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galerie photos
MOTORHEAD à Paris (Zénith, le 21 Novembre 2011) ( MOTORHEAD )
Date de prise de vue :  21/11/2011
Lieu :  Pazis, le Zénith
Photographe :  Metalmp
Date de publication : 25/11/2011
Catégorie : Concert
Alors que VULCAIN (que l'on retrouvera au Divan Du Monde le 9 décembre) était pressenti pour ouvrir sur les dates françaises de MOTORHEAD, l’honneur est finalement revenu aux enragés de NO ONE IS INNOCENT. Le groupe investi la scène à 20h00 et délivre son explosif Hard Core revendicatif et révolutionnaire pendant une demi heure. Si l’énergie est là, si les premiers rangs sont attentifs, je me rends compte, en arpentant ce Zénith (à taille réduite) pas encore plein que l’accès aux bars est plus difficile… Oui, la musique des NO ONE est de celles qui chauffent le public. Seulement, celui de MOTORHEAD est plus sensible au Rock’n’roll basique qu’aux mélanges de genre. Je ne suis pas sensible à ces déflagrations, quand bien même chanteur et guitariste affichent une forme extraordinaire et un professionnalisme (étant donné l’ancienneté du groupe, c’est heureux) à toute épreuve.

Setlist NO ONE IS INNOCENT : ?

Soyons clair: voici des années que je n’ai pas vu MOTORHEAD live. Ce que je pouvais lire au sujet des prestations du trio avait, il n’y a pas si longtemps, de quoi ne pas m’encourager : une setlist sans risque, un temps de jeu limité… Mais il semblait que depuis quelques années Lemmy et sa bande aient offert de vraies prestations aux nombreux Motörheadbangers. Des shows de plus de 90’ et de nouveaux titres efficaces ont ainsi permis groupe de regagner son statut de légende et Lemmy celui d'icône du Rock… Bref, tout comme les quelques 4.500 spectateurs présents, c’est assez impatient que j’attends le trio ce soir.

Lorsque les lumières s’éteignent à 21h05, la clameur qui s’élève du public se transforme en un cri de satisfaction non contenu. Dans l’obscurité se dessinent les silhouettes de Phil CAMPBELL et de Lemmy qui, tranquillement, prennent position sur scène. Le public explose dès les sirènes annonciatrices de Bomber, rapidement suivi de Damage Case.
Vient alors I Know How To Die, premier extrait de The World Is Yours, dernier album en date de MOTORHEAD auquel s’enchaînent Stay Clean et Metropolis. Visiblement, le trio opte pour la sécurité des anciens et légendaires morceaux, ceux qui ont construit la légende. C'est en tout cas ce que suggère le fait de ne commencer à défendre son dernier opus qu'avec le quatrième morceau... Après avoir fait, autre grand classique des formations Rock, hurler le public aussi fort que possible, le groupe nous offre Over The Top et One Night Stand. Lemmy et Mikkey DEE laissent Phil seul sur scène interpreter (déjà) son solo de guitare, nimbé de simples éclairages blancs. The Chase Is Better Than The Catch précède ensuite un dynamique Get Back In Line, titre fortement approprié… Car on a l’impression que, en dehors des éclairages qui animent cette soirée, rien ne se passe sur scène. Lemmy quitte son micro lorsqu’il n’en a pas besoin, tandis que Phil se déplace tranquillement sur scène sans véritable motivation semble-t-il. Oh, certes, le contact avec le public est aisé, la communication fréquente, mais est-ce suffisant ? Seul le solo de batterie réveille quelque peu la foule, grâce a d’impressionnants jets de fumée et quelques jets verticaux de baguettes dont le tournoiement dans la lumière donne un effet stoboscopique.
La fin du concert relève cependant un peu le niveau général : Orgasmatron, pendant lequel la scène est de nouveau nappée d’éclairages verts, Going To Brazil, toujours aussi efficace, Killed By Death et Iron Fist viennent terminer la prestation de ce soir. Oui, MOTORHEAD table incontestablement sur ses classiques avant de quitter la scène.
Le rappel du public, en comparaison au temps joué jusque là, est long et le groupe réapparait avec Whorehouse Blues. Revenir avec ce titre blues me surprend, mais ce n’est pas tout. MOTORHEAD parvient à redéchaîner le public avec Ace Of Spades, à l’issue duquel Lemmy présente les musiciens « parce que c’est peut-être la première fois que certains d’entre vous voient MOTORHEAD live ». Overkill vient conclure ce concert qui, au final, me laisse un arrière goût légèrement amer : si certains morceaux se suffisent à eux-mêmes, j’ai du mal à comprendre qu’une telle formation se permette de jouer moins d’une heure trente. Car, oui, les lumières se rallument à 22h30. Faites le calcul : une heure et vingt cinq minutes… Et pour le coup, le rapport qualité prix ne penche pas en faveur du consommateur. Il s'agit de la plus courte prestation à laquelle j'ai assisté depuis le début de cette année. Lemmy est inusable ? Sans doute. Mais le public peut se lasser. 17 titres interprétés dont 12 classiques des années 80, et deux solos... Plus de risque et de pêche seraient bienvenus, Messieurs. Car au-delà de la musique, MOTORHEAD, c'est une attitude, un art de vivre et le trio aurait ce soir pu, aurait du mieux tenir son rang.

Setlist MOTORHEAD: Bomber, Damage Case, I Know How To Die, Stay Clean, Metropolis, Over The Top, One Night Stand, Solo guitare, The Chase Is Better Than The Catch, Get Back In Line, The One To Sing The Blues/Solo batterie, Orgasmatron, Going To Brazil, Killed By Death, Iron Fist. Rappel: Whorehouse Blues, Ace Of Spades, Overkill
COMMENTAIRES DES LECTEURS Vos commentaires, vos remarques, vos impressions sur la galerie
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Rémifm Le vendredi 25 novembre 2011
Jeudi soir (24 Novembre), au Petit Journal de Canal +, il y avait un reportage sur la venue du groupe à Paris... Peut-être toujours dispo sur le site de Canal + ? Tchuss
Phiphi Le vendredi 25 novembre 2011
Une fois de plus, je suis d'accord avec ta critique MP : No One Is Innocent n'avait pas grand chose à faire en première partie de Motörhead (et puis je n'aime déjà pas des masses Noir Désir, alors la copie...). Quant à Lemmy, il donne de plus en plus l'impression de bosser à la Poste, avec des sets paresseux et des durées de concert de plus en plus courtes (impression que j'avais déjà eue à la Hellfest). A mettre en parallèle avec Scorpions, du même âge et qui ont joué presque deux heures. La légende serait-elle en train de s'éteindre ? Ne serait-il pas l'heure d’arrêter avant le déclin ?
Commentaire de metalmp : Bien. Merci encore Phiphi. Je ne suis donc pas seul dans ce cas. Nous sommes même en accord avec Hemoragy (ont les membres nont "jamais été aussi décus"). Cette fois, les absents ont sans doute bien fait de répéter.
Je n'ai malheureusement pas pu voir Scorpions, mais les retours de Paris et Lyon sont plus que positifs.
Rémifm Le vendredi 25 novembre 2011
Hey man, je t'ai pas vu au Petit Journal hier soir !!! Un peu court le show mais dis-moi, z'ont quel âge ces zicos ??? C'est pas comme SCORPIONS avec leur batteur plus jeune (y'a pas que l'âge à mon avis !) qui peut tenir la scène 20 minutes avec 3 fois rien pendant que les plus âgés se reposent !!! Tchuss et merci pour ce report man !
Commentaire de metalmp : Euh... C'est peut-être mon âge, mais j'ai pas saisi le Petit Journal...
Sincèrement, je ne crois pas que l'âge soit une raison sufisamment bonne pour expliquer le manque de pêche. ACCEPT, HELLOWEEN, SAXON, MAIDEN ne sont pas des p'tits jeunes non plus, bien qu'âgés de 10 années de moins que Lemmy. Pourtant, ils ont tous offert de superbes prestations en France cette année. Même PRIEST, dont certains musiciens sont plus âgés que Phil et Mikkey, ou Alice COOPER en début de mois ont proposé des spectacles hauts en couleurs et ont fait dix fois mieux.
Nan, l'âge n'a rien à voir.
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