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Chronique
BEAST IN BLACK - Dark connection

Style : Metal
Support :  CD - Année : 2021
Provenance du disque : Acheté
13titre(s) - 59minute(s)

Site(s) Internet : 
BEAST IN BLACK WEBSITE
BEAST IN BLACK FACEBOOK

Label(s) :
Nuclear Blast
 (17/20)

Auteur : Laudrome26
Date de publication : 31/10/2021
Belle suite d'une formule gagnante !
Deux ans après un From Hell With Love qui avait surpris son monde par une musique enthousiasmante entre power vitaminé et sonorités synthétiques, voici le retour des finlandais. Vont-ils de nouveau connaître le succès avec ce Dark Connection ? Pour rappel, ils avaient conquis les "charts" européens : N°6 Allemagne, N°8 Suisse...et N° 1 en Finlande bien sûr ! Anton KABANEN (ex-BATTLE BEAST), la tête pensante, a décidé d'aller encore plus loin dans son inspiration faite de cyberpunk, de thèmes futuristes, d'atmosphère de science fiction. Rien que les titres rappellent l'univers des films d'anticipation comme Blade Runner , Highway To Mars, Revengeance Machine. Cela se ressent aussi au niveau musical ou les synthés, claviers et sons électros prennent une part plus importante. Attention les guitares ne sont pas en reste mais il y a une petite évolution. Ce n'est pas la révolution non plus car vous reconnaîtrez le son de BEAST IN BLACK. On ne change pas une formule gagnante. La voix de Yannis PAPADOPOULOS est toujours aussi incroyable et sa performance laisse sans voix, c'est bien le mot ! Ce cheminement musical m'a un peu dérouté à la première écoute mais finalement je me suis plongé avec délectation dans le monde peu banal des finlandais. Je pense que certains seront un peu désorientés. Il faut parfois insister pour apprécier un album. L'impression de tornade de power métal épique, un peu pop et mélodique est permanente. Je sors un peu sonné après chaque morceau. Les rythmiques effrénées, les refrains hymniques et irrésistibles s’enchaînent et s'empilent comme des "petits pains". Le premier vidéo clip Moonlight Rendezvous annonce la couleur. Je suis au cœur d'un petit film de science fiction. L'histoire, les images et la musique ne font qu'un. Le refrain est du pur BEAST IN BLACK. Les sonorités du précédent album sont là. Le deuxième extrait est carrément un dessin animé type manga. Ce One Night In Tokyo est plus pop, même si les guitares "heavy" sont là. Le clavier, un peu synthwave mène la danse. Le refrain est quand même bien craquant ! Un Blade Runner qui débute l'album voit Yannis PAPADOPOULOS monter dans les graves et appuyer une rythmique et une mélodie galopante. Je peux vous dire que c'est une composition à la vitalité et au punch plutôt impressionnante ! Les riffs heavy métal introduisent un Bella Donna qui retourne par la suite vers des contrées propres aux finlandais. Un rythme dansant, une mélodie hyper entraînante et un break plein de finesse caractérisent ce morceau. Le voyage intersidéral nous emmène à un Highway To Mars hyper mélodique. Le "happy" power de BEAST IN BLACK est implacable ! A la manière d'un FREEDOM CALL les finlandais distillent la bonne humeur. Ils vont encore plus loin dans leur power métal synthétique avec le tourbillon mélodique qu'est Hardcore et son refrain aux harmonies vocales à la SABATON. Je nage en plein dans un speed métal épique avec Revengeance Machine. Ce n'est pas avec Dark New World que l'intensité du tempo et du refrain "catchy" faiblit. La démonstration de force mélodique est permanente et perpétuelle comme avec ce To The Last Drop Of Blood toujours autant vigoureux et fringant. La voix de Yannis joue de sa puissance pour un Broken Survivors avec moins d'artifices et plus dans les schémas du power-métal mélodique classique. My Distopia est une fausse "power"-ballade légèrement symphonique qui s'accélère et se durcit sur le refrain. C'est cependant un beau moment mélodique. Les deux titres bonus sont des reprises. La première est Battle Hymns de MANOWAR (1982) réinterprété traditionnellement par les finlandais. Le deuxième choix est plus surprenant même si les sonorités "dance et funk" de l'original s'accordent bien avec la musique de BEAST IN BLACK. Ce They Don't Care About Us de Michael JACKSON (album This Is It, 1995) leur convient parfaitement. Même si selon moi ce nouvel album est légèrement en dessous du précédent, j'ai pris un immense plaisir à son écoute. Il faut reconnaître que malgré une très légère baisse d'inspiration l'album est une belle réussite. La formule BEAST IN BLACK tourne encore à plein régime et fonctionne parfaitement. Un très bon 17,5 !

Moonlight Rendezvous : cliquez ici

One Night In Tokyo : cliquez ici

À relire ma chronique de BEAST IN BLACK "From Hell With Love" de 2019 :
cliquez ici

À relire chronique de Rémifm BEAST IN BLACK "Berserker" de 2017 :
cliquez ici
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