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Chronique
DECEIT - Nine

Style : Rock
Support :  MP3 - Année : 2012
Provenance du disque : Reçu du label
10titre(s) - 37minute(s)

Site(s) Internet : 
DECEIT YOUTUBE
DECEIT WEBSITE
DECEIT REVERBNATION

Label(s) :
Scarlet Rec
 (17/20)

Auteur : Chouman
Date de publication : 01/10/2012
Un artiste italien, ma chère margotte !
Dès les premières secondes, l’album Nine du groupe DECEIT réserve une surprise de taille, sous la forme d’une parodie d’émission de radio : on y entend un humoriste prononcer une formule irrésistible, « DECEIT… un artiste italien, ma chère Margotte ! », à laquelle ladite Margotte répond simplement « Ah bon ? ». On s’attend donc à passer un bon moment en compagnie des Milanais, qui débutent leurs activités en 2009 sous le nom de THE RIVER OF DECEIT. Il s’agit alors d’un cover band influencé par des figures majeures des années 1990 telles que les FOO FIGHTERS, QUEENS OF THE STONE AGE, ALICE IN CHAINS, SOUNDGARDEN, MAD SEASON et PEARL JAM. Le patronyme choisi se réfère d’ailleurs à un titre de MAD SEASON, River Of Deceit, extrait de son unique album Above (1995). Devenu DECEIT, le groupe propose un premier EP en 2010, auquel Nine succède en octobre 2012, exclusivement sous forme numérique.

Les musiciens s’imposent immédiatement par leur énergie, évidente tout au long de cet opus : elle s’exprime par des riffs dévastateurs et une section rythmique très présente. Cette marque de fabrique, apparaissant entre autres plages sur Wolfman ou The Fall, est héritée de certaines sources d’inspiration du combo. Régulièrement, leur Hard Rock évoque les FOO FIGHTERS, en particulier sur le judicieusement nommé Too Fighters. Quant aux guitares syncopées de Bietto (Jimi Hendrix Never Dies), elles rappellent avec bonheur le style de QUEENS OF THE STONE AGE, tel qu’il est révélé sur le hit No One Knows par exemple.

Ces sources d’inspiration, ancrées dans des courants tels que le Grunge et le Stoner, ne résument toutefois pas à elles seules la musique de DECEIT. Sur Around The World, les transalpins composent un climat approchant ceux proposés par MUSE. Avec First Father, ils s’illustrent dans le registre de la power ballad. Joyau de l’album, ce titre bénéficie d’une superbe prestation de Bruno LOGAN. Celui-ci adopte, lors des refrains, une voix déchirante, laissant entendre que ce texte évoquant l’absence du père - le vers « A father’s what I need » y est répété maintes fois – présente un caractère autobiographique.

Faisant suite à un EP chaleureusement accueilli, Nine constitue un long-format fort réussi, susceptible d’accroître la notoriété de DECEIT. Sa publication fait suite à une autre étape concluante pour le groupe : sa reprise en 2011 du tube de MASSIVE ATTACK Teardrop, visionnée quelques milliers de fois sur YouTube.

Line-up :

Francesco : batterie
Bruno LOGAN : chant
Mike GELATO : guitare
Fabio :basse
Marcello l'infâme : guitare
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