Métal Intégral - Chronique / DEATHSTARS

Cocktail de glam, électro et de métal

Voilà maintenant neuf ans que les Suédois arpentent les scènes du monde entier et squattent les rayons de disques avec des productions toujours fidèles à une ligne de conduite immuable. Affublés de costume évoquant un régime totalitaire de la seconde moité du vingtième siècle, les gars du Nord se vautrent toujours dans une musique qui mélange RAMMSTEIN (pour le son) et MANSON (pour l'imagerie provoc).

Gorgés d'effets électroniques et de sonorités indus métal, DEATHSTARS n'a cependant pas son pareil pour proposer des titres simples, efficaces et immédiatement mémorisables. Au côté froid et clinique des précédents opus a succédé une musique chaude et boostée par une production qui a été réalisée par Stefan GLAUMANN qui travaille également avec les RAMMSTEIN d'où certainement la similitude constatée plus haut.

Aucune piste n’a vraiment un niveau supérieur à l’autre et profère à cette rondelle un avenir prometteur pour ce peut que le public lui donne sa chance au milieu de cette impitoyable « jungle » qu’est maintenant l'indus métal. Soutenus par un tel label, ils peuvent profiter de leur Night Electric Night pour s’extirper de la masse et répandre leur vision énervée au monde choqué par leurs chansons nourries de mélodie et de rage contenue. Indispensable si vous avez été déçus par le dernier Rosenrot qui montre une formation en mal d'inspiration et qui s'essoufle. Night Electric Night lui, a de l'air plein les poumons et procurera un palliatif parfait à la défection du gang à Till LINDEMANN.

Ce disque dévoile un DEATHSTARS qui a certes gagné en concision et en efficacité mais qui se situe encore parmi les combos les plus mélodiques de la scène cependant.

COMMENTAIRES DES LECTEURS Vos commentaires, vos remarques, vos impressions sur la chronique et sur l'album Pour pouvoir écrire un commentaire, il faut être inscrit en tant que membre et s'être identifié (Gratuit) Devenir membre de METAL INTEGRAL
Personne n'a encore commenté cette chronique.