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Un disque progressif énorme qui rivalise avec les meilleurs !!!
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THE LAST EMBRACE a déjà à son actif un EP sorti en 2003, et 3 albums : Inside en 2006, Aerial en 2009 et Essentia en 2013 et je ne compte pas les nombreux concerts tant en France qu’à l’étranger. Leur savoir-faire est maintenant bien établi. Alors pour ce 4ème album intitulé The Winding Path, l’univers musical de THE LAST EMBRACE s’avère être toujours une source de délices instrumentaux, avec des guitares sèches magiques, presque une sorte de rituel, comme sur le 1er titre On My Own, qui peu à peu va s’accélérer en rythme, jusqu’au final éblouissant. Avec la voix claire et chaleureuse de Sandy, très jazzy sur cette composition, cela ajoute un je ne sais quoi de somptueux, de mélancolique et de douceur à la fois et ce début d’album est par conséquent en tout point remarquable. C’est une musique riche, harmonieuse, la finesse du son, la clarté de l’instrumentation, alliées à la production éclatante du toujours performant Francis CASTE, donnent un côté fluide absolument merveilleux à cette galette (sessions enregistrement ici : cliquez ici). Ensuite, la palette musicale de THE LAST EMBRACE va s’orienter, avec bonheur d’ailleurs, dans le registre qui leur est propre et bien particulier, vers un rock progressif à tendance atmosphérique des plus révélateurs. Nescience en est à ce titre une des pièces maîtresses, avec des claviers aériens de toute beauté et des sonorités innovantes et merveilleuses. Certes c’est de la musique douce mais ô combien délicieuse. Ce titre excelle aussi dans les changements de rythme propres à du vrai progressif : un petit bijou ! Avec The Field Of Mind, titre fleuve de 18’, THE LAST EMBRACE enfonce le clou avec une capacité à composer sur la longueur, sans jamais lasser et surtout en plongeant l’auditeur dans une ambiance telle que chaque écoute successive lui fait découvrir de nouveaux développements, de nouveaux horizons musicaux. C’est le fait d’un vrai travail d’orfèvre, un titre unique, trempé dans le plus pur du rock progressif, instrumentalement et musicalement parlant, une sorte de perfection avec certains passages heavy impressionnants, d’autres électriques et d’autres aux violons tout aussi conséquents, le tout calibré par des claviers hors normes. Bien sûr la performance vocale de Sandy est au top sur ce titre et amplifie l’impact musical. The Fear Of Loss part sur une mélopée à la guitare sèche, sacrément mélodieuse et investit nos sens de délicatesse et de subtilité, car la musique de THE LAST EMBRACE est avant tout émotive, raffinée et hyper soignée. Let The Light Take Us est un instrumental qui est le reflet de Nescience, avec la guitare sèche d’Olivier et les claviers cristallins de Pierre-Henri, un superbe titre éthéré, léger et ô combien passionnant. La montée en puissance est remarquable, sans violence mais avec un sacré élan mélodique et mélancolique à la fois, le tout secondé par des violons magiques et une batterie qui rythme finement la fin de l’envol progressif du titre. White Bird est peut-être le morceau le plus progressif, formidablement accompagné par cette guitare sèche affriolante et ses claviers majestueux. La batterie poursuit divinement son accompagnement et la voix de Sandy se pose toujours de façon à nous émerveiller. Avec des sonorités toujours particulières et sa mélodie sublime, THE LAST EMBRACE clôt ainsi The Winding Path d’une façon plus que concluante. Amoureux de musique planante mais jamais lassante, d’instruments subtilement utilisés et des sonorités progressives, penchez-vous sur cette œuvre dantesque, que THE LAST EMBRACE vous propose avec un aplomb remarquable. Un bel exemple de rock progressif et atmosphérique, d’un niveau très élevé, une vraie offrande musicale, délicate et éternelle finalement. C’est du grand art, et pour ma part, une mention spéciale au claviériste Pierre-Henri, tout à fait extraordinaire !!!
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