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Chronique
CRADLE OF FILTH - Darkly, darkly, venus aversa

Style : Melodic Extrem Metal
Support :  CD - Année : 2010
Provenance du disque : Acheté
11titre(s) - 62minute(s)

Site(s) Internet : 
CRADLE OF FILTH MYSPACE 
CRADLE OF FILTH WEBSITE

Label(s) :
Peaceville
 (17/20)

Auteur : Audrey
Date de publication : 29/12/2010
Du bon cradle comme on l'aime!!!
Deux ans après leur dernier full-lenght, voici le retour du sulfureux Dani et de sa bande dont l'album est sorti le premier novembre dernier. Alors, qu'en est-il de ce nouveau méfait des anglais adorateurs des démons et autres chimères sataniques?

Tout comme son prédécesseur, Darkly, Darkly, Venus Aversa est un album conceptuel, cette fois centrée sur le démon Lilith qui fut la première femme d'Adam avant Eve. Pour le groupe, c'est un album entièrement féminin, contrairement à Godspeed On The Devil's Thunder dont le principal protagoniste était Gilles De Rai. L'album traitera donc de la résurgence de Lilith dans la société moderne comme divinité, et les références à la mythologie Grecque et aux Templiers seront également omniprésentes, ce qui dépeint l'album comme une sombre tapisserie de l'horreur, et de la folie.

La musique s'en fait d'ailleurs ressentir au travers les mélodies du clavier nobles qui sont, à ce stade, devenues un élément fondateur essentiel à leur son. Le groupe s'en remet presque entièrement à cette particularité, et le remaniement de base comme la batterie et les guitares n'apportent pas de nouveauté à l'album. Au lieu de cela, les symphonies épiques sont lancées comme des mortiers, à l'image du deuxième titre où les moments instrumentaux sont sapés par le nivellement de leur style. Mais l'on doit sans conteste noter l'accroissement du niveau d'énergie sur cet album. Le rythme est effréné, et on peut tout juste reprendre haleine durant les choeurs exclusivement féminin cette fois. Le groupe a été tenté d'aller dans le sens du précédent opus, mais Darkly, Darkly, Venus Aversa est encore plus dépouillé, avec moins de transitions longues, d'ouvertures, d'interludes, et de ballades.

Ceci dit, il subsiste un puissant son gothique instrumental (confinant parfois à l'opéra). Mais les blastbeats du batteur Martin SKAROUPKA et les riffs du guitariste Paul ALLENDER apportent un rythme intense qui évolue au fil des titres, notamment sur The Nun With The Astral Habit où l'ensemble s'enchaîne de façon nette, sans fioritures. Le superbe Lilith Immaculate consiste en une vaste mise en scène grandiose avec une introduction au chant clair féminin de Lucy ATKINS qui dépeint le personnage principal. Les chœurs annoncent une guerre ouverte avec le concassage de guitares qui suit généralement ... mais franchement, rien ne pouvait vraiment résister à cet assaut si particulier, et le mélange se marie tellement bien que ce titre est bien celui qui carastérisera cet opus.

Certains morceaux comme Forgive Me Father (I Have Sinned) restent un peu plus accesibles pour les auditeurs non avertis, avec les parties de chant mélodique de Dani, dont le refrain en duo avec ATKINS n'a pas les aspérités dramatiques des autres chansons. Enfin, Beyond Eleventh Hour clôt l'album sur une note épique, en intégrant la plupart des éléments relatifs à l'opéra un peu à l'identique du morceau d'ouverture, avec en plus le rire démoniaque de Lilith pour vous rappeler à qui vous avez affaire...

La poésie sombre des paroles de Dani fait comme d'habitude contrepoids avec sa prestation vocale, et l'agression des riffs de guitare va de pair avec la frénésie des rythmes rapidement changeants. La production est impeccable et si vous aimez être à la fois séduit et effrayé par une expérience musicale, Darkly, Darkly, Vénus Aversa est un excellent ajout à votre collection!
Bienvenue aux portes de l'Enfer...

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Raskal Le jeudi 30 décembre 2010

Ville : CHAMBERY
Belle description qui me donne envie d'écouter cet album, car j'ai été un fan du groupe à la fin des 90's ! Par contre la pochette fait vraiment baclée (pour un groupe comme CRADLE)....dommage.
Commentaire de Audrey : La cover reste toujours un peu à l'image du groupe, un peu evil, même beaucoup....mais bon, tu verras que l'album vaut la peine que l'on y jette une oreille dessus et pourquoi pas que l'on s'y attarde!!!
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