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25/01/2009
Ballads of a hangman
GRAVE DIGGER
 
Ballads Of a Hangman est la nouvelle offrande des très prolifiques Allemands de GRAVE DIGGER. L'album fait suite à Liberty Of Death sorti en 2007 et qui nous présentait alors un groupe essouflé et sans inspiration (mis à part sur le remarquable titre éponyme).

La bonne nouvelle est le net regain de forme du groupe sur cette galette, la mauvaise est que ce regain se tarit à la moitié de l'opus.
Ballads Of a Hangman peut donc se scinder en deux parties : la première est véritablement excellente, le groupe nous offrant des tueries Heavy épique dont lui seul a le secret (attention, les refrains vont frapper fort en "live" !encore faut-il pouvoir les voir en "live" !). Le point de rupture se fait à partir du sixième titre et point culminant de l'album « Lonely The Innocence Dies » : un mid-tempo magnifique chargé d'émotion, sombre, où la voix rocailleuse et dure de Chris BOLTENDAHL donne la réplique à Veronica FREEMAN, chanteuse de BENEDICTUM. A la fin de ce titre, tous les espoirs sont permis, et on se dit que GRAVE DIGGER a vraiment frappé fort. Illusion vite estompée par la seconde partie de l'album qui voit le souffle épique lourdement retombé, le groupe ne proposant que des titres terriblement plats et sans inspiration, du Heavy bas du front avec des refrains ratés. Seul le dernier titre et accessoirement single de l'album sauve cette seconde partie : Pray est en effet un bon mid tempo doté d'un puissant refrain et d'harmonies de guitares très réussies.

La production de la rondelle plastique est de très bonne facture, comme toujours avec GRAVE DIGGER le son est puissant et typique du métal Germanique. Un mot concernant l'artwork : il est vraiment réussi et plus travaillé qu'à l'habitude...et bien dans la tradition du groupe.

En conclusion, étant fan de GRAVE DIGGER, cet opus m'a plu et rassuré sur la forme du groupe, certains titres peuvent devenir des classiques, notamment Lonely The Innocence Dies et le groupe nous prouve qu'il a encore du métal en fusion dans ses forges. Le seul regret reste donc cette deuxième partie bâclée mais qui n'occulte en aucun cas les réussites de cet opus.

Phil "KOB"
Date de publication : dimanche 25 janvier 2009