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Chronique
DESTRUCTION - Diabolical

Style : Thrash
Support :  MP3 - Année : 2022
Provenance du disque : Reçu du label
13titre(s) - 48minute(s)

Site(s) Internet : 
DESTRUCTION WEBSITE

Label(s) :
Napalm Records
 (19/20)

Auteur : 神の知恵
Date de publication : 29/03/2022
Un album formidablement caustique et authentique...
L’Humanité. Un terme générique désignant une aberration biologique, pseudo-évolution darwinienne de la branche des primates. Une civilisation animale dont l’obsession de la domination sur les autres espèces s’est, malheureusement, révélée être, pour elle, une fin en soi. Une société terrienne qui, pourtant, a de tout temps eu un libre-arbitre lui permettant de choisir la voie de l’illumination spirituelle ou celle d’un individualisme sordide. Certes, le chemin de la sagesse est d’une incroyable difficulté avec tous les écueils qu’elle comporte, mais il permet de voir la réalité des choses au-delà de nos perceptions limitées. Contrairement à l’autoroute de l’obscurantisme dont le cheminement facile amène à un aveuglement volontaire total qui nous empêche de prendre notre envol vers une existence emplie de bonheur. Préférant les mensonges qui l’arrangent plutôt que des vérités qui le dérangent, l’homo sapiens s’arroge le droit de vie ou de mort sur les êtres qui l’entourent, y compris au sein de sa tribu, tel un Dieu qu’il n’a jamais été. Tout juste est-il un pet du Diable sorti du néant un samedi matin.

Décimant progressivement les créatures merveilleuses et sa maison planétaire, l’humanoïde corrompu fonce tête baissée vers sa propre extinction à une vitesse incroyable, fier de sa bêtise, trompé par son orgueil, toujours en quête de ce qui peut le détruire en entraînant égoïstement avec lui l’ensemble des organismes dissemblables sur lesquels il croit faussement avoir de l’emprise. Développant tout un système de contrôle sur les masses de sa propre famille qu’il endort à de funestes desseins, il efface toute beauté de ce monde naturellement emprunt de majesté et de poésie. Il pollue les sols, les eaux, les cieux. Verse des océans de sang. Pille sans scrupule les terres, les mers, les airs. S’attaque violemment à son prochain, le maltraitant encore et toujours. Le discriminant, le lapidant, l’éliminant. Trouvant sempiternellement des prétextes pour conquérir, s’enrichir, ravager les corps et les esprits. Croyant erronément que l’amour n’est que faiblesse tandis que la haine est une force.

Le Bien et le Mal se livrant une guerre sans merci, l’un pour conserver, l’autre pour annihiler, l’Histoire se répétant inlassablement depuis des lustres, jusqu’en ce 21ème siècle prétendument âge d’or du Verseau, époque troublée, berceau des enfants indigos, les soldats de la Paix, les porteurs d’Harmonie. Chantres des hautes fréquences vibratoires ignorés par le commun des mortels, préférant une fois de plus se livrer des batailles fratricides pour des raisons ridicules issues de son cœur saturé de noirceur.

L’Homme est une invention absurde, vaudevillesque, grand-guignolesque qui, dans son infinie suffisance, feint de n’en avoir pas conscience dans son infini orgueil. L’ignorance délibérée de cette évidence le porte à commettre l’irréparable et le condamne à réitérer des actes qui le mènent à la déchéance, sans que cela ne le dérange, appréciant sûrement de patauger dans la fange de sa propre bassesse. C’est la raison pour laquelle l’un des fils de Dieu, Lucifer, jaloux de l’œuvre de son Père, mais plus encore visionnaire par le mépris que lui inspiraient les humains, ayant détecté en eux une flamme de noirceur encore vacillante à l’époque, sachant que ces derniers causeraient d’immenses dommages aux merveilles de la Nature, qu’il affectionnait tout particulièrement, qu’il insuffla à Adam et Eve ainsi qu’à leurs nombreux descendants de sordides penchants pour le mensonge, la trahison et la haine, les amenant progressivement à ne pas respecter les Lois Célestes données à Moïse. L’hérésie suprême étant les meurtres prémédités de toutes formes de vie sur Terre, y compris ceux de leurs semblables. C’est ainsi qu’après un déicide qui l’a libéré d’un bridage religieux, l’humain s’est efforcé par tous les moyens d’avoir une ascendance nauséabonde sur son prochain, qu’il soit un semblable ou non, et sur Pachamama, sa Mère nourricière.

La pandémie n’ayant pas rosi la vision de SCHMIER sur sa propre espèce, il est tout à fait compréhensible que DESTRUCTION ait encore souhaité se pencher sur les maux qui rongent ce monde, après plusieurs critiques musicales acerbes sur ce sujet de prédilection d’une scène thrash metal quelque peu à la ramasse ces derniers temps. Conséquemment, après des albums aussi tranchants que Infernal Overkill, Eternal Devastation, The Antichrist, The Inventor Of Evil ou Spiritual Genocide, forts non pas en chocolat, comme les céréales mises en scène par un certain Pico, mais en observations désenchantées illustrées par des paroles acerbes et des artworks explicites, le quatuor a décidé de se lancer dans un énième pamphlet, beaucoup plus acide que par le passé. Et le résultat est extrêmement brûlant comme le prouvent à la fois l’illustration de Gyula HAVANCSAK et les paroles hostiles.

Ce seizième opus est d’une efficacité méphistophélique. Justement nommé Diabolical, il met en exergue toute la colère ressentie par le bassiste et ses compères, retenue jusqu’alors par l’impossibilité de l’exprimer publiquement. Diabolical, à l’instar d’une séance d’exorcisme, est d’une redoutable monstruosité, notamment à travers la première vidéo éponyme mis en ligne sur YouTube et qui voit la résurrection d’un personnage profondément antipathique, déjà rencontré naguère sur de précédents disques : celle du « Boucher Fou », un troublant quidam qui, désormais, a l’outrecuidance de capturer sur caméscope toute l’horreur dont lui seul est capable. La séquence visuelle ayant été, soit dit en passant, interdite aux mineurs par la plateforme américaine, filiale de Google. C’est dire le côté gore qui rattrape largement celui des films Bad Taste ou Braindead, voire des pochettes de Cannibal Corpse. Les véganEs, abstenez-vous de le voir. Sérieusement, entre les côtes de bœufs et les tricandilles humaines, l’ambiance est vraiment à la cuvette des chiottes, tellement ça pisse le sang de partout… On lui préfèrera largement le second clip, bien plus soft, dépeignant parfaitement la chanson No Faith In Humanity.

Comme vous pouvez d’ores et déjà le constater en observant l’iconographie du peintre hongrois, vous vous rendrez compte de l’actualité intégrée dans le tableau concernant à la fois l’urgence climatique, l’impact du nucléaire, la zombification de l’humain ainsi que l’éternel goût du sang de ce dernier, le tout transformant cette petite boule de Paradis en un désert infernal. Ce qui, thématiquement, colle au millimètre près avec les versets sataniques et les incantations hurlées de ce Diabolical qui déborde d’une énergie luciférienne et contient une bonne dose de théâtralité faustienne. A commencer par le morceau-titre qui, une fois l’introduction Under The Spell passée, défonce le crâne à coups de perforeuses guitaristiques et de machettes rythmiques qui découpent, martèlent, hachent menu. SCHMIER est en forme vocalement, les branleurs de manche Damir ESKIC et le petit nouveau Martin FURIA (BARK, FURIA, ex-JESUSMARTYR, ex-THE KILLING) sont d’une humeur massacrante, Randy BLACK mitraille les esgourdes. Ce regain d’énergie fait plaisir à entendre après un Born To Perish en demi-teinte qui avait quelque peu brisé la lourdeur de Under Attack et la puissance de l’entremets Thrash Anthems II. Ce Diabolical relève carrément le niveau avec des pistes qui pulsent sévères, telles que les radioactives No Faith In Humanity, Repent Your Sins, State Of Apathy, Servant Of The Beast, Ghost From The Past.

En tant qu’amateurs d’harmonies à la IRON MAIDEN, les quatre cavaliers de l’Apocalypse n’oublient pas d’adoucir parfois leurs missiles hypersoniques en y rajoutant des mélodies discrètes mais bien senties sur certains morceaux. On peut, notamment, citer The Last Of A Dying Breed, Tormented Soul, The Lonely Wolf et Whorefication. Cet équilibre entre brutalité et affabilité a été bien mieux géré que sur Born To Perish, permettant à la musique de DESTRUCTION d’exploser tout en conservant une part de délicatesse. Toutefois, SCHMIER ayant été largement influencé par les premiers VENOM, dont le cultissime Black Metal, c’est inévitablement que le quatre cordiste se lance ponctuellement dans des lignes vocales gutturales qui ajoutent ce brin de folie et d’assombrissement à des pistes qui en ont besoin pour appuyer des paroles méchamment réalistes. Après tout, quand on entame des sujets tels que l’endoctrinement religieux, le sadisme des élites, l’inertie des peuples, les phobies sociales, le satanisme ambiant, la sociopathie humaine, il faut bien cet élément-là pour consolider une architecture déjà très massive, mais pas forcément assez pour donner cette impression de dévastation totale inhérente à ce style explicitement vilain qu’est le thrash metal. D’où ces lignes de chant hargneuses qui ajoutent une couche d’animosité sur les supernovas Diabolical, No Faith In Humanity et Repent Your Sins, le trio couillu qui offre une prévisualisation exacte de ce que à quoi s’attendre sur le reste de l’album. Et, effectivement, quand on s’engouffre plus profondément dans les entrailles du Grand Cornu, cette propension se confirme très clairement sur le restant des titres.

Toutefois, dans cette avalanche de pugnacité typiquement schmieresque, l’on retrouve aussi quelques passages plus aériens, voire néoclassiques. Ainsi, HELLOWEEN vient automatiquement à l’esprit lorsque Damir ESKIC et Martin FURIA s’amusent comme des petits fous sur le troisième solo de Hope Dies Last. Le mimétisme avec les duellistes Michael WEIKATH et Kai HANSEN est incroyablement frappant. Damir et Martin apportent littéralement du sang frais à DESTRUCTION qui, désormais, se permet quelques incursions en territoire « inconnu », réduisant cette frontière entre les sous-genres du metal, ce qui induit de nouvelles possibilités pour DESTRUCTION, l’évolution étant une deuxième nature pour le groupe de SCHMIER, l’éclectique. Toujours aussi jouissif, les apports occasionnels de phrasés heavy metal : les échanges de guitares sur State Of Apathy qui auraient pu être utilisés par Roy Z et Adrian SMITH sur les rondelles de Bruce DICKINSON, les mélodies d’arrière-plan sur Tormented Soul, les ponts sur Servants Of The Beast, les références à RUNNING WILD sur The Lonely Wolf, les œillades à KK DOWNING et Glenn TIPTON sur Ghost From The Past, Whorefication et son aura VENOM.

Damir ESKIC et Martin FURIA n’étant pas les seuls à remercier pour cela, DESTRUCTION étant un effort commun, le concours de SCHMIER et Randy BLACK est tout aussi essentiel, notamment en termes de travail sur les rythmiques et la dynamique du tout. Les tempi enlevés et les métriques convulsives donnent à l’ensemble une attractivité galopante plaisante qui n’est pas sans rappeler les illustres morceaux capricants du seigneur Steve HARRIS (Run To The Hills, Hallowed Be Thy Name, The Trooper, For The Greater Good Of God). Là encore SCHMIER et sa bande nous font entrevoir leur principale influence. Sans bien sûr omettre HELLOWEEN et VENOM, principalement sur les soli de la paire ESKICFURIA, inspirés sans copiés.

Diabolical s’extirpe d’un carcan qui aurait pu limiter DESTRUCTION dans ses choix et les possibilités qui s’offraient à lui. Serait-ce grâce à l’expérience de SCHMIER au sein de son ancien projet parallèle PÄNZER qui le vit abuser d’une musique plus zéphyrienne ? Sans l’ombre d’un doute la réponse est oui, car en se tournant vers les origines de son goût pour la musique amplifiée, fortement ancrée dans la NWOBHM et le speed power germanique des eighties, tout en gardant cette colère personnelle en lui, cela lui a permis de bâtir des fondations plus larges et solides pour DESTRUCTION. Diabolical s’inscrit concrètement dans cette optique au travers de son ambivalence artistique : tout à la fois ange et démon, il présente ce visage intrinsèque à chacunE d’entre nous. Une facette aimable dissimulant un visage beaucoup plus inquiétant. L’être humain n’étant qu’une construction d’une étrange complexité, ses actes ne s’inscrivent nullement dans une binarité normative, mais dans une palette chromatique plus singulière, rien n’étant noir ou blanc dans la vie. Parfois, il faut un mal pour un bien. L’inverse est aussi vrai. Diabolical est en quelque sorte une représentation picturale et tapageuse de cette réalité ambigüe. Le Prince des Enfers faisant croire qu’il n’existe pas en se dissimulant derrière des paroles et des actes vertueux afin d’emprisonner ses victimes en leur dérobant leurs âmes. Le Saint Esprit, à l’inverse, inspirant la bonté aux Hommes sans pour autant les priver de leur liberté. C’est un peu le concept de Diabolical, bien que la plupart du temps, ce soit l’angle sauronesque qui remporte la partie d’échecs face au profil gandalfien. Tout cela au travers d’une manipulation des masses aucunement pensantes qui, comme écrit plus haut, préfèrent des fabulations qui les contentent plutôt que des sagesses qui les bousculent.

Par ailleurs, Diabolical amène la formation vers une dimension inédite. DESTRUCTION avait déjà fait état de ses influences par le passé, mais jamais de manière aussi prononcée. L’arrivée des deux jeunes mandolinistes à fait sauter le plafond de verre et sortir l’escouade de sa zone de confort. Fini le thrash pur et dur, place à la diversité raisonnable. La structuration des pistes n’est plus aussi évidente que naguère et la présence d’introductions fiévreuses plus fréquentes donne plus de corpulence à certains morceaux. Tout comme les emprunts réguliers concèdent plus d’élégance et de versatilité à la douzaine de titres gravés sur cet album. Petit anachronisme, City Baby Attacked By Rats, sympathique reprise de GBH, groupe britannique, instigateur du punk hardcore, au même titre que les plus connus THE EXPLOITED ou DISCHARGE. Ce bonus track n’enlèvant en rien le caractère sibyllin de Diabolical, il s’agit d’une frivolité de la part de SCHMIER, grand amateur de punk anglais. Comme le fût jadis Paul DI’ANNO, l’ancien crieur de la Vierge de Fer. Cette brève parenthèse, aussi véloce que ses prédécesseurs sur le disque, amène un vent d’inanité sur Diabolical, à l’instar du nihilisme commun dans le punk qui, loin des préjugés en vigueur, s’avère clairement être un mouvement créatif au sein duquel règne une incomparable solidarité. City Baby Attacked By Rats est une litanie qui colle parfaitement à l’esprit général de Diabolical de par le sujet abordé, largement moins par le style pratiqué. Sans briser la sinistre atmosphère parsemée de lumière, City Baby Attacked By Rats est, certes, un hommage au quatuor de Sa Majesté, mais qui prend cependant la forme d’une contrepèterie réaliste qui donne la clé pour comprendre l’origine du mal qui ronge nos semblables, tout comme le film Joker de Todd PHILLIPS, avec un Arthur Fleck magistralement incarné par Joaquin PHOENIX, démystifie le passage du « côté obscur de la Force ». Concrètement, c’est la Société qui rend fou. Et Diabolical, sans entrer dans les détails, nous porte vers cette indication fondamentale en usant de diverses rhétoriques. Tout comme le font les punks qui tentent vainement de nous ouvrir les yeux sur la réalité d’un monde désillusionné.

Diabolical fait partie intégrante de ces œuvres métalliques qui nous forgent et nous émerveillent. Les douze cartouches qui sont tirées, nonobstant la cover de GBH, sont le reflet de notre dualité dans le miroir de notre conscience. Tant musicalement que textuellement. SCHMIER et ses collègues démontrent une énième fois leur capacité à décrire la débauche de notre civilisation à travers leurs stylos et leurs instruments. Diabolical est indubitablement cette pièce ultime qui manquait dans la discographie du groupe pour la solidifier. Du béton armé indestructible. Si l’Apocalypse de la Bible était celle de Saint-Jean, Diabolical est celle de Saint-SCHMIER. Ce seizième témoignage studio est un terrible cataclysme, une infinie dévastation, une destruction galactique. Les musiciens ont une impressionnante maîtrise de leurs outils, virtuosité et précisions sont de mise. C’est constamment le cas depuis les débuts de Destruction en 1985. Mais là, magnifiées par une production étonnamment puissante de V.O. PULVER et Martin BUCHWALTER, les chansons ainsi que les interprétations individuelle et collective sont tout bonnement époustouflantes. Diabolical laisse littéralement sans voix. En même temps, on ne peut que perdre son souffle quand on se reçoit autant de coups de pied dans l’estomac et ouvrir son clapet sans émettre de son. C’est propre, c’est net, c’est chirurgical. Contrairement à la découpe grossière du Mad Butcher. Voilà enfin une émoustillante sortie issue des ateliers DESTRUCTION qui vous fera baver d’envie. Quand vous l’aurez dégustée, n’hésitez pas à en reprendre. C’est savoureux, c’est tendre et ferme à la fois, le jus sort par tous les pores. C’est bien salé, pas du tout sucré. Aussi acide que la salive d’un xénomorphe. On ne ressent, conséquemment, aucune amertume, quand bien même SCHMIER et ses potes ont vidé un pot entier de piment de Cayenne, tellement c’est brûlant. Diabolical s’enflamme et vous consume. C’est un concentré de passion qui pète à la gueule dès les premières notes de la piste éponyme. De toute façon, c’est toujours comme ça quand on se retient d’exprimer ce que l’on a sur le cœur. Et SCHMIER en a pas mal chié durant la pandémie, tentant difficilement de garder son quatuor hors de l’eau bénite quand les concerts étaient interdits pour des raisons plus ou moins fallacieuses liées aux protocoles sanitaires. C’est aussi l’une des nombreuses justifications qui rendent ce Diabolical formidablement caustique et authentique. Diabolical est multiple, objectivement parlant, car il s’engage dans un récit profondément humain en déshabillant impudiquement ce qui fait de notre espèce une exception dans l’Univers. Les possibilités de lecture sont innombrables. Une seule conclusion s’impose toutefois et celle-ci fait écho à la Bête et à son nombre. Mais, Dieu soit loué, les guerriers de la division Destruction sont là pour nous éloigner de la tentation. Et nous péter les tympans.



Line-up :

SCHMIER (chant, basse)
Damir ESKIC (guitares, chœurs)
Martin FURIA (guitares, chœurs)
Randy BLACK (batterie)


Equipe technique :

SCHMIER (production)
V.O. PULVER (enregistrement, mixage, mastering, production)
Martin BUCHWALTER (ingénierie du son)
Gyula HAVANCSAK (artwork)


Studios :

Divers enregistrements, mixage et mastering aux V.O. Pulver’s Little Creek Studios (Suisse)


Crédits :

DESTRUCTION (paroles, musique)


Tracklist :

1) Under The Spell
2) Diabolical
3) No Faith In Humanity
4) Repent Your Sins
5) Hope Dies Last
6) The Last Of A Dying Breed
7) State Of Apathy
8) Tormented Soul
9) Servant Of The Beast
10) The Lonely Wolf
11) Ghost From The Past
12) Whorefication
13) City Baby Attacked By Rats (reprise de GBH)

Durée totale : 48 minutes environs.


Discographie non-exhaustive :

Infernal Overkill (1985)
Eternal Devastation (1986)
Release From Agony (1987)
Cracked Brain (1990)
The Least Successful Human Cannonball (1998)
All Hell Breaks Loose (2000)
The Antichrist (2001)
Metal Discharge (2003)
Inventor Of Evil (2005)
Thrash Anthems (2007)
D.E.V.O.L.U.T.I.O.N. (2008)
Day Of Reckoning (2011)
Spiritual Genocide (2012)
Under Attack (2016)
Thrash Anthems II (2017)
Born To Perish (2019)
Diabolical (2022)


Date de sortie :

Vendredi 8 avril 2022



Diabolical (Clip Officiel Interdit aux moins de 18 ans)

No Faith In Humanity (Clip Officiel)
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