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Chronique
SCORPIONS - Rock believer

Style : Hard Rock
Support :  CD - Année : 2022
Provenance du disque : Reçu du label
16titre(s) - 65minute(s)

Site(s) Internet : 
SCORPIONS FACEBOOK
SCORPIONS WEBSITE

Label(s) :
Vertigo
 (19/20)

Auteur : 神の知恵
Date de publication : 13/03/2022
Des refrains venimeux, des riffs acérés, des rythmiques endiablées...
Sept années se sont écoulées depuis Return To Forever, le dernier album des natifs de Hannovre. C’est une période assez longue sachant que le groupe du nord de l’Allemagne n’était jamais resté en silence-radio plus de cinq ans (cf la durée séparant Eye II Eye de Unbreakable). En cette fin de mois de février 2022, SCORPIONS a brisé cette insupportable omerta qui pesait énormément sur ses fans. Surtout que cette institution du hard rock qui est devenue une véritable légende dans les années 80 avec des opus aussi redoutables que Blackout, Love At First Sting et Savage Amusement, mais plus encore dans les nineties avec l’implacable Crazy World qui le propulse au firmament des groupes revendicatifs grâce à des titres aussi directs que Wind Of Change, Hit Between The Eyes ou Crazy World, qui auront fini au panthéon des compos les plus inspirantes pour la génération d’alors qui sortait à l’époque d’une décennie plutôt compliquée au parfum dangereusement nucléaire.

Les sorties qui suivront Face The Heat firent, selon les médias et la plupart des supporters, tâches dans la discographique de l’arachnide. Adoucissant volontairement leur son après quasiment trente années passées à distribuer des mandales à l’aide de riffs massifs et de tempi endiablés, les musiciens germaniques ont passé des moments difficiles à tenter de convaincre avec des balades certes agréables à l’oreille mais de par trop sirupeuses qui, finalement, n’avaient pas l’étoffe des hymnes romanesques que furent les Lady Starlight, Always Somewhere, When The Smoke Is Going Down, Still Loving You ou Send Me An Angel, tubes ayant fait vibrer des millions de couples de par le monde. Bien que pas forcément mauvais, le mollasson Pure Instinct et l’expérimental Eye II Eye furent, pour beaucoup de mélomanes avisés, des erreurs de parcours que la troupe expérimentée aura eu bien du mal à faire oublier. Jusqu’à l’arrivée en 2004 du trépidant Unbreakable qui renouait, du moins en partie, avec le rock dynamique offert par les teutons depuis leurs débuts en 1964 et leur première rondelle Lonesome Crow en 1972. Constitué de chansons assez « heavy » avec des pistes aussi lumineuses que variées telles que New Generation, Blood Too Hot, Deep And Dark ou My City My Town, sans oublier le quart d’heure d’émotions avec l’indispensable balade Maybe I Maybe You, une marque de fabrique chez SCORPIONS, Unbreakable était le point de départ d’une nouvelle ère pour les outre-rhénans et un retour des grosses guitares. C’était sans compter le goût du quintet pour les détours relativement dispensables. C’est ainsi qu’en 2007 il nous aura gratifié d’un Humanity - Hour I intéressant mais qui, comme le Nostradamus de JUDAS PRIEST, n’aura pas eu le succès escompté. Cela dit, il s’agissait pour la troupe de ménestrels de revenir sur une critique justifiée de l’Humanité et des agissements de cette dernière. Malheureusement, ce seizième LP de SCORPIONS ne fit pas le poids face à l’immense Crazy World de 1990. Déjà l’époque n’était pas la même et le « politiquement incorrect » n’avait plus pignon sur rue. Essayer d’ouvrir les yeux aux « millennials » n’avait aucun sens puisque ceux-ci sont des purs produits de la déchéance sociétale et de l’individualisme concurrentiel.

Fort de la leçon apprise, le groupe se remit rapidement au travail pour apporter un nouveau souffle à sa musique après une tournée monumentale à promouvoir Humanity - Hour I devant un public pas franchement acquis à la cause de cet album mal compris. Ni une ni deux, Scorpions revint en 2010 avec un solide Sting In The Tail et des morceaux plus dignes de la formation. En effet, la compo d’ouverture, Raised On Rock, ainsi que les inattaquables Sting In The Tail, No Limit et Rock Zone rassurent, tout comme Lorelei, SLY et The Best Is Yet To Come amènent un fort sentiment de nostalgie. Les mecs de Basse-Saxe ne s’arrêtèrent pas en si bon chemin et plutôt que de rentrer en studio pour écrire du nouveau matériel, Klaus MEINE et ses compères eurent comme idée pas si saugrenue que cela de fêter leur extraordinaire carrière avec Comeblack, un disque d’auto-reprises réarrangées de quelques-uns de leurs meilleurs titres et de reprises d’autres escouades qui les ont naguère influencés. L’invitée surprise sur Still Loving You n’étant autre qu’Amandine BOURGEOIS, la candidate de la Nouvelle Star. Choix étrange pour un groupe se voulant rebelle. Néanmoins, le timbre de la gagnante du télé-crochet de M6 fit chavirer le cœur des cousins germains. D’où la participation de la diva à cet entre-deux.

2015. 365 jours compliqués pour l’Hexagone qui aura miraculeusement survécu à plusieurs attaques terroristes et su se relever grâce à un formidable esprit de résilience. En Allemagne, la situation fût également très tendue. Cependant, la musique étant un art salvateur, c’est avec détachement et concentration que SCORPIONS mis en boîte Return To Forever, là encore un opus assez surprenant et plus contemporain. Il n’y a qu’à poser une oreille sur le pseudo-country Going Out With A Bang ou le marilynmansonesque Rock My Car pour se rendre compte de cette évidence. La meute, plus affamée que jamais, a voulu se renouveler dans la continuité, pour un résultat détonnant, cela dit moins concluant qu’un Sting In The Tail plus conventionnel. Ne sachant plus trop comment se positionner que ce soit pour satisfaire des accros acquis depuis belle lurette ou pour attirer des gens plus jeunes, SCORPIONS partit en tournée mondiale, en passant par le Hellfest et le Rock In Rio en 2019, avec la mission de séduire à nouveau.

Une année plus tard, comme vous le savez déjà, une terrible pandémie s’est abattue sur le monde, privant les populations de concerts et de cinéma pendant des mois. Impossible alors pour les artistes de tous horizons de se réunir pour composer ou tourner ensemble. C’est ainsi que chacun écrivit dans son coin essayant de s’accommoder avec la situation. Y compris dans le camp SCORPIONS.

Comme l’ont récemment expliqué Klaus MEINE, Rudolf SCHENKER et Matthias JABS, bosser sur Rock Believer, ce nouvel album déjà dans les bacs depuis le 25 février, était un challenge de taille à cause des divers confinements et des nombreuses restrictions empêchant les rassemblements en studio. C’est, donc, à distance que les musiciens se sont échangé textes et fichiers sonores. Originellement, SCORPIONS aurait dû sortir Rock Believer dans le courant 2020, mais ses plans ayant été chamboulés, la formation a patienté quelques mois avant de pouvoir se rejoindre pour enregistrer ce 19ème album en 2021.

Outre le fait que, pour une fois, ce sont d’abord les paroles qui ont été rédigées par Klaus MEINE et les musiques composées en suivant principalement par Rudolf SCHENKER et Matthias JABS, le changement le plus important réside dans la composition du line-up aujourd’hui constitué de Mikkey DEE à la batterie, ceci depuis 6 ans maintenant, ayant rallié SCORPIONS peu après le split de MOTÖRHEAD, à la suite du décès prématuré de Lemmy KILMISTER. Outre les deux membres historiques (Klaus MEINE et Rudolf SCHENKER), le groupe comprend toujours Matthias JABS (devenu guitariste soliste en 1979) et Pawel MACIWODA (équipier bassiste depuis 2003). Rock Believer est, de facto, le premier témoignage studio sur lequel figure le frappeur de fûts suédois.

De plus, comme sur Return To Forever, Sting In The Tail, Humanity – Hour I et Unbreakable, mais beaucoup moins, l’équipe technique est intervenue pour co-signer deux titres, à savoir Seventh Sun et Shining Of Your Soul, tout le reste des pistes ayant été uniquement l’œuvre de Klaus, Rudolf, Matthias et Pawel. Fort heureusement, d’ailleurs. Car la création d’un album sur lequel d’autres personnes interviennent amène forcément à la modification de l’identité sonore dudit groupe. Ce qui était très clairement le cas sur Return To Forever, trop éloigné de l’empreinte SCORPIONS. Rock Believer renoue avec cette facette traditionnelle du combo qui lui avait permis de piquer au vif les cœurs et les âmes.

Distribué sous une forme simple ou en version deluxe, Rock Believer est un flagrant retour aux sources pour SCORPIONS. Poussés par leurs fans qui leur demandaient avec obstination de faire ce virage à 180 degrés, les allemands ont finalement cédé en grande partie à ces prières insistantes. Déjà avec une illustration vintage, faite par Rocket & Wink pour le design et Jeff THROWER pour le cliché de la modèle ayant posé pour l’artwork, se rapprochant étonnamment de celle de Blackout. Cette couverture étant déjà une indication de l’orientation prise par le quintet.

Enregistré dans les locaux des studios Peppermint Park de Hannovre par Hans-Martin BUFF assisté de Jakob HIMMELEIN, mixé aux Hansa Mix Room Studios de Berlin par Michael ILLBERT et masterisé au sein du LimeTree de Hildesheim par Tom PORCELL WOZNIK, Rock Believer est un opus puissant et lumineux. Quand bien même le coronavirus soit passé par là en 2020, la formation a néanmoins conservé toute sa bonne humeur, ne se laissant pas décentrer de ses objectifs par un virus inopiné. Il s’agit d’une agréable chose puisque cela permet à la musique de conserver une aura solaire qui fait du bien en cette période sombre de l’Histoire.

Les 45 premières minutes commencent à fond la caisse avec un titre qui met les gaz. Le bien nommé Gas In The Tank est une ode énergétique qui prône la joie et l’action positive. Cette facette enjouée restera quasiment permanente tout au long de ce premier disque. Malgré la seule balade en présence, l’émouvante When You Know (Where You Come From), Rock Believer ne ralentit pas vraiment la cadence, à l’instar du cultissime Blackout qui, soit dit en passant, est la principale source d’inspiration de SCORPIONS sur cette dix-neuvième galette. Quand on écoute Seventh Sun, la rythmique évoque grandement celle de China White, tout comme l’intro immédiate de Gas In The Tank se calquant sur celle de Can’t Live Without You. Roots In My Boots est un bizarre mélange entre Now ! et Dynamite, notamment en raison des saccades récurrentes. Tandis que Knock’em Dead et Rock Believer évitent ce retour en arrière, ayant facilement pu figurer respectivement sur Sting In The Tail et Unbreakable, le groupe tient toutefois à enfoncer le clou avec Shining Of Your Soul, clone de Is There Anybody There (Lovedrive) avec là encore des rythmiques reggae assez proches, ce qui peut amener à les confondre. Hot And Cold et Call Of The Wild, pour leur part, ne sont pas de cet acabit à l’ancienne, mais possèdent un feeling plus récent, le deuxième morceau faisant penser à du hard rock typiquement US, bien que l’on puisse constater des pointes à la Crazy World ou Animal Magnetism, cela dit très rarement. Alors que la balade When You Know (Where You Come From) qui clôture la version normale de Rock Believer s’engouffre complètement dans le sillage des When The Smoke Is Going Down, Send Me An Angel ou Holiday. Peacemaker, le premier single, quant à lui, n’évite pas la comparaison avec Blood Too Hot.

Il est clair qu’avec des clins d’œil majoritairement appuyés à leurs anciennes pièces maîtresses, les musiciens se sont mis en mode séduction pour faire revenir dans leur giron les déçuEs qui les avaient abandonné depuis le trop mollasson Pure Instinct. Cependant, il ne faut pas oublier le fait que SCORPIONS sait vivre avec son temps. D’où les Sting In The Tail et Return To Forever. Et plus encore le complètement raté Eye II Eye. A chaque fois que l’escouade piquante se détourne de son identité musicale, elle en fait les frais. Grand bien lui en a pris de s’attaquer à des compos totalement dans ses cordes sur ce Rock Believer, album du grand retour que personne n’espérait écouter à nouveau un jour.

Et, effet Paic Excel oblige, quand il n’y en a plus, il y en a encore. Avec le second CD que les allemands ont inséré dans la version deluxe de Rock Believer, évoquée plus haut dans cette tirade. Outre une auto-cover acoustique de When You Know (Where You Come From), quatre autres pistes plus ou moins dispensables. Parmi les meilleurs bonus tracks il y a Shoot For Your Heart et Crossing Borders, When Tomorrow Comes et Unleash The Beast ne leur arrivant pas à la cheville, tant elles sont quelconques. C’est une chance que ces ajouts soniques n’aient pas terminé sur le mix final de Rock Believer, exception faite de Shoot For Your Heart, une dynamique ritournelle qui aurait pu très facilement se glisser entre Gas In The Tank et Roots In My Boots. Outre l’atmosphère des 80’s, on retrouve également celle des 70’s avec When Tomorrow Comes que l’on pourrait caser sur In Trance ou Virgin Killer, tandis que Unleash The Beast donne la sensation d’une chanson issue de Taken By Force. Crossing Borders, restant assez linéaire dans l’ensemble, ne décolle jamais vraiment ce qui induit une certaine frustration inhérente à celle vécue à l’écoute de Pure Instinct. Quant à Shoot For Your Heart, l’aura de Unbreakable n’est pas loin.

Rock Believer est un effort de groupe extrêmement réussi où le travail sur les lignes de chant, les riffs de guitares et les rythmiques ont été peaufinées jusqu’au bout. Mention spéciale à Mikkey DEE pour s’être adapté au rock suave si particulier des SCORPIONS, lui qui avait tendance à foncer comme une locomotive lorsqu’il était le cœur battant du trio britannique MOTÖRHEAD depuis son guest-starring sur March Ör Die en 1992 suivi de sa participation complète sur Bastards en 1993. Son collègue, le chronomètre humain Pawel MACIWODA, arrive à le cadrer pour ne pas qu’il accélère la cadence là où il ne le faut pas. Cela dit, Rudolf SCHENKER, soucieux que la batterie soit pile poil sur la note comme il le souhaite, afin de l’accompagner au mieux sur les tempi lourds et massifs, a fait le bon choix en pariant sur le blondinet suédois à la crinière léonine. Matthias JABS, magistral comme toujours sur les soli, solides et inspirés, tout comme Rudolf d’ailleurs, est un pilier essentiel du groupe depuis 42 ans maintenant. Klaus, la sirène masculine du quintet, n’a absolument rien perdu de sa superbe voix ni de son charisme. Il arrive à ensorceler l’auditeur dès qu’il se met à gazouiller les premières secondes de ses parties vocales sur Gas In The Tank, mais encore plus sur When You Know (Where You Come From) dans laquelle il met toute son âme.

SCORPIONS demeure une légende vivante, une formation culte dans le milieu de la musique rock, en général, dans le metal, en particulier. Ce combo, que beaucoup croyaient fichu en raison de ses errances régulières depuis le cotonneux Pure Instinct en 1996, vit une résurrection incroyable grâce à la pandémie qui, bien que pénible par les retards qu’elle a engendré pour des tas d’artistes aux quatre coins du globe, n’en fût pas moins inspirante pour la plupart des groupes, dont SCORPIONS. Ce retour aux sources, fruit d’une rencontre entre les grands esprits arachnides par transmissions de pensées, les confinements successifs les obligeant à collaborer, une fois n’est pas coutume à distance, est une bénédiction pour tout(e) fan qui se respecte. Rock Believer démontre que les voisins germains ont toujours du piquant sous la pince. Les refrains venimeux, les riffs acérés, les rythmiques endiablées sont sans cesse là et n’ont nullement quitté les cœurs de ces valeureux chantres de la puissance et de la mélodie. Les médisants qui prédisaient leur chute doivent vivre un blackout cérébral total depuis la mise en bacs de Rock Believer. Les onze pistes, de la dynamite en barre, requinquent complètement en ces temps troublés. Rock Believer est chaud comme l’Arizona, addictif comme le blanc chinois. Désormais, il est très difficile de vivre sans ce chef d’œuvre du hard à l’allemande puisqu’il n’y a rien comme lui aux alentours maintenant. Rock Believer donne tout ce dont on a besoin quand la fumée retombe et qu’il est vital de laisser les bons moments s’écouler. Peu importe que des mauvaises personnes soient hors de contrôle sur cette planète ou que des proches nous quittent, avec SCORPIONS, c’est toujours la même sensation d’excitation dans les nuits des grandes villes qui nous bercent tel un ouragan qui revient au bercail, tout en continuant à nous aimer sous les feux croisés des canons. Les Scorpions sont arrivés à réaliser un pur joyau en ne nous faisant préalablement aucune promesse. Ces hommes du vingtième siècle au magnétisme animal nous refont littéralement tomber sous le charme de la dame aux lumières d’étoiles qu’ils eurent conté naguère. Le rythme de l’amour ne s’arrêtant pas au sommet, vu que la passion est maîtresse du jeu, ils le font rocker et nous rouler. Passant au travers de la surpuissance des médias, chaque minute chaque jour, ils croient en l’amour de leur art, tout en frôlant le bord du gouffre, ne se demandant aucunement s’il y aurait quelqu’un ici-bas qui les abandonnerait comme une autre pièce de viande toujours quelque part. N’en n’ayant assez, ne prenant aucunes vacances, quotidiennement sur la route d’un océan à un autre, il n’y a aucune limite pour ces enfants au sang chaud qui ont grandi avec le rock et grâce auxquels le meilleur est à venir. Et surtout une tournée monumentale qui passera, bien entendu, par la France en mai (le 13 au Zénith de Toulouse, le 15 au Zénith de Lille, le 17 à l’Accor Hôtels Arena de Paris), en juin (le 23 au Hellfest à Clisson, le 28 au Palais Nikaia de Nice, le 30 au Galaxie d’Amnéville) ainsi qu’en juillet (le 2 au Zénith D’Auvergne à Clermont-Ferrand). Alors, si vous êtes un(e) croyant(e) du rock, n’hésitez absolument pas à passer les portes de ces temples sacrés afin de participer aux grandes messes du hard à la teutonne qui vous sont offertes sur des plateaux d’argent après deux trop longues années d’inactivité. Ces prêtres du heavy outre-rhénan en pincent toujours autant pour vous, les fans. Et vous l’ont montré avec un nouvel album haut-en-couleurs, punchy, créatif, vintage et prenant aux tripes. Rock Believer est l’un de ces comebacks réussis. Préparez vos mouchoirs. Risque garanti de verser des larmes de joies en ayant ce majestueux opus dans sa platine.



Line-up :

Klaus MEINE (chant, chœurs)
Rudolf SCHENKER (guitares, chœurs)
Matthias JABS (guitares)
Pawel MACIWODA (basse)
Mikkey DEE (batterie)


Equipe technique :

SCORPIONS (production)
Hans-Martin BUFF (production, enregistrement, programmation)
Jakob HIMMELEIN (production, enregistrement)
Michael ILBERT (mixage)
Tom PORCELL WOZNIK (mastering)
Ingo POWITZER (arrangements guitares)
Matthias JABS (arrangements guitares)
Rudolf SCHENKER (arrangements guitares)
Rocket & Wink (artwork, design booklet)
Jeff THROWER (photographie de couverture)
Marc THEIS (photographie)


Guests :

Ingo POWITZER (solo de guitare sur When Tomorrow Comes, guitares et basses additionnelles, chœurs)
Hans-Martin BUFF (chœurs)
Jakob HIMMELEIN (chœurs)
Alex MALEK (chœurs)
Pitti HECHT (percussions)


Studios :

Enregistré aux Peppermint Park Studios (Hannovre, Allemagne)
Mixé aux Hansa Mix Room Studios (Berlin, Allemagne)
Masterisé aux LimeTree Studios (Hildesheim, Allemagne)


Crédits :

Klaus MEINE (paroles)
Rudolf SCHENKER (musiques)
Matthias JABS (musiques, paroles de Crossing Borders)
Pawel MACIWODA (musique de Peacemaker)
Hans-Martin BUFF (musique de Seventh Sun)
Ingo POWITZER (musique de Seventh Sun)
Greg FIDELMAN (musiques de Shining Of Your Soul et Seventh Sun)


Tracklist :

CD 01

1) Gas In The Tank
2) Roots In My Boots
3) Knock ‘Em Dead
4) Rock Believer
5) Shining Of Your Soul
6) Seventh Sun
7) Hot And Cold
8) When I Lay My Bones To Rest
9) Peacemaker
10) Call Of The Wild
11) When You Know (Where You Come From)

Durée totale CD 01 : 45 minutes environs

CD 02

12) Shoot For Your Heart
13) When Tomorrow Comes
14) Unleash The Beast
15) Crossing Borders
16) When You Know (Where You Come From) (version acoustique)

Durée totale CD 02 : 20 minutes environs

Durée totale CD 01 + CD 02 : 65 minutes environs


Discographie non-exhaustive :

Lonesome Crow (1972)
Fly To The Rainbow (1974)
In Trance (1975)
Virgin Killer (1976)
Taken By Force (1977)
Lovedrive (1979)
Animal Magnetism (1980)
Blackout (1982)
Love At First Sting (1984)
Savage Amusement (1988)
Crazy World (1990)
Face The Heat (1993)
Pure Instinct (1996)
Eye II Eye (1999)
Unbreakable (2004)
Humanity - Hour I (2007)
Sting In The Tail (2010)
Comeblack (2011)
Return To Forever (2015)
Rock Believer (2022)


Date de sortie :

Vendredi 25 février 2022



Peacemaker (Clip Officiel)

Rock Believer (Clip Officiel)

When You Know (Where You Come From) (Clip Officiel)

COMMENTAIRES DES LECTEURS Vos commentaires, vos remarques, vos impressions sur la chronique et sur l'album
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Gribouille Le samedi 2 avril 2022

Ville : Palluau
Un bien bel album que voilà,,,,on les croyaient en fin de vie, tout est relancé ^^
Commentaire de 神の知恵 : Merci à toi aussi, Gribouille, pour ton commentaire. Personnellement, je n'ai jamais pensé qu'ils étaient en "fin de vie", juste en stand-by le temps qu'ils puissent nous pondre ce genre d'album, justement. ;) Ravie que celui-ci te plaise, d'ailleurs. ^^
benoit01 Le mercredi 16 mars 2022

Ville : Bourg en Bresse (coeur du 04)
SCORPIONS m'a fait connaitre le rock et j'ai un amour inconditionnel pour ce groupe qui m'a aidé à forger ma culture musicale(comme ToTo et Bon jovi). Je suis ultra fan de CRAZY WORLD, MOMENT OF GLORY et HUMANITY mais les plus grands tubes ont été fait juste avant les années 90. Je n'aimais pas l'intégralité des albums mais beaucoup de grands HITS (ROCK YOU LIKE HURRICAINE, NO ONE LIKE YOU, RYTHM OF LOVE, THE ZOO, etc). J'ai beaucoup écouté PURE INSTINCT meme si ce n'est pas le meilleur, il y a quelques bons morceaux. STING IN THE TAIL et RETURN FOREVER sont très bien aussi. Je vous dirai ce que j'ai pensé du dernier une fois écouté. En tout cas, après les avoir vu au zénith de Dijon en 2014 et au printemps de Pérouges en 2018, je fonce les voir au zénith de clermond-ferrand cette année le 02 juillet et je langui trop ce moment. Possible que ce soit la dernière fois d'ailleurs......Je les kiffe
Commentaire de 神の知恵 : Merci pour ton commentaire, Benoît. Alors, quel est finalement ton avis sur ce petit chef-d'oeuvre de hard rock à la teutonne ? ;)
Alain Le mardi 15 mars 2022
19/20 !?! Ce qui nous place Rock Believer sur un pied d'égalité avec des monstres comme Lovedrive, Blackout ou Love At First Sting (sans parler de mon chouchou Animal Magnetism). Certes, je suis très heureux d'apprécier à nouveau un album de SCORPIONS, là où depuis des décennies, les albums studio du groupe, même excellemment écrits et produits, ne parvenaient pas à retenir mon attention. Paradoxalement, le dernier album mémorable pour moi fut l'album de la dispersion totale, à savoir Eye II Eye, qui comportait quelques titres accrocheurs (Aleyah, Mysterious, Priscilla, le morceau éponyme). Pour ma part, j'aime et je réécoute avec plaisir Rock Believer mais il faut convenir que mon plaisir tient beaucoup aux réminiscences du passé. Sur cet album, combien de plans, voire de morceaux entiers rappellent les albums légendaires évoqués ci-dessus. Par ailleurs, il n'en pas possible d'évoquer Shining Of Your Soul sans relever que Mikkey DEE n'a rien compris au rythme du Reggae puisqu'il se contente de jouer une rythmique platement binaire, sans s'inscrire dans l'indispensable contretemps ; en 1979, son prédécesseur Herman RAREBELL avait pigé le truc, à défaut d'être totalement à l'aise sur Is There Anybody There. En ce qui me concerne, un solide 17/20 (18 pour le côté fan transi) aurait davantage correspondu à la qualité intrinsèque de ce qui s'impose comme le meilleur album de SCORPIONS depuis (en ce qui me concerne) Love At First Sting.
Commentaire de 神の知恵 : Bah oui, Alain, je trouve que cet album a quelque chose de vintage qui me fait directement penser aux albums des eighties, d'où ma note, car la qualité des compositions est aussi au rendez-vous. C'est qu'ils en ont encore dans le dard, les Scorpions. ^^
Laudrome26 Le lundi 14 mars 2022

Ville : Romans sur Isére
Super album de SCORPIONS ! Belle chronique ! Acheté et approuvé !
Commentaire de 神の知恵 : Merci pour tes compliments, Laudrome26. Et ravie que l'album t'ait plu. ^^
Rémifm Le dimanche 13 mars 2022
Ben moi je l'aime bien Eye To Eye, plus dans une veine Pop Rock nerveuse.. Et sa balade A Moment In A Million Years est juste phénoménale... Avec ses adieux qui n'en finiront jamais, et tant mieux car ce Rock Believer n'aurait pas existé, SCORPIONS nous régale encore et toujours... Dans le SCORPIONS, tout est bon ! Et ce depuis 1972 ! Qui dit mieux ? 50 ans cette année que le premier album est sorti... Respect absolu !
Commentaire de 神の知恵 : Merci pour ton commentaire plein de vérité, Rémi. En effet, sans les éternels "farewell" qui n'en sont pas, 'Rock Believer' n'aurait pas existé et n'aurait pas été ce qu'il est, c'est à dire un pur joyau. Tout à fait d'accord avec toi, le groupe mérite un grand respect.
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