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Chronique
DAWNWALKER - Human ruins

Style : Metal
Support :  MP3 - Année : 2023
Provenance du disque : Reçu du label
13titre(s) - 60minute(s)

Site(s) Internet : 
DAWNWALKER FACEBOOK
DAWNWALKER BANDCAMP

 (17/20)

Auteur : Alain
Date de publication : 23/11/2023
Réédition remasterisée du troisième album
Avertissement au lecteur : le projet britannique DAWNWALKER fait incontestablement partie de mes coups de cœur définitifs et absolus de ces dix dernières années. Il combine avec une maestria rarissime des éléments musicaux aussi divers que contradictoires, faisant appel tant à l’efficacité qu’à l’émotion brute, si bien que, finalement, je dois confesser avoir perdu toute objectivité pour évaluer la réédition remasterisée (en formats numérique et vinyle) du troisième album de DAWNWALKER, initialement paru en 2018).

Depuis, nous avons eu tout loisir de louanger les progrès spectaculaires de ce groupe, à l’occasion de la parution de Ages (cliquez ici), puis du magnifique House Of Sand (cliquez ici). Human Ruins précède donc directement cette doublette magique.

Faisant suite à XIII (2012) et à In Rooms (2016), Human Ruins, initialement paru en 2018, fait figure de déclaration programmatique définitive. Pas tout à fait abouti, encore trop fortement marqué par des juxtapositions un peu brutes, quoique significatives, ce double album actait définitivement l’ambition artistique de DAWNWALKER, à la confluence fructueuse d’un Rock mélancolique et mélodique des 80’s (référez-vous à l’impeccable discographie d’ECHOE & THE BUNNYMEN, voire aux premiers albums de THE CURE et de U2), du Rock roide, abrasif et tourmenté de KILLING JOKE (écoutez notamment ce gigantesque album oublié qu’est Extremities, Dirt And Various Repressed Emotions, paru dans une injuste indifférence en 1990), du Black Metal et du Metal musculeux des années 90 (tendance PANTERA et consorts).


Au gré de compositions affichant entre trois et six minutes, DAWNWALKER se concentre ostensiblement sur la convergence de ses influences, a priori fort diverses. Pour autant, plutôt que de convergence, il faut encore parler de juxtaposition. Ainsi, le morceau introductif, Pagan Plains, expose durant plus de cinq minutes, sur un tempo lent, des rythmiques lourdes et strictes. L’élévation du titre passe par un chant clair, émotif, posé sur un substrat instrumental épais et carré, lardé de piques acidement mélodiques. Dès le morceau suivant (New Morning), nous retrouvons une structure basique, caractéristique d’un Rock indé, carré et mélodique, typique des années 80 et 90. Pour autant, le troisième titre, Horus, confronte plus ou moins maladroitement vocaux rauques et rugueux et tendances nettement plus claires et mélodiques, vocalement qu’instrumentalement.


Tout l’important du reste de l’album consiste entre un contraste productif – en passe d’être pleinement résolu sur les deux albums suivants – entre tendances abrasives d’une part, tournures mélodiques, tout à tour apaisées et puissamment mélancoliques d’autre part. On peut tout aussi bien ondoyer entre des ballades troubles (Golden Light, The Clearing), une pièce imposante (8’20), Branches, entre châssis acoustique et chant clair d’une part, riffs âpres et vocaux acides dans une seconde partie.
L’album ne cesse d’osciller entre de fortes fioritures mélodiques et un penchant bruitiste, voire des tendances Doom et épiques délicatement introduites dans cet ensemble ô combien foisonnant.

Inévitablement, l’effet de juxtaposition conduit à un usage mécanique de la force brutale et de l’âpreté électrique – soit les apports Metal, tant instrumentaux que vocaux -, les intrants plus mélodiques faisant office de contrepoints. D’où la cohabitation un brin heurtée entre des séquences extrêmes (vocaux écorchés et base rythmique embarquée en mode rapide et répétitif) et des plages nettement plus tempérées, à base de guitares en son clair, de chant médium et clair.
Inutile de perdre son temps à exposer toutes les facettes stylistiques mises en œuvre par DAWNWALKER (tout est à disposition via Bandcamp). Reste à déterminer si ce groupe s’imposera comme un facteur convergent, foisonnant, voire essentiel, au cœur de la seconde décennie du siècle en cours. Nous attendons vos retours…

Vidéo : cliquez ici
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