BORDURE - Nevroses
Style : Metal
Support :
CD
- Année : 2017
Provenance du disque : Reçu du groupe
6titre(s) - 21minute(s)
Site(s) Internet :
BORDURE FACEBOOK
Label(s) :
Auto Production
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(15/20)
Date de publication : 07/05/2017
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A travers nevroses, un univers musical extrêmement personnel à découvrir !
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Si les valeurs symboliques de la rose représentent, entre autres, l’amour, la beauté, la virginité ou la liesse, le jeune quartet lillois BORDURE a quant à lui choisi cette fleur pour orner son premier EP, exprimant ainsi ces Nevroses à travers 6 compositions. Autoproduites de belle manière, réalisées en « do it yourself », elles nous entraînent dans un univers musical extrêmement personnel, qualifié de « mélange psychédélique des émotions et influences du groupe, naviguant entre mathrock et postharcore ». Et font références à INCUBUS, ARCHITECTS, NOVELIST, SAOSIN, BEING AS AN OCEAN… Et je pense aussi aux Anglais de THE ONE HUNDRED. Autre référence aussi, le groupe lillois ORIGAMI GEIJUTSU et son album The Hibakusha Haikus. Et dont son guitariste Franck assure (logiquement ?) la promotion (et seconde guitare en live) de Nevroses.
Nevroses, donc… Le monde sonore et créatif de Nahid (batterie), Mathieu (basse), Gwen (guitares) et Elie (chant) ne laisse pas indifférent (même si j’avoue pour ma part peu fréquenter ce type de musique…). D’une grande richesse, alliant metalcore, hardcore, ambiances groovy funky / jazzy (Cabin Fever, Test 9), effleurant le rap (Chinese Ghosts avec le chant « clair » d’un invité, Franck F. DA SILVA de A TIME TO HOPE), la musique du groupe est tout simplement fraîche, vive, passionnée… et progressive. Animée par une technique pointue sans jamais être repoussante et hermétique, elle semble libre et s’affranchit de toutes contraintes, laissant les idées s’assembler tout en jouant avec un canevas mélodique réjouissant (principalement porté par les guitares). Reste le chant, qui sans vraiment être hurlé / screamé, partage son mal-être (ou sa bordure, état limite en psychologie) à travers des vocaux crispés, écorchés, déchirés. Avis et ressenti personnels, je pense qu’Elie aurait pu alterner voix claire (que je sens poindre parfois à la surface d’une ligne de chant) et voix « screamé », amenant ainsi une bouffée d’oxygène au chant et un supplément d’âme et d’émotions aux atmosphères développées. Réflexions cependant qui n’empêchent aucunement d’apprécier ce premier EP, travaillé au corps, technique et homogène.
Cabin Fever : cliquez ici
Nevroses : 01 : Intro – 02 : Fields – 03 : Cabin Fever – 04 : Test 9 – 05 : Chinese Ghosts – 06 : Tear Gas
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