Live report :
TRAGEDY + THE NIGHT FLIGHT ORCHESTRA MJC RILLIEUX-LA-PAPE (69)
(
TRAGEDY
, THE NIGHT FLIGHT ORCHESTRA
)
Date de publication : 03/02/2025
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Auteur : Rémifm
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Ce "live report" fut rédigé par Annick avec quelques suggestions de la part de Laurent. Qu'ils soient remerciés chaleureusement tous les deux !
L‘année 2025 commence en beauté pour les amateurs de Rock Mélodique/AOR/Hard FM. L’association locale Sounds Like Hell a décidé de programmer THE NIGHT FLIGHT ORCHESTRA avec TRAGEDY en première partie, à la MJC de Rillieux-La-Pape, ce vendredi 31 Janvier. Le concert affiche complet avec un public dont l’âge s’étend de 22 ans (après consultation) jusqu’à la soixantaine. C'est à Tragedy (All Metal Tribute Band to BEE GEES and beyond !) d’ouvrir le bal dont le répertoire est composé de reprises de titres disco/ funk à la sauce métal. Ce quintet États Uniens est clairement ici pour le fun et mettre de l’ambiance. On sent que techniquement les musiciens sont aguerris et ont fait leur armes dans des groupes précédents. Les musicos ne se prennent clairement pas au sérieux et c'est ça qui fait du bien, on se demande si on ne rêve pas en voyant ces vieux briscards s’époumoner sur de vieux titres bien mièvres comme Grease, It’s Raining Men ou How Deep Is Your Love... Lle contraste est saisissant et ça marche parce qu’ ils n’ont pas peur du ridicule, on y va avec eux… Le public ne s’y est pas trompé en reprenant en chœur ces titres emblématiques des années 80. Bref, TRAGEDY nous a bien chauffé avant l’arrivée des musiciens de THE NIGHT FLIGHT ORCHESTRA. Et de trois ! Après leur venue en 2018 à Décines et au CCO en 2020, voici la troisième salle lyonnaise ou le groupe va délivrer ses classiques et nous faire découvrir son dernier album sorti le jour même, Give Us The Moon. (cliquez ici) Le décor est sobre avec deux petits palmiers lumineux posés sur les amplis et une bouteille de champagne accompagnée des verres pour les charmantes hôtesses/ choristes. Le groupe arrive : les choristes à droite devant la scène avec le bassiste, le chanteur au milieu, le guitariste soliste à droite, le claviériste en arrière plan avec le batteur et le guitariste rythmique caché à droite. Le groupe nous fait découvrir un premier titre, Stratus, qui a une influence eighties à la SURVIVOR, ASIA… Le titre passe bien auprès du public déjà conquis. Les musiciens sont bien rodés et le nouveau guitariste, Rasmus EHRNBORN, apporte un son légèrement plus métal que feu son prédécesseur, David ANDERSSON. (Rip) Le chanteur a plus de facilité à monter dans les aigus que dans les précédant shows auxquels nous avons pu assister. Sans temps mort le groupe enchaîne avec California Morning puis Shooting Velvet. ‘’Did you bring your dancing shoes‘’ ? demande Bjorn au public. On repart sur des titres de précédents albums comme Domino et Gemini où le public n’hésite pas à chanter et à danser. Cosmic Tide, un des nouveaux titres, nous renvoie dans les eighties, puis vient Paloma, hommage du chanteur à une hôtesse de l’air dont l’histoire l’a touché. On enchaîne avec Satellite, Divinyls, Transmission et Can’t Be That Bad. Puis l’ambiance se fait plus émouvante et le groupe entame Transatlantic Blues, titre issu du premier LP du groupe, écrit par le regrettéDavid ANDERSSON, auquel Bjorn rend hommage. Suite à cette parenthèse arrive Burn For Me afin de clôturer le set. Le groupe revient ensuite pour le rappel avec White Jeans, Way To Spend The Night et pour terminer West Ruth Avenue avec sa traditionnelle chenille géante dans la fosse. Pour conclure, chacun repart avec le sourire aux lèvres, le T- shirt, le pins ou le cd (vinyle pour les puristes) dédicacé des artistes. On ne se lasse décidément pas de ce groupe qui nous réchauffe les cœurs par cette dernière nuit froide de janvier.
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