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Chronique
SARAYASIGN - Shadows of the dying light

Style : Hard Rock
Support :  MP3 - Année : 2025
Provenance du disque : Reçu du label
12titre(s) - 65minute(s)

Site(s) Internet : 
SARAYASIGN FACEBOOK

Label(s) :
Black Lodge Records
 (19/20)

Auteur : JMM213
Date de publication : 09/10/2025
Même pas peur des fantômes !
Ma dernière chronique parlait de l'album des finlandais de SHIRAZ LANE et de l'aisance avec laquelle le groupe dépassait le cadre strict du Hard FM scandinave. Les suédois de SARAYASIGN en sont un autre exemple, bien qu'évoluant dans un style complètement différent. Shadows Of The Dying Light est leur troisième album. Ayant déjà chroniqué leurs deux premiers, Throne Of Gold (cliquez ici) et The Lion's Road (cliquez ici), je tenais à m'occuper du nouveau, tant les précédents m'avaient enthousiasmé. A ce propos, j'écrivais que “ce genre d'album doit être écouté de multiples fois si vous voulez vous l'approprier, tant il est riche. Vivement le prochain tome en tout cas !” Je ne vais donc pas faire durer plus longtemps le suspens. Je trouve qu'ils ont mis la barre encore plus haut avec ce nouvel opus et pour tout vous dire, cet album m'a totalement retourné. Il y a une telle qualité d'écriture, une telle densité émotionnelle que je ne m'en suis pas encore remis. Mais alors, c'est quel style, me direz-vous ? C'est du Hard/Heavy mélodique cinématographique selon leur formule et je trouve que cela est parfaitement résumé. Le mixage et le mastering ont été encore une fois confiés à Jacob HENSEN dont les références sont trop nombreuses pour être citées. Jakob HERMANN (Devin TOWNSEND, EVERGREY) s'est chargé de l'enregistrement de la batterie. Sur ce dernier point, il est important de souligner que c'est Jesper LINDBERGH, le batteur et à l'origine du projet, qui a tout écrit après une très longue gestation. Il s'agit du troisième volet d'une histoire qui s'étale sur 4 tomes et se situant dans un monde imaginaire appelé SARAYA. Le groupe précise qu'il est plus sombre, plus intense émotionnellement, et encore plus cinématographique, tout en restant toujours mélodique. Le résultat est tout simplement époustouflant, tant la sensation de puissance, totalement maîtrisée, est présente. Pour finir, ils indiquent qu'ils veulent que nous fermions les yeux et que nous nous laissions emporter par nos rêves. Le programme est plutôt alléchant, non ?

Dès le premier morceau, Worlds Apart (Shadowlands), je sais à quoi m'attendre. La musique s'est alourdie, avec des riffs surpuissants. La voix de Stefan NYKVIST s'impose, toute en virilité,et elle ne peut laisser indifférent. La première référence qui vient à l'esprit est celle de Ronnie ROMERO (RAINBOW, LORDS OF BLACK, THE FERRYMEN) avec la même voix puissante. C'est du Hard mélodique à grand spectacle, avec une belle mélodie. Pour poursuivre dans les comparatifs, le solo de Peter LUNDIN me fait penser à ce que peut faire le grand Magnus KARLSSON, avec cette même vélocité, une belle agressivité et le même impact. Un régal pour tout amateur de Hard/Heavy, je vous dis. Shades Of Black est une pure dose de bonheur mélodique que je m'injecte avec beaucoup de plaisir. La ligne vocale est parfaite, et le solo est comme à l'habitude, une petite merveille de fluidité.

Watching It Burn Away débute sur un piano mélancolique à souhait, mais très rapidement c'est un mid-tempo qui prend place. La basse de Daniel LYKKEKLEV est rampante et un soin particulier est apporté aux choeurs, qui viennent renforcer magnifiquement le chant de Stefan NYKVIST, pourtant déjà à un niveau stratosphérique. Que dire du long solo, qui me fait passer par toutes les émotions. Si vous ne tombez pas sous le charme d'un titre comme celui-ci, c'est à ne plus rien y comprendre.

Coming Home est un morceau lent, et la mélodie est juste à pleurer (de joie je vous rassure !). Le piano et les plages de claviers mélancoliques sont divins. Stefan NYKVIST donne tout ce qu'il a au fond du coeur et des tripes. Comment voulez-vous, dans ces conditions, que le solo ne soit pas exceptionnel ! Les voix à la fin du titre sont pleines de douceur et de délicatesse. N'en jetez plus, s'il vous plaît ! Un modèle du genre, je vous dis. J'ai trouvé mon slow de l'année, c'est une certitude ! One Last Cry, sorti en single, est un titre de Hard mélodique encore une fois parfait dans son aspect cinématographique. Le solo part du tréfonds des graves pour venir éclater en plein jour. C'est encore un morceau qui prend aux tripes. Grande envolée lyrique avec Bleeding Hope, qui me ramène vers les grands classiques du Hard FM scandinave. Je peux citer sans trop me tromper, NESTOR, CREYE, SEVENTH CRYSTAL, DEGREED, HOUSTON et j'en oublie.

Il en est de même avec Walk Alone et sa hargne au chant qui me fait penser à Alexander STRANDELL de ART NATION. Le solo est au diapason, très démonstratif. Puisque l'on parle de solo, j'attire votre attention sur celui de From Ashes, un mid-tempo bien énergique, qui envoie du lourd, encore une fois. Shadows Of The Dying Light, le morceau éponyme, est un titre de 7 minutes, épique et grandiose, avec un Stefan NYKVIST au mieux de sa forme .Le solo virevolte avec tellement de talent. J'oublie volontairement certains titres pour ne pas faire trop long, mais je pense que vous avez sans doute compris tout le plaisir que j'ai eu à écouter cet album qui est à écouter et réécouter, je vous assure ! L'album ne pouvait se terminer autrement qu'avec Throne Of Gold Part III – The Hidden Portal, une pièce maîtresse qui pèse de plus de 8 minutes. Ce format se rencontre très souvent chez les groupes de prog, mais ici, il n'y a ni changements de tempo, ni grandes envolées musicales très techniques, et je ne citerai personne, pour ne pas froisser. Le groupe fait ici la démonstration que l'on peut faire un long morceau, sans artifices, et en conservant l'attention de l'auditeur.

Voici un album qui ne souffre d'aucune faiblesse. Il vous prend à la gorge et ne vous lâche plus une seule seconde. C'est une oeuvre monumentale de plus d'une heure tout de même, avec des titres s'étalant entre pratiquement 5 et 8 minutes. Il y a dorénavant une signature SARAYASIGN sur la scène du Hard/Heavy international, c'est indéniable. Au risque de me répéter, je n'attends plus qu'une chose, c'est la sortie de leur quatrième album, histoire de finir en beauté cette aventure !

L'album sort le 31 octobre

One Last Cry : cliquez ici

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