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Chronique
POWER AND GLORY - Road werewolves

Style : Heavy Metal
Support :  CD - Année : 2022
Provenance du disque : Acheté
20titre(s) - 71minute(s)

Site(s) Internet : 
POWER AND GLORY FACEBOOK

Label(s) :
Steel Shark
 (15/20)

Auteur : Alain
Date de publication : 15/12/2022
Un nouvel album carré et musculeux, avec en bonus un premier album instrumental à la fois subtil et virevoltant
POWER AND GLORY est avant tout le projet du guitariste argentin Hernan Ariel CHAVES. Outre la guitare, notre homme assure ici la basse, la composition et l’écriture, la production et le mixage, n’en jetez plus ! Après avoir œuvré sur le premier album de FALCON (Amo de los cielos, 2009) et participé à un COBRA argentin obscur, le guitariste a décidé en 2018 de prendre son destin en main, afin de pratiquer le style de Heavy Metal qu’il affectionne et de mettre en valeur son jeu de guitare. A ce propos, l’instrumentiste pousse sa logique de maîtrise plus loin que quiconque, puisqu’il joue sur des guitares aux formes effilées et anguleuses qui portent sa signature !

Road Werewolves est le second album de POWER AND GLORY et cette édition par le label français Steel Shark records offre en bonus l’intégralité du premier album instrumental (sauf un titre), The Last Rebel, publié en 2019. Le tout pour le prix d’un seul CD, l’affaire est belle !

Débutons par un compte-rendu du nouvel opus. Afin de situer le genre de Heavy Metal pratiqué par POWER AND GLORY en 2022, affirmons sans ambages qu’il se revendique ostensiblement d’une tradition remontant aux années 80. Pour autant, il s’agit moins pour Hernan Ariel CHAVES de signer la NWOBHM que de s’adonner aux charmes du classicisme propre au Heavy Metal tranchant et carré que pratiquèrent dès la fin de la décennie 70 JUDAS PRIEST et SAXON, qu’amplifia ensuite magnifiquement ACCEPT, et que des formations comme RUNNING WILD parèrent de mélodies entêtantes.

En somme, POWER AND GLORY n’aime rien tant qu’un Heavy Metal carré, affuté, mordant, aux contours nettement dessinés. D’où des riffs assez basiques, un batteur puissant, un tempo globalement médium mais susceptible de s’emballer quelque peu, des structures intro-couplet-refrain ultra-rôdées. Ajoutez à cela le chant de Jorge ARCA GOYA (qui s’illustra au poste de bassiste chez les Basques de DRAGON LORD) : à la fois volontariste, nerveux et tout à fait modulé, il anime très convenablement cet album, avec son timbre légèrement rauque et ses montées acides dans les aigus. Avec un guitariste coupant en rythmique et effilé en solo, un chanteur solide et néanmoins versatile, un batteur carré de chez carré, difficile de prendre POWER AND GLORY en défaut au niveau de l’investissement et donc de l’efficacité. Par contre, n’espérez aucune audace en matière d’inventivité. Tout au plus pourra-t-on rapprocher les séquences mid-tempo les plus basiques du Hard Rock américain qui fit tellement florès dans les années 80 : citons RATT comme point de repère crédible.

Hormis l’ultra-classicisme stylistique, le talon d’Achille de l’album réside dans le son global. D’une part, le rendu des instruments demeure trop brut. Certes, d’aucuns interpréteront cette caractéristique comme le gage d’une identité underground, outrageusement fétichisée à mon sens ; des observateurs plus pondérés souligneront combien ce rendu brut empêche la finesse et handicape un rendu juste et précis des prestations solo de Hernan Ariel CHAVES. Suprême paradoxe !

S’agissant d’un album très majoritairement instrumental, The Last Rebel fait fort logiquement la part belle à la guitare solo, renvoyant les riffs très classiques à l’arrière-plan, dominés qu’ils sont par des lignes de basse agiles. Reste que la batterie demeure toujours aussi binaire, rendue de manière trop sèche et surtout mixée trop en avant. Revenons à l’essentiel, à savoir le jeu de Hernan Ariel CHAVES. Bien qu’il sache faire montre de vélocité et de dextérité, il évite généralement l’étalage technique propre aux dévaleurs de manche et privilégie la musicalité de ses interventions, extrêmement bien construites, suivant des schémas dramatiques et mélodiques probants. The Last Rebel représente un complément mélodique, subtil et très plaisant à son plus musculeux successeur.

Vidéos de Road Werewolves cliquez ici et de Freedom Warrior cliquez ici, de l’album The Last Rebel cliquez ici
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