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Chronique
EMERALD - Restless souls

Style : Heavy Metal
Support :  MP3 - Année : 2019
Provenance du disque : Reçu du label
12titre(s) - 58minute(s)

Site(s) Internet : 
EMERALD WEBSITE
EMERALD MYSPACE 

Label(s) :
Rock Of Angels Records
 (17/20)

Auteur : 神の知恵
Date de publication : 18/11/2019
L'album de-la-mort-qui-décoiffe-ton-hamster-à-poil-long !!
Un lundi matin somme toute normale en cette cité où la pollution et l’indifférence étaient les maîtres mots. Il n’était pas encore huit heures, moment où tous les drôles acnéiques de l’agglomération étaient sensés avoir le cul posé sur une chaise vérolée de leurs salles de classe vieillissantes respectives. Au lieu de se préparer mentalement à une nouvelle semaine de cours rébarbatifs, les adolescents couvraient péniblement de long en large la cour de récréation de leurs déambulations erratiques à la recherche de quelque petit bonhomme jaune aux grandes oreilles répondant au nom ridiculement bête de Pikachu, les yeux rivés sur leurs téléphones à écran portatifs, comme à leur habitude. Certains parmi eux se retrouvèrent transformés en carlin, le pif aplati comme une génoise pas cuite, d’autres se prirent pour l’homme-canon, s’envoyant littéralement en l’air, la tête en avant après avoir trébuché sur l’arceau d’un porte-vélos. Puis, il y eût ceux qui, assis sagement sur leur cul d’intellos à deux francs-six sous, sortirent le nez de leur bouquin pour piquer un fou rire monumental, se foutant éperdument des cancrelats qui leur faisaient face tout en se vautrant joyeusement sur le bitume du terrain de basket. Beaucoup finirent à l’infirmerie, pas forcément pour mater leur soignante en blouse blanche, non pas qu’elle ne fût pas une bombasse avec sa longue crinière brune détachée qui flottait gracieusement lorsqu’elle bougea sa tête de côté pour enlever la mèche qui dissimulait une partie de son visage d’une incroyable finesse. Mais, personne ne réagit, comme si chaque patient fût prisonnier de son âme sans repos, de son esprit continuellement agité par les pixels qui défilèrent précédemment devant ses yeux d’un sidérant vide, comme si son existence avait été aspirée par un trou noir numérique d’une masse intense qui écrasait toute velléité de rébellion. Cet esclavage digital faisait des ravages depuis plusieurs années déjà, mais l’ampleur du problème ne faisait que croître de printemps en printemps, aucune force politique ni d’autorité publique ne cherchant à canaliser l’attention des jeunes dans des activités plus saines. Les pubères et leurs smartphones furent pourtant un spectacle effrayant, une monstrueuse vision de laquelle personne ne demandait à sortir, comme si seuls les super héros virtuels étaient importants, ceci au détriment des autres, bien tangibles qui peuplent notre planète dans ses quatre coins.

Cela dit, l’une des profs du collège, Vania de son prénom, enseignante de musique, refusa cet état de fait et décida de prendre fermement le taureau par les cornes. Elle se précipita ce midi-là dans la salle commune à tout le corps éducatif de l’établissement et interpella l’ensemble de ses collègues présent(e)s dans la pièce. Elle les prévint de son inquiétude face à cette situation se dégradant graduellement de jour en jour et leur demanda d’agir avec elle. Voulant éviter à la rockeuse bassiste un surcroît de boulot et une alopécie précoce, cinq courageux jeunes hommes se portèrent volontiers volontaires pour aider la belle dans son combat contre la Bête en l’intégrant dans leur collectif. Voilà, donc, Mace, Michael, Julien, Thomas et Al embarqués dans cette périlleuse aventure aux côtés de Vania, tous rassemblés en une Communauté de l’Emeraude. Leur mission, puisqu’ils l’avaient acceptée, porterait le nom de code Restless Souls, en référence aux zombies qui pullulaient frénétiquement quelque part, là, au-dehors, en quête de ces bonbecs irréels, pour lesquels les pauvres hères recouverts de boutons noirs et sapés en survêt’ de marque avaient un crush sucré, et de ce bestiaire fantastique qu’ils poursuivaient sans relâche jusqu’à épuisement de leur stock de poké balls bien débiles.

A peine leur journée terminée, les six acolytes se donnèrent rendez-vous le samedi pour une séance de réflexion autour de la manière de faire. Et le weekend arriva rapidement, les participants ayant chacun leur lot d’idées plus ou moins claires sur la façon d’atteindre la conscience des gens, de les éveiller à d’autres possibilités plus palpables. C’est après un long débat que le consensus survint. L’excitation s’empara des convives et la décision fût prise à l’unanimité, d’une part, de changer l’intitulé de leur Rassemblement de l’Emeraude en EMERALD, plus classe et plus simple à retenir, d’autre part, de s’atteler à la composition et l’écriture d’un album de heavy metal, seule voie efficiente pour secouer les pois chiches des décérébrés de la manette et les inciter au tilt de la délivrance.

Suivant cet échange, d’autres s’inscrivirent dans l’agenda, le temps d’imaginer et d’imbriquer les fragments d’idées diverses qui foisonnèrent dans les lobes frontaux individuels de nos quidams déterminés. Les plus nombreuses provenant des frangins Michael et Thomas VAUCHER, respectivement guitariste et claviériste du groupe. Normal, ces deux-là étant le noyau dur de la formation. Les autres ne furent, toutefois, pas en reste d’inspiration et proposèrent avidement leurs suggestions à la tête pensante.

Fort logiquement, les idées plaisant, le sextet booka quelques semaines dans un studio helvétique non loin de chez lui, à Ormalingen. Le Little Creek fût un endroit charmant pour mettre en boîte des compos toutes prêtes en novembre, puis de les mixer et masteriser un mois plus tard. Tout cela en compagnie d’un pas inconnu V.O. PULVER (GURD, PÄNZER, POLTERGEIST), déjà responsable du son sur l’une de ses précédentes productions, Unleashed (2012).

Ah bon ??!! Vous ne saviez pas ? Et bien, sachez qu’EMERALD n’était pas né de la dernière pluie. La troupe avait même 24 ans d’âge. Et a déjà tenté par le passé de botter les fesses des gameurs/ses invétéré(e)s avec plus ou moins de succès. Du coup, ce ne furent pas moins de sept gravures studio qui virent le jour précédemment entre 1999 et 2017, déjà très efficientes en terme de puissance et de musicalité.

Cette nouvelle rondelle ne dérogeait pas à la règle, puisque Restless Souls, inspirée par le monde environnant se virtualisant exponentiellement, fût du genre à dénoncer le goût malsain de l’Humanité, en particulier des plus jeunes, aux jeux vidéos et autres médias électroniques classés dans les NTIC ou, pour celles/ceulles/ceux d’entre vous qui êtes fâché(e)s avec les acronymes contemporains, Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication. Il s’agit des smartphones, tablettes et autres PC portables qui envahissent l’espace public et distillent des ondes plus ou moins nocives selon leur génération, la toute dernière, la 5G, étant la plus dangereuse pour la biodiversité dans son ensemble, notre espèce en faisant littéralement partie.

Outre cette alerte essentielle (Digital Slavery) à destination de la colonie d’élèves décérébrés grouillant dans toute la cité de Düdingen (ou Guin en français) située dans le canton de Fribourg voire dans n’importe quelle agglomération de la « Terre du Milieu », d’autres thématiques furent abordées, certaines pourtant typiques du power metal (Freakshow et son ballet de démons, Superhero, My Last Stand), d’autres plus épiques (Son Of Sam, Cad Goddeu, Revenge), le reste étant plutôt ancré dans des sujets plus « terre à terre » (Valley Of Death, The Wicked Force, The Restless Soul, Set Me Free, Heaven Falls Down).

Musicalement, cette huitième gravure tenait bien la route, avec un équilibre parfait entre un heavy mélodique, un power bombastique et une pointe thrashy pas piquée des vers. Petite faute de goût, cependant, avec Cad Goddeu reprenant quasiment note pour note la trame instrumentale de Last Of The Wilds de NIGHTWISH. Une erreur inacceptable et grossière quand on connaît le niveau des « petits » suisses. S’agissait-il d’un plagiat pur et simple ou d’un maladroit clin d’œil à l’œuvre tout aussi fournie des scandinaves ? D’autant que sur Valley Of Death, Mace s’égosillait à la manière d’un Kai HANSEN dans les passages les plus hauts perchés du refrain. Ce qui permettait de s’interroger sur le virage pris par nos chers « centristes », descendant cette fois-ci sur la pente dangereuse de la gammarayite, cette affection consistant en un recyclage de riffs ou de mélodies inventées par d’autres groupes et/ou artistes pour les imbriquer dans des morceaux « frankenstein » à l’aspect chaotique (voir les cinq dernières productions du canard chantant), voire même de se demander si ce n’était pas le premier hurleur de la Citrouille qui avait remplacé Mace au pied levé.

Une fois cela remarqué, le septième titre était plutôt agréable à l’oreille. Tout comme ses semblables présents sur le disque. Freakshow débutant par le bruit d’une horloge, tel un speedé Father Time de STRATOVARIUS (décidément, les vikings avaient la côté chez EMERALD !!), qui précéda une ligne de guitare acoustique secondée par les claviers de Thomas VAUCHER mimant des chants fantomatiques et une cloche sonnant minuit avant de sombrer totalement dans une atmosphère bien plus sombre, Mace hurlant à pleins poumons comme si sa vie en dépendait dans cette invasion démoniaque qu’il narrait avec fluidité, soutenu par une rythmique saccadée talentueusement interprétée par Vania TRUTTMANN et Al SPICHER, tandis que les guitaristes Michael VAUCHER et Julien MENTH firent sensation à l’aide de riffs costauds et de soli magistraux durant les 4/5ème de la compo d’ouverture. Exactement comme sur Valley Of Death, où le hard ou l’aor semblaient avoir possédé l’équipée sauvage. Tout comme une pointe de happy metal sautillant enrobée d’harmonies guitaristiques du plus bel effet. A contrario du premier single et, pour ma part, titre-phare de ce nouvel opus, j’ai nommé Digital Slavery qui, dans ses moments les plus intenses flirtait avec le thrash à l’allemande version KREATOR, tant dans les rythmiques syncopées ou frénétiques que les doubles-croches énervées à la six-cordes caractéristiques du sous-genre. Même si, toutefois, ce fût encore Mace qui se démarqua le plus avec un surprenant timbre éraillé à la Mille PETROZZA. Tandis que sur le morceau de choix Son Of Sam, ce furent plutôt les deux branleurs de manches qui se mirent littéralement en avant sur l’intégralité de la compo, tant sur les parties agressives que sur les passages plus calmes, lui conférant ainsi une pluralité dimensionnelle permettant à la chanson de gagner en tension à chaque pallier grimpé. Ce qui n’était pas tellement le cas sur My Final Stand, qui débutait plutôt tendrement, avec la ligne de basse féminine de Vania qui rappelait fortement les mésestimés Fortune Of War et Look For The Truth de MAIDEN, ainsi que le SCORPIONS millésimé des eighties, avant de se voir rejointe par une guitare lead typique à la Adrian SMITH (telle celle de l’intro de Déja Vu sur l’excellentissime Somewhere In Time), continuant sur du tapping rapide, la structure classique couplets/refrain s’accélérant au fur et à mesure que la chanson déroula son flot de mélodies à la PRETTY MAIDS, précédant, une nouvelle fois, la thrashy The Wicked Force, mélange savant de BRAINSTORM et KREATOR, toujours avec ce brin vocal nasillard à la Kai HANSEN, qui fût la marque de fabrique de Mace, et des grattes belliqueuses malgré les éclaircies mélodiques qui se profilèrent ponctuellement. Puis, soudainement, survint LA surprise de l’album, la nightwishienne Cad Goddeu, très copié/collé sur son segment instrumental à la cornemuse à partir de la première minute, tournant très vite à la mayonnaise rock ou pop metal, ralentissant considérablement le rythme de ce Restless Souls extrêmement varié, peut-être un peu trop hétérogène pour ne pas être lassant. Vint ensuite l’éponyme Restless Souls, prenant la forme d’une épopée mid-tempo, assez sombre, teintée d’un gothisme bienvenu illustré par le jeu de claviers de Frère Thomas et d’atmosphères spirites, oeuvres des deux six-cordistes, passés maîtres dans les duels de précision. Le tiercé de clôture n’étant pas en reste, c’est avec une belle power ballade personnifiée par Set Me Free que le sextet parvint à bouleverser son monde, comme si les âmes sans repos criaient leur soif de liberté afin qu’un Superhero en Rock’n’Roll Train vienne à leur rescousse. Oui, ce pénultième morceau fit à travers les mains de Vania un léger clin d’œil à l’AC/DC de la glace noire au démarrage, une mise en bouche sympathique qui se transforma en vinaigre hard rock aux super soli magistraux, révélant en même temps la maestria de Frère Michael et de son acolyte Julien. Bon Jovien sur la troisième minute avec un Mace au vocoder, tel un Richie SAMBORA de derrière les fagots, ce titre fit sensation avant que Al ne se lance dans une imitation de Scott TRAVIS visiblement enrôlé dans une troupe de speed metal à la EVIL INVADERS, vu la tronche de ce Heaven Falls Down lanterne rouge. Cela dit, comme l’insatiabilité semblait être de mise, les mercenaires helvètes rajoutèrent une belle cerise sur ce gâteau gourmand déjà bien entamé avec le traditionnel Revenge, bien meilleure piste que bon nombre de compos ayant été préalablement retenues sur le LP, et aurait mérité de figurer en lieu et place de l’infâme Cad Goddeu, par exemple.

Voilà, donc, la question à un million d’euros de Jean-Pierre Faucul : cet opus a-t-il réussi sa mission, à savoir botter le cul des smombies accrocs à leur 5G pour les réveiller et les intéresser à autre chose qu’à leurs écrans à lumière bleue néfaste pour la rétine et empêchant la production de mélatonine, l’hormone du sommeil, absente dans leur roupillon quotidien de neuf heures les poussant à se prendre pour des Dracula en culotte courte ? Je crois que cette remarque ne va pas plaire à Angus LEJEUNE... Bah, tant pis, qu’il vienne me voir avec sa Gibson pour en causer !! Même pas peur !!! Bref, pour en revenir à nos Shaun les moutons, il était assez compliqué de dire si oui ou non cette rondelle parvint à réduire d’au moins 20% l’addiction au portable des élèves de tous les établissements scolaires de leur canton, même si pour ma part, il fût plus qu’évident que cet album représentait un pas de géant dans l’efficience, bien plus que Reckoning Day, pour ne citer que lui, même si celui-ci fût, cependant, déjà bien costaud, notamment en terme de composition (la saga Burgundian Wars). Restless Souls ne fût, toutefois, pas exempt de défauts, bien au contraire, bien que ceux-ci restèrent plutôt discrets, exception faite de Cad Goddeu, trop gnangnan pour convenir à l’ensemble. Il apparût très clairement que ce furent surtout les chansons les plus heavy et dynamiques qui tirèrent le mieux leur épingle du jeu. D’ailleurs, ce fût ce dont se rendirent compte les pédagogues musiciens qui s’épanouirent plus joyeusement dans l’agressivité et la célérité. Du moins, ce fût l’impression qu’ils et elle donnèrent sur ce Restless Souls boosté aux amphétamines électriques, qui m’incita à me bouger le cul et à sortir de mes habitudes coutumières de connexion sur ma propre tablette tactile. Mieux encore, certain(e)s boutonneu(x)(ses) levèrent leur pif acnéique de leur iPhone et découvrirent avec stupeur leur monde tangible et coloré qui se présentait tout autour d’eux. Quelques-un(e)s firent même l’intense et épuisant effort de ne plus être perpétuellement scotché(e)s à leurs applications toutes plus ridicules les unes que les autres et d’ouvrir avec parcimonie ces pavés en papier que le commun des mortels appelait « livres », dans lesquels ils purent se plonger avec délice et laisser leur imagination vagabonder aux confins des circonvolutions de leur écorce cérébelleuse. Ce qui fît, irrémédiablement, gonfler leurs notes dans toutes les matières qu’auparavant iels snobèrent, trop occupé(e)s à s’abrutir à la vue d’insipides mondes virtuels. Par conséquent, à force de tapes dans le cul et dans les couilles (quoique cela ne marcha pas tellement pour les filles), à coups de manches de guitares ou de basse, voire de roulements de tambour avec les VicFirth Signature là où ça fait mal, les gonze(sse)s post-pubères finirent par sortir de leur carcan informatique et se ruèrent chez le libraire le plus proche grâce à la persévérance et la patience de nos camarades métalleux de l’éducation nationale musicale. Comme quoi, le heavy c’est pas de la merde en boîte, contrairement à la pensée générale qui estime que ses adeptes ont de la mélasse en lieu et place de la cervelle. De facto, Restless Souls fît faire un bon en avant à la troupe émeraude non seulement dans l’éducation des kids, mais aussi dans la carrière des six ménestrels, quand bien même, comme déjà expliqué précédemment, l’originalité ne fût pas de mise. Toutefois, ce n’était pas ce que le groupe rechercha avant tout. Cela dit, cet opus fit son effet pour célébrer les 20 ans de leur debut-album, l’ingénu Rebels Of Our Time. Que de chemin parcouru entre ces deux enregistrements studios, tant dans l’interprétation, que la composition ou la production !! Autant dire que cela ne les rajeunissait pas, ni votre narratrice préférée qui, du coup, vient de se trouver une nouvelle ride et un énième cheveu blanc. Pas cool ça !! Elle est désormais bonne pour la maison de retraite, le stéradent et les parties de Scrabble endiablées pendant les longues soirées d’hiver, confortablement installée dans un rocking chair, un plaid en laine synthétique sur son corps flétri, une tasse de camomille sur la table de chevet et la télévision bloquée sur Derrick... Bah, pas grave ! Elle aura au moins la jouissance d’une retraite à taux plein pendant qu’elle existe encore... Trêve de blablas de centenaire sénile, les petits suisses (et une suissesse) sortirent là leur pot de yaourt révolutionnaire, leur extraordinaire dessert végétal (bah oui, avec la couleur de la pochette, y a plein de chlorophylle) qui fit mouche à tous points de vue, même sans jumelles. Il ne s’agissait pas de la plus exceptionnelle sortie qui fût en 2019, mais elle permit, cependant, à la formation multi-cantonale de se maintenir encore une fois dans le peloton de tête des escouades traditionnelles de la musique-de-la-mort-qui-décoiffe-ton-hamster-à-poil-long. Bien joué, les gars...et la fille !!

Suite à cette réussite, les profs en spandex et perfecto, rentrèrent tout droit chez elle et eux depuis le studio où iels mirent le feu à leur matos, ceci à une heure tardive, puis se mirent au lit sans passer par la case correction des copies, qu’iels jetèrent carrément à la poubelle, faisant mentalement un gros bras d’honneur à tou(te)s leurs élèves, dont iels n’avaient, finalement, que faire, puisque seule la musique amplifiée leur importait réellement, le reste n’étant qu’une routine détestable du genre « métro-boulot-dodo », dont iels firent désormais fi, se lançant dans une carrière artistique qui leur seyait à merveille, en y réfléchissant bien. Le lendemain, iels déposèrent leurs lettres de démission sur le bureau du proviseur dépité à la pensée qu’il devrait recruter d’autres agent(e)s diplômé(e)s et au temps que cela lui prendrait. Il ne pût que se résoudre à accepter cet état de fait et leur souhaiter bonne continuation, ce qui, en les voyant sur scène régulièrement, ne leur posa aucun problème particulier, étant déjà rôdé(e)s à cet exercice de style scénique devant des milliers de supporter(rice)s fanatiques qui assistèrent joyeusement à leurs concerts depuis plusieurs printemps. C’est ainsi qu’EMERALD continua paisiblement à alterner les passages en studio et les représentations live devant des amateur(trice)s transi(e)s d’amour pour leur metal détonnant. Il ne restait plus qu’à les suivre encore et toujours jusqu’à ce qu’iels atteignent à leur tour (dans très longtemps, je l’espère de tout cœur) la vallée de la Mort, devenant des âmes sans repos, gratouillant leurs guitares, pinçant leur basse, frappant leur caisse-claire, tapotant sur leurs claviers ou serinant des couplets par delà les frontières du Styx...



Line-up :

Mace MITCHELL (chant)
Michael VAUCHER (guitares)
Julien MENTH (guitares)
Thomas VAUCHER (claviers)
Vania TRUTTMANN (basse)
Al SPICHER (batterie)


Equipe technique :

V.O. PULVER (production, enregistrement, mixage, mastering)
Alan LATHWELL (artwork)
Al SPICHER (design pochette)
Laszlo PRUCZ (photographie)


Studios :

Enregistré en novembre 2018, puis mixé et masterisé en décembre 2018 aux Little Creek Studios (Ormalingen, Suisse)


Crédits :

Emerald (paroles, musique)


Tracklist :

1) Freakshow
2) Valley Of Death
3) Digital Slavery
4) Son Of Sam
5) My Final Stand
6) The Wicked Force
7) Cad Goddeu
8) Restless Soul
9) Set Me Free
10) Superhero
11) Heaven Falls Down
12) Revenge*

*Bonus track

Durée totale : 58 minutes environs.


Discographie non-exhaustive :

Rebels Of Our Time (1999)
Calling The Knights (2001)
Forces Of Doom (2004)
Hymns To Steel (2007)
Re-Forged (2010)
Unleashed (2012)
Reckoning Day (2017)
Alteration [Compilation Japonaise] (2018)
Restless Souls (2019)


Date de sortie :

Vendredi 17 mai 2019



Digital Slavery (Clip officiel) : cliquez ici
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