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Chronique
HOODED PRIEST - The hour be none

Style : Dark / Gothic / Doom / Stoner
Support :  MP3 - Année : 2017
Provenance du disque : Reçu du label
6titre(s) - 46minute(s)

Site(s) Internet : 
HOODED PRIEST WEBSITE
HOODED PRIEST FACEBOOK
HOODED PRIEST MYSPACE 

Label(s) :
I Hate
 (17/20)

Auteur : Alain
Date de publication : 27/12/2017
Mutation doom
En 2010, le premier album de HOODED PRIEST, Devil Worship Reckoning (relire la chronique : cliquez ici), avait fait une très favorable impression, avec son Heavy Metal ténébreux, fortement teinté de Doom. Puis, plus rien, à l'exception d'un EP trois titres, These Skies Must Break, confidentiellement auto produit en 2016. Ce laps de temps pour le moins conséquent entre les deux albums a permis au groupe d'évoluer vers un univers plus franchement Doom encore.

Tous les ingrédients définissant le Doom Metal traditionnel sont ici mis en œuvre : des tempos lents, des rythmiques lourdes à souhait, des riffs basiques et charbonneux, des ambiances glauques et sépulcrales. Bien que cela ne constitue pas un exercice incontournable dans le genre, HOODED PRIEST a de plus fait le choix de proposer des compositions très majoritairement longues (un titre à plus de huit minutes, deux dépassant les neuf minutes et enfin Locust Reaper culminant à 10'32). Si l'on excepte la double introduction instrumentale Dolen - Exiting The Real, seul le morceau Herod Again s'inscrit dans une certaine normalité avec ses 6'38. Ces longs formats permettent au groupe d'installer ses ambiances, de varier les séquences, voire de jouer sur des variations de tempos, quelques accélérations relatives se glissant parfois.

Si l'instrumentation demeure volontairement sinistre et austère, le chant de Luther VELDMARK se charge d'apporter de l'animation. Sans cris ni grondements, sans envolées lyriques ni singeries d'opérette, le vocaliste barbu incarne ses textes en modulant ses lignes de chant, en passant d'un registre clair, un brin emphatique (un peu à la Glenn DANZIG ou à la Robert LOWE de SOLITUDE AETURNUS, ex-CANDLEMASS) à des intonations plus rauques, presque colériques. L'homme semble en proie à des émotions irrépressibles, qu'il murmure, éructe ou tente de maîtriser. Il en résulte une tension constante et une théâtralité de bon aloi qui transcendent littéralement l'album.

Ajoutez à cela quelques arrangements (orgue d'église, pleurs d'enfant, dialogues de films) d'autant plus marquants qu'ils sont utilisés avec parcimonie, et vous obtenez un album certes austère, granitique et désolé, mais surtout une œuvre palpitante dans sa noirceur même.

Teaser vidéo de l'album cliquez ici et vidéo de Locust Reaper cliquez ici
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