KANSAS - The absence of presence
Style : Hard Rock
Support :
CD
- Année : 2020
Provenance du disque : Acheté
9titre(s) - 47minute(s)
Site(s) Internet :
KANSAS FACEBOOK KANSAS WEBSITE
Label(s) :
Inside Out
|
(18/20)
Date de publication : 25/07/2020
|
|
Le retour flamboyant du grand kansas !
|
C'est pour moi un immense honneur de pouvoir chroniquer ce nouvel album des légendaires KANSAS. Ce groupe représente beaucoup de choses pour moi. C'est d'abord ces concerts géants qui remplissaient les stades en Amérique du Nord et ces tournées folles en Europe et au Japon. C'est aussi les hits comme Carry On Wayward Son en 1976 N° 11 aux USA et cette ballade fantastique qu'est Dust In The Wind en 1978 (N° 6). KANSAS c'est Point Of Know Return sorti en 1977 que j'ai écouté des milliers de fois. Un chef-d’œuvre de rock progressif avec ce qu'il faut d'influence du hard rock de l'époque pour transmettre une énergie moderne. KANSAS aura ensuite une discographie plus AOR et agressive avec John ELEFANTE avec Vinyl Confessions et Drastic Measure. Le retour de l'emblématique chanteur Steve WALSH en 1986 sur Power ne fera pas disparaître cette attirance des musiciens pour l'AOR et le hard FM. Sur le méconnu In The Spirit Of Things en 1988 un titre comme One Man, One Heart écrit par Mark SPIRO et Dann HUFF est un hit absolu comme l'était Play The Game Tonight en 1982 (N° 17 USA). Pour en revenir au fabuleux vocaliste qu'est Steve WALSH, il fait partie de la renommée mondiale et de la reconnaissance incroyable du groupe américain. Je ne m'étendrai pas sur ses participations aux STREETS avec Mike SLAMER dans les années quatre vingt ou sur son album solo Black Butterfly en 2017 qui sont de pures merveilles. KANSAS, ce sont des albums multi platines comme Leftoverture ou le Best Of et ce double live grandiose qu'est Two For The Show. En tout ce sont plus de 15,5 millions d'albums écoulés aux États Unis. Ce sont également tous ces beaux vinyles et ces pochettes travaillées au graphisme séducteur. Mais depuis les années 2000 et après le départ de Steve WALSH en 2014, les américains marquaient le pas et sont retombés dans un anonymat bien loin des lustres du passé. En 2016 avec The Prelude Implicit et un nouveau chanteur Ronnie PLATT (ex ARRA, SHOOTING STAR), KANSASretrouve les charts internationaux (N° 41 USA, N° 23 Allemagne...) L'accueil des critiques et du public est très positif. KANSAS a son lot de fidèles et personne ne les a oublié. J'ai donc guetté et attendu la sortie de ce The Absence Of Presence en tant que fan inconditionnel des débuts. Les trois premiers extraits étant très engageant, me voilà avec dans les mains une belle pochette qui augure du meilleur. Même s'il ne reste que Phil EHART (batterie) et Richard WILLIAMS (guitare) du premier album paru en 1976, les musiciens qui complètent KANSAS sont des « pointures ». Un Billy GREER (basse), qui fait partie de SEVENTH KEY (avec Mike SLAMER), le violoncelliste et guitariste David RAGSDALE qui a participé à des sessions sur des albums de QUEENSRŸCHE, John ELEFANTE ou SPOCK'S BEARD, le clavier, compositeur Tom BRISLIN (YES, MEAT LOAF) en sont les plus connus. Autre "nouveau" personnage important dans le renouveau de KANSAS, Zak RIZVI (guitare, composition et production). D'ailleurs c'est lui qui a écrit la musique de The Absence Of Presence (paroles BRISLIN/EHART). Un titre charmeur bien dans l'univers progressif et symphonique du groupe. Huit minutes exaltantes avec de beaux changements d'atmosphères. Deux, trois notes de piano marquantes, le violon comme pierre angulaire et ce soucis de la mélodie qui garde toujours un côté mélancolique. Throwing Mountains part sur des bases d'un mélange de hard rock et de progressif. C'est plus puissant c'est sûr ! Un bon solo tranchant vient conforter mon propos. J'aime beaucoup la voix de Ronnie PLATT. Je crois qu'il remplace brillamment Steve WALSH, même si remplacer un tel musicien est impossible. Parfois je lui trouve des intonations qui me le rappelle. Sur Jets Overhead à la rythmique plus soutenue, ses lignes de chant sont magnifiques. L'instrumental et nerveux Propulsion est sublime, même trop court à mon goût. Piano, voix débutent Memories Down The Line ou la voix de Ronnie PLATT fait encore des merveilles. La sensualité est là. La mélodie monte en intensité, le lyrisme gagne la composition entre le violon et la guitare. Je retrouve la magie du KANSAS des débuts. Un Circus Of Illusion me propulse vers les Leftoverture ou Point Of Know Return. Le refrain bien AOR est plus que convaincant. Du pur, du grand KANSAS ! Le violon introduit un Animals On The Roof qui est plus emprunt de nostalgie seventies. Ceci n'empêche en rien cette fraîcheur créatrice et entraînante d'envahir mon esprit. La semie ballade Never est élégante, lancinante, sans cette noirceur que pourrait engendrer une telle composition. Tout simplement belle ! The Song The River Sang est chanté par Tom BRISLIN. Un morceau passionnant, gai, joyeux, avec des breaks séduisants entre guitares, violons et claviers. La fin avec ses solos aériens lui donne des airs à la PINK FLOYD. Palpitant de bout en bout comme cet album ingénieux, frais, sensible qui me ramène aux grandes heures de KANSAS. L'étincelle créatrice grâce en partie au renouveau de ses membres est revenue. Tout cela est consolidé par des fidèles du groupe comme le célèbre Jeff GLIXMAN (MAGNUM, KISS, GARY MOORE, YNGWIE MALMSTEEN) qui s'est encore occupé du mixage et du mastering. Après PINNACLE POINT de Jérôme MAZZA, voilà KANSAS qui redonne ses lettres de noblesse au rock progressif. Un album qui va enchanter tous les fans de ce groupe mythique comme moi. Alors vous savez ce qu'il vous reste à faire ? KANSAS est de retour, ne loupez pas cet album ! Nota : pour le moment l'album est classé N°7 en Allemagne, N° 51 Suède, N° 50 Pays bas, N° 39 Écosse, N° 44 Belgique...
Throwing Mountains : cliquez ici
Jets Overhead : cliquez ici
Memories Down The Line : cliquez ici
|
|
|
|