|
Œuvre exquise à multiples facettes ...
|
L’Opéra Métal selon Tobias SAMMET n’est autre que le projet AVANTASIA. Engagé en 2001, ce concept est une représentation musicale de son créateur. En effet, le jeune musicien dévoile ses secrètes pensées à travers une musique riche et variée, où sont invités des ténors de la scène Hard-Rock, Métal. D’abord dévoilé sous les deux volets Metal Opera entre 2001 et 2002, suivi par les deux chapitres Lost In Space en 2007 et l’opus The Scarecrow en 2008, la saga prend fin en 2010 par l’apparition des albums Angel Of Babylon et The Wicked Symphony. Ce doublon complète une trilogie entamée sur l’opus The Scarecrow, selon l’initiateur de AVANTASIA, relatant les méandres d’un épouvantail et sa quête de compréhension de l’être humain.
Je n’ai pas eu à souffrir d’un dilemme, à savoir lequel des deux disques allais-je choisir : je n’ai trouvé en magasin que Angel Of Babylon. Séduit par le premier acte The Scarecrow, j’ai sauté sur l’occasion. La patience est de mise pour celle ou celui désireux de contempler et saisir correctement l’œuvre de Tobias SAMMET. Une écoute ne suffit pas à capter l’essence de l’album. D’ailleurs, une seconde écoute ne suffit pas non-plus. Se munir du livret m’a été nécessaire, suivant pas à pas le cheminement du musicien. Une majeure partie de l’œuvre a retenu mon attention dont : -Angel Of Babylon (Tobias SAMMET et Jorn LANDE au chant, Jen JOHANSSON au clavier, Sascha PAETH à la guitare et Alex HOLZWARTH à la batterie) : un titre léger et coloré, à saveur Métal Mélodique, prenant son envol lors des refrains. -Your Love Is Evil (Tobias SAMMET au chant, Sascha PAETH et Olivier HARTMANN aux guitares, Alex HOLZWARTH à la batterie) : un morceau de Hard-Rock Mélodique entêtant, brillamment exécuté néanmoins sans grosse prise de risque. -Death Is Just A Feeling (Tobias SAMMET à la basse-chant et Jon OLIVIA au chant, Miro RODENBERG au clavier, Sascha PAETH à la guitare et Felix BOHNKE à la batterie) : à la fois diabolique et harmonieux, ce titre fait la part belle à l’album. L’une des meilleures compositions à mon sens. -Ratt Race (Tobias SAMMET à la basse-chant et Jorn LANDE au chant, Bruce KULICK à la guitare leader, Sascha PAETH à la guitare rythmique et Eric SINGER à la batterie) : EDGUY n’aurait pas à rougir, si d’aventure quelqu’un s’amusait à comparer ce morceau à quelques une de ses œuvres. Il s’agit d’une composition orientée Heavy-Rock Mélodique. -Down In The Dark (Tobias SAMMET à la basse-chant et Jorn LANDE au chant, Sascha PAETH à la guitare et Felix BONHKE à la batterie) : la lenteur s’impose sur cette sublime chanson, n’excluant aucunement l’aspect mélodique. -Blowing Out The Flame (Tobias SAMMET à la basse-chant, Sascha PAETH à la guitare-piano-orchestration et Eric SINGER à la batterie) : sortez mouchoirs, délectez-vous d’un instant de tendresse et pure grâce, entrecoupé d’un solo brillamment exécuté par Sascha PAETH et déversant un merveilleux flot de notes. -Symphony Of Life (Tobias SAMMET à la basse et Cloudy YANG au chant, Sascha PAETH à la guitare-clavier et Felix BONHKE à la batterie) : l’ambiance est oppressante, sans doute d’une part par l'approche instrumentale sombre, d’autre part par la prestation vocale de dame Cloudy YANG. -Alone I Remember (Tobias SAMMET à la basse-clavier-chant et Jorn LANDE au chant, Simon RODENBERG à l’orgue, Sascha PAETH à la guitare et Eric SINGER à la batterie) : les jours heureux de EDGUY sont de retour à travers ce morceau foncièrement Hard-Rock Mélodique. -Promised Land (Tobias SAMMET à la basse-chant et Jorn LANDE au chant, Miro RODENBERG au clavier, Sascha PAETH et Henjo RICHTER aux guitares et Eric SINGER à la batterie) : bis repetita – jumeau de Ratt Race, en plus couillu à mes yeux. -Journey To Arcadia (Tobias SAMMET à la basse-chant, Jorn LANDE - Bob CATLEY – Russel ALLEN au chant, Miro RODENBERG à l’orchestration, Sascha PAETH et Bruce KULICK aux guitares et Alex HOLZWARTH à la batterie) : légèreté, gaieté et tristesse se rejoignent sur ce final. Le voyage s’achève ainsi. « Ils s’aimèrent, se marièrent et eurent beaucoup d’enfants » me semble l’idée générale qui en ressort. Un petit pincement au cœur : est-ce véritablement la fin ? Oui.
Angel Of Babylon est une œuvre exquise à multiples facettes.
|
|
|
|