Français
Accueil
Association
Liens
Livre d'or
Contacts
Login:
Passe:
S'inscrire gratuitement
Votre panier est vide
0 article
Valider votre panier
Chroniques
Futures Stars
Galeries Photos
Dossiers
DEMONTAGE
- Principal extinction
Style
:
Metal
Support
: CD -
Année
: 2010
Provenance du disque
: Reçu du label
6titre(s) - 46minute(s)
Site(s) Internet
:
DEMONTAGE MYSPACE
Label(s)
:
Shadow Kingdom
(14/20)
Auteur :
Alain
Date de publication
: 09/03/2010
Démon sans âge
Après un premier album,
Sacrilege 'n Miscreancy
, sorti en 2006 chez
Unsung Heroes records
, le trio canadien
DEMONTAGE
remet le couvert chez
Shadow Kingdom
.
Avant de détailler quelque peu les six compositions comprises dans cet album, il faut aborder la question du son. On ne sait pas si le son résulte d’un choix conscient et assumé du groupe ou s’il traduit un manque de moyens drastique. La prise de son s’avère très live, très brute, sans fioriture aucune ; chaque élément semble constamment lutter pour émerger, à tel point qu’on se demande si mixage il y a eu. Les vocaux sont ainsi engloutis, la batterie émet des sons pétaradants et les guitares doivent se contenter d’un rendu très aigrelet. Le tout rend l’écoute objective assez difficile. Pour autant, n’étant pas un fan absolu des productions millimétrées et trop cliniques de nos jours et appréciant les productions à l’arrache de groupes comme
MANILLA ROAD
,
CIRITH UNGOL
, voire
VENOM
et
DESTRUCTION
(sans parler d’un bon nombre de formations obscures de la
New Wave of British Heavy Metal
), j’avoue que le son global de
The Principal Extinction
ne manque pas d’un certain charme typiquement
underground
. Cela dit,
DEMONTAGE
pourrait à l’avenir largement améliorer le rendu de ses compositions en conservant l’aspect brut et sauvage mais en améliorant au moins le mixage.
Entourage of Demons Dances
et
Accursed Saboteur
ouvrent le bal avec un
Heavy Metal
très marqué par les années 80, avec de très fortes influences
Speed
et
Thrash
des premiers temps : section rythmique galopante sur des tempi effrénés, riffs saccadés et acérés, avec un chant rauque rappelant par instants les éructations sauvages d’un
Cronos
(
VENOM
) ou d’un
Schmier
des débuts (
DESTRUCTION
de l’époque
Eternal Devastation
).
Les choses se font plus nuancées avec l’intro calme à la guitare acoustique et aux claviers de
The Principal Extinction
(la chanson) qui embraye sur un tempo plus modéré, avant que l’on retrouve les riffs frénétiques et de bonnes accélérations, le tout sur plus de huit minutes. Les ruptures rythmiques sont nombreuses et relance la tension tout au long des huit minutes et quelques de ce titre efficace.
The Malignant Paradigm
a beau s’ouvrir de manière très
Heavy
, la rythmique a tôt fait de s’emballer et les vocaux se font tour à tour quasi-
Death
et
Black
, pour un résultat particulièrement intense.
Etendant son propos sur plus de sept minutes,
Satan of Self (The Warrior)... & Seer of Truths (The Conjurer)
adopte une approche plus constrastée et plus épique : quel panache ! On tient là à la fois le meilleur morceau de l’album et l’illustration de la facette du groupe la plus attachante. Personnellement, j’inciterais le groupe à poursuivre dans cette voie.
L’introduction de
A Thousand Dooms
est plus qu’un hommage au morceau
Black Sabbath
de notre père à tous (bruitage de pluie inclus). Après quoi, une bonne séquence bourrinage ravage tout sur son passage. En cours de route, un arrangement d’orgue intervient de manière incongrue et étrange. Après huit minutes de pilonage, le morceau se clôt par presque deux minutes de bruitages de tempête, comme si le groupe voulait nous signifier qu’après son passage, la désolation régnait...
Au moment du bilan, on est un brin circonspect. La personnalité de
DEMONTAGE
tient à la fois à ses qualités (tenter la fusion du
Heavy Metal
classique des années 80, du
Black Metal
de la même décennie, d’influences
Death Metal
) et à ses défauts (le son, l’agencement parfois pas assez abouti des différents genres et séquences). Après tout, les fans de
Black Metal
ont bien le droit de vénérer des formations obscures sortant des productions ultra-artisanales : pourquoi les fans de
Heavy Metal
très
underground
ne pourraient-ils pas s’adonner au même plaisir pervers ?
COMMENTAIRES DES LECTEURS
Vos commentaires, vos remarques, vos impressions sur la chronique et sur l'album
Pour pouvoir écrire un commentaire, il faut être inscrit en tant que membre et s'être identifié
(Gratuit) Devenir membre de METAL INTEGRAL
Personne n'a encore commenté cette chronique.
Actions possibles sur la chronique
Enregistrer la chronique au format .PDF
Afficher la version imprimable de la chronique
Envoyer la chronique par email
Ecrire un commentaire
Poser une question sur la chronique
Signaler une erreur
Fermer
ENVOYER PAR EMAIL.
Vous souhaitez envoyer la chronique à un ami ou à vous même
Saisissez les informations demandées puis cliquez sur valider
Votre nom/prénom ou pseudonyme
Adresse email pour l'envoi de la chronique
Chroniques du même style
DOWN
Down 4 part 2
THUNDERSTONE
Veterans of the universe
EL ROYCE
Rise again
DUSK OF DELUSION
Corollarian robotic system [co.ro.sys]
ELYOSE
Ipso facto
Chroniques du même auteur
ASH AND COAL
Legacy
PAUL CHAIN
Violet art of improvisation
STONELAKE
Marching on timeless tales
IL ROVESCIO DELLA MEDAGLIA
Contaminazione 2.0
SCANNER
The galactos tapes
© www.metal-integral.com v2.5 / Planète Music Association (loi 1901) /
Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par