester BENNINGTON) comme sur The Sinner ou encore le refrain de Atreyu. Impressionnant !
Ensuite, c’est le petit bémol pour moi, je trouve dommage que cet album n’ait pas le mixage et la production, par exemple, du dernier Zeit de RAMMSTEIN. Rien de rédhibitoire mais compte tenu de la qualité des titres, un meilleur son des guitares, basse et batterie mixés plus en équilibre avec les claviers et le chant (plus en avant) auraient été appréciés de mes oreilles exigeantes. Pour le reste, ce Hope propose 11 Hits où les claviers et l’électronique occupent une place prépondérante. L’introduction de Snow White (At The End Of The World) marche sur les terres de Phil COLLINS avant de retrouver MUSE voire QUEEN.
Bref, un ovni comme Frontiers Records aime à nous en proposer de temps à autres, rappelez-vous par exemple en 2009 la surprise dans un autre style du Embrace de SPIN GALLERY. Bref, la qualité des compositions méritent un 19/20 et je donne un 18/20 à l’ensemble pour les raisons cités plus haut concernant mixage et production.
Un album vraiment intéressant qui donne envie d’entendre Isra RAMOS sur d’autres albums ? Nul doute que Frontiers Records saura convaincre Isra de s’exprimer sur de nouveaux projets… En attendant, je me délecte de ce Hope

Evergarden : cliquez ici

Atreyu : cliquez ici
Rémifm
Date de publication : dimanche 29 mai 2022