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Superbe !
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Écouter QUEENSRŸCHE en 2019, quel bonheur…
Depuis 2013, le groupe a retrouvé les sommets, pourtant sans le guitariste Chris DeGarmo et son chanteur légendaire Geoff TATE.
De 1983, date de son premier album à disons l’album Promised Land de 1994, QUEENSRŸCHE nous a maintenu en alerte à chaque sortie d’albums. Son Heavy Métal Progressif, croisé à un Rock Progressif mélodique a fait plus que tutoyer les sommets. 6 albums (Queensrÿche, 1983, The Warning, 1984, Rage For Order, 1986, Operation : Mindcrime, 1988, Empire, 1990 et Promised Land, 1994) reviennent régulièrement sur ma platine…
Et puis, il faut bien l’avouer, le groupe a sombré… DeGarmo s’en est allé, Geoff TATE, qui pourtant possède toujours son grain de voix légendaire a fini, grâce à la justice, à laisser un nouveau QUEENSRŸCHE renaître de ses cendres, sans lui.
J’imagine la difficulté pour ce chanteur qui pourtant est encore capable d’illuminer des compositions, lorsque celles-ci sont inspirés et mélodiques. J’en veux pour preuve sa participation au dernier Moonglow d’AVANTASIA sorti cette année. Je l’ai entendu aussi fantastique avec Oliver HARTMANN sur des covers de PINK FLOYD.
Bref, Geoff TATE, tout comme Chris DeGarmo font parties du patrimoine du métal et ce qu’il nous ont offert dans les 12 premières années du groupe est monumental !
Voici en cette année 2019 The Verdict, troisième album de la nouvelle bouture. Il fait suite aux réussis Queensrÿche de 2013 et Condition Human de 2015.
Le groupe poursuit son évolution avec un album magnifique, inspiré, mélodique, souvent en tension comme seul sait le faire ce groupe.
Todd La TORRE est à nouveau en pleine possession de sa voix et il se permet de s’occuper des parties batterie avec brio, Scott ROCKANFIELD, membre originel étant parti paraît-il pouponner… Autre membre originel, Michael WILTON délivre un travail de guitares impressionnant d’intelligence, de feeling et de nervosité. Parker LUNDGREN arrivé en 2009 le complète à merveille. Ces deux guitaristes ont une osmose, sons comme une écriture parfaite. Eddie JACKSON, présent aux débuts du groupe continue de faire ronronner sa basse et c’est un régal.
Le travail parfait d’enregistrement, de mixage et de production par Zeuss vient en soutien de compositions magnifiques qui me ramènent sur les terres arides des débuts mais montre aussi une évolution un peu plus moderne de la musique du groupe.
Je n’ai pas de titres à sortir en particulier, tout sonne à merveille…
Superbe album de musiciens aguerris… La preuve une fois encore qu’il est possible de renaître de ses cendres…
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