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Live report :  ARMORED SAINT live à Paris - La Maroquinerie, 10 juillet 2012 ( ARMORED SAINTCOLLAPSE )
Date de publication : 17/07/2012
Auteur : metalmp
En trente ans de carrière, jamais ARMORED SAINT n'a joué à Paris. La faute, comme l'explique Joey VERA dans l'interview accordée à METAL INTEGRAL (cf le live report dans la rubrique Galeries) à un label qui préférait concentrer les efforts du groupe sur le marché US. La faute aussi au temps qui passe, transformant un des meilleurs groupes de sa génération en "vieillerie sur le retour". La faute aussi à des sorties discographiques trop espacées dans le temps, ARMORED SAINT étant parfois perçu en éternel groupe qui fait son come-back...

Pour autant, Joey VERA et John BUSH connaissent bien Paris et la France, pour y avoir joué avec ANTHRAX et/ou FATES WARNING. Et si le concert de ce soir est présenté comme un véritable évènement, ce ne sont qu'à peine 200 personnes qui font le déplacement. La faute, certainement à deux festivals d'importance qui ont quelque peu plombés les comptes des métalleux. Ceux qui sont venus n'en ont que bien plus profité.

Personne ne semble savoir qui est COLLAPSE, le groupe de première partie. S'agit-il des Français au Metal indus ou des Anglais, qui, eux évoluent dans un registre totalement Death / Hardcore? Les hurlements de rage et l'agressivité des guitares qui remplacent le silence suggèrent que les Anglais ont débarqués. Pendant pas loin de 40 minutes, ils libèrent leur furie devant un public encore très restreint. Et assez peu réceptif. Car malgré l'indéniable efficacité de certains titres, force est de constater que l'ensemble s'adresse à un public bien différent, celui de ce soir semblant laissé presque de marbre. COLLAPSE fait pourtant tout ce qu'il faut pour écraser ses auditeurs avec sa musique rentre dedans comme un rouleau compresseur. Cela est sans doute dû au fait que la salle ne soit encore que peu remplie, nombre de personnes se trouvant encore à l'étage, en train de discuter autour d'une bière. Mais peu importe, COLLAPSE touchera d'autres personnes au cours de cette tournée européenne avec les Américains.

Setlist COLLAPSE: The Cursed, Arms And The Covenant, I Sacrifice, Burn As One, Acolyte, Bloodlet, Atrittion, Forsaken

Tout son matériel n'étant pas arrivé à temps pour le concert de ce soir, ARMORED SAINT s'est vu préter des amplis par les Français de BLACKRAIN. Solidarité métallique salvatrice pour ce concert événement, merci les gars !

Lorsque les instrumentistes d'ARMORED SAINT montent sur scène, le public est déjà bien plus dense, sans que la salle ne soit pour autant remplie, mais la température est montée d'un cran. Seules 200 personnes à tout casser (invités compris) ont fait le déplacement. La faute à deux festivals récents et un début de période de vacances (difficile de parler de "période estivale" alors que la France s'enrhume presque !) qui plombent les économies des potentiels spectateurs.

Face à la sobriété vestimentaire des musiciens, la tenue de John BUSH dénote et surprend quelque peu: un pantalon rouge, un Tee Shirt blanc porté au dessus d'un autre à longues manches bleues. Un clin d'oeuil à notre drapeau, sans aucun doute, mais le frontman n'a guère besoin d'artifice pour se faire remarquer. Les trois premiers morceaux sont infligés au public comme un avertissement qui dirait "attention, ce soir, ça va chauffer". Losse Cannon est suivi du classique March Of The Saint et de Nervous Man avant que John ne s'adresse au public, expliquant que personne n'a voulu faire jouer ARMORED SAINT en France auparavant. "Fuck it, here we are !" introduit une setlist de rêve pour tout amateur du groupe. Après un Head On un tantinet plus calme, John BUSH remercie celui qui s'est battu pour que le groupe puisse être présent ce soir, Olivier GARNIER avant d'attaquer un False Alarm (choisi par Olivier GARNIER himself), suivi de After Me The Flood sur lequel le public est invité à participer, ce qu'il fait avec force.

Ce public, d'ailleurs, qui porte et pousse le groupe à se démener de plus en plus, scandant des "ARMORED SAINT! ARMORED SAINT!" ou des "aaalllllez ! "encourageants comme si le titre achevé était le dernier... Les visages surpris et amusés de John BUSH, Joey VERA, Pete et Gonzo SANDOVAL atteste qu'ils ne s'attendaient pas à un tel accueil... Seul Jeff DUNCAN semble quelque peu plus réservé et en retrait.

Pour une première fois, ARMORED SAINT ne pouvait que réserver quelques surprises aux Parisiens. Dont un Little Monkey, extrait de La Raza, jamais joué live auparavant. inutile de pousser le public à chanter ces deux simples mots avant de lui permettre de découvrir Aftermath, titre plus calme, avant que ne se déchaine une furieuse tempête qui confirme le bonheur du groupe d'être là, malgré, comme le dit John BUSH, le peu de monde. Car l'ambiance est aussi chaude que si la salle était pleine à craquer.

Le groupe termine avec un feu d'articice Heavy Thrash composé de Raising Fear et de Chemical Euphoria, véritables bombes à retardement qui voient cinq musiciens en eau quitter la scène. L'absence est de courte durée... Avant de reprendre, John BUSH s'adresse une nouvelle fois au public, faisant part de ses impressions à chaque fois renouvelées de se promener dans cette superbe ville qu'est Paris. "You guys should be proud of your city and your country..." Pas de doute là dessus, les metalleux le sont, bien plus que certains sportifs que nous ne citerons pas ici mais qui pourraient en prendre de la graine... Le chanteur annonce alors qu'aujourd'hui est un jour particulier, puisque Phil SANDOVAL, le guitariste historique, fête son anniversaire. "You have a song for that kind of thing?" demande-t-il. Et Phil se prend un "Joyeux anniversaire" en français chanté avec coeur par 200 personnes qu'il vient remercier ému et aux anges.

Puis les affaires reprennent après une nouvelle surprise: John explique que certains sont venus en famille. Sa femme et ses enfants l'ont accompagné. Les spectateurs qui se trouvaient à droite de la scène avaient pu remarque ces deux petites têtes, dont l'une se démenait avec une guitare plus grande que lui. Et lorsque papa invite son fiston à le rejoindre ("il croit qu'il est le sixième membre du groupe, on n'a pas osé lui dire le contraire..." lache-t-il discrètement au public), le p'tit bout, fièrement vétu d'un maillot bleu et blanc sur lequel est inscritle nom de notre pays, s'avance et affronte cranement fans et photographes qui ont un nouveau centre d'intérêt. Le bonhomme reste là, à se démener comme un beau diable, parfois prenant conseil auprès de sa soeur qui lui fait signe de tomber ou de jouer de la guitare dans le dos, parfois rattrapé par son père qui lui tend le micro afin qu'il hurle "Mad House" comme s'il avait écrit ce morceau.

En une heure trente, ARMORED SAINT aura offert une montée en puissance sans relache, une explosion progressive dans une ambiance éléctrique et bon enfant faisant de ce concert l'un des plus grands moments scéniques de l'année. Un must, tout simplement.

Setlist ARMORED SAINT: Loose Cannon, March Of The Saint, Nervous Man, Head On, False Alarm, After Me The Flood, Last Train Home, Little Monkey, Aftermath, Hook, Reign Of Fire, Chemical Euphoria. Rappel: Lesson Well Learned, Can U Deliver, Mad House

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L'événement méritait qu'on lui accorde toute notre attention: en plus du compte rendu du premier concert d'ARMORED SAINT à Paris (dans nos dossiers), www.metal-integral.com vous propose de découvrir les photos ainsi que les impressions de Joey VERA qui s'est rendu disponible pour une interview juste après la fin de ce concert d'exception.
Merci à Olivier GARNIER d'avoir organisé cette rencontre post concert.

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Interview de Joey VERA (basse) réalisée à la Maroquinerie de Paris le 10 juillet 2012

METAL INTEGRAL : Joey, quelles sont tes impressions après ce premier concert parisien d’ARMORED SAINT depuis la naissance du groupe ?
Joey VERA : Waoh ! Il n’y avait pas beaucoup de monde, mais quel accueil ! Quelle ambiance ! Ça a été fantastique, vraiment…

METAL INTEGRAL : Justement, et on a dû te poser cette question des dizaines de fois depuis votre arrivée, mais comment expliques-tu que jamais en trente ans le groupe ne se soit produit en France ?
Joey VERA : Je ne sais pas… C’est en partie dû à notre maison de disques d’alors, Chrysalis qui ne désirait pas investir du temps et de l’argent pour nous faire jouer en Europe. Ils préféraient que l’on se concentre sur le marché américain, les diffusions radio et ce genre de choses qui leur semblait plus être la manière « normale » de faire les choses. Et ça, ça nous frustrait vraiment… On a grandi en écoutant tous ces groupes européens et il fallait que nous allions en Europe, ça avait du sens pour nous.

METAL INTEGRAL : Surtout à cette époque là.
Joey VERA : Totalement, oui. Surtout avec l’explosion de la NWOBHM. On était déjà présents, et on voulait venir. C’était très difficile de convaincre tout le monde de nous y faire jouer. Résultat : nous n’avons jamais joué en Europe à l’exception de quelques concerts spéciaux à la fin des années 80, comme le Dynamo Open Air en Hollande, et quelques autres shows. Mais on n’a jamais fait une vraie tournée. Jusqu’à… Revelation, en 2000, pour lequel on a donné 7 ou 8 concerts en Europe.

METAL INTEGRAL : Une petite tournée…
Joey VERA : Toute petite, oui. Mais on était là pendant presque trois semaines. C’était notre véritable première tournée européenne. Il nous a fallu si longtemps, presque vingt ans, pour venir ici… C’est vraiment dommage. Mais, comme l’expliquait John ce soir sur scène, la France est aussi un marché assez difficile pour nous, pour y jouer : c’est un peu excentré, un peu au sud de l’Allemagne, on n’a jamais joué non plus au Royaume-Uni, en Espagne, on n’a joué que récemment en Italie… Ce n’était pas évident de trouver une offre qui nous donne les moyens de venir ici. Je crois aussi que, lorsqu’enfin nous avons pu venir, ARMORED SAINT était déjà considéré comme un vieux groupe, le groupe était un peu inactif, John était avec ANTHRAX, je jouais avec FATES WARNING… Les promoteurs étaient assez hésitants, se demandant qui était ARMORED SAINT, bien que nous ayions sorti un nouvel album, Revelation. C’était assez étrange de faire des prévisions, de planifier des choses en cherchant à intégrer des concerts avec d’autres déjà prévus, sans perdre d’argent…

METAL INTEGRAL : A ce sujet, vous avez joué au Sonisphere d’Amnéville il y a deux jours. ARMORED SAINT a été annoncé dès le départ, puis votre participation a été annulée avant de vour réintégrer à l’affiche. Que s’est-il passé ? Est-ce en rapport avec l’annulation du Sonisphere britanique, les organisateurs ayant peur de perdre trop d’argent ?
Joey VERA : Oui, je crois effectivement que les organisateurs ont du mal avec le Sonisphere cette année, en comparaison de ce qu’ils ont fait l’an dernier, et la force du Big 4. Il était difficile pour eux de pouvoir réunir une telle affiche, et je pense qu’ils devaient changer des choses. Ils ont commencé par choisir un lieu plus petit. Le festival anglais a été complètement annulé, et en France, ils ont aussi décidé de retirer quelques groupes, car ils ne pouvaient pas tous les payer. On a fait partie du lot, mais on a eut beaucoup de soutien de la part de notre grand ami parisien, Olivier GARNIER, et de notre agent Dan BEHLER. Je crois que la passion dont Olivier a fait preuve a vraiment convaincu les organisateurs. Et, je crois que c’est finalement devenu une sorte de faveur, une sorte de « bonne chose » pour toutes les personnes impliquées dans l’aventure. C’est une très bonne chose pour nous, mais on essaie de faire preuve d’humilité face au fait que ces shows puissent simplement avoir eut lieu, et que les choses aient ainsi tourné. Ça nous a presque échappé, et ça en valait vraiment la peine. Le public a été vraiment fantastique ce soir.

METAL INTEGRAL : Votre concert de ce soir s’est déroulé dans une salle beaucoup plus petite qu’il y a deux jours. Il devait y avoir environ 200 personnes. Quel effet cela vous fait-il de jouer dans des lieux aussi différents, et que préférez-vous : jouer en clubs avec un nombre restreints de spectateurs, ou jouer en festival face à des foules plus importantes ?
Joey VERA : Les deux sont complètements différents… Chacun a ses avantages. Il n’y a rien que je n’aime pas dans l’un ou l’autre cas, mais il y a des choses que j’aime dans les deux… Les grands festivals sont amusants car on est sur de grandes scènes, la sono est toujours de très bonne qualité, et, même si on n’a pas que des fans devant nous, on est exposés à de nouvelles têtes que nous devons séduire. C’est de la communication, et toucher un nouveau public est toujours une bonne chose. Jouer dans des clubs, aussi, c’est bien. C’est un peu comme rentrer à la maison, là où tout le monde te connait. Le retour du public est toujours chaleureux, comme une grande fête avec de vieux amis, même si tu ne les as jamais rencontrés. Mais on sent que nous avons quelque chose en commun. Et ne jouer que devant 200 personnes ? Ça n’a aucune importance… S’il s’agit de 200 personnes comme celles de ce soir ? Alors c’est un vrai succès !

METAL INTEGRAL : Vous n’avez pas de nouvel album à promouvoir, et d’après ce que j’ai pu entendre, il n’y avait pas de nouveaux titres…
Joey VERA : Ce soir ? Si, on en a joué… deux.

METAL INTEGRAL : Ok... Donc, vous avez du nouveau matériel. Cela signifie-t-il que vous prévoyiez un nouvel album ?
Joey VERA : Ah, ah, ah ! Ça c’est une question piège ! Bien vu... Tu sais, il y a une sorte d’accord entre nous tous qui dit qu’on ne fait pas de prévisions, on ne planifie rien trop en avance. Mais on passe du bon temps, on prend du plaisir avec ce qui a entouré la sortie du dernier album, les concerts qu’on a donnés. On s’est seulement mis d’accord sur le fait de ne pas attendre aussi longtemps avant d’enregistrer un nouvel album. Nos trois derniers disques étaient espacés de dix ans. On n’attendra pas dix ans, c’est sûr. Quand, je ne sais pas, mais pas dix ans.

METAL INTEGRAL : Il y a déjà des choses de prêtes.
Joey VERA : Oui, et on a aussi du matériel sur lequel nous travaillions déjà lors de la préparation de La Raza. On ne part pas de zéro. Le plus dur est en fait de se retrouver et de commencer à se concentrer, et à composer. On pourrait s’y mettre avant la fin de l’année, c’est envisageable.

METAL INTEGRAL : Tu as joué avec ANTHRAX, nous sommes en France. Avec ANTHRAX, tu as joué à de nombreuses reprises Antisocial, de TRUST. Que connais-tu d’autre de ce groupe qui est un mythe ici, et que connais-tu de la scène française dans son ensemble ?
Joey VERA : Je ne connais pas grand-chose, en réalité. Je ne suis pas familier avec tous leurs disques… Je me rappelle de ce groupe, H-BOMB. Ils sont bien Français, non ? Et plus récemment, GOJIRA. Et, il y a aussi un groupe avec lequel j’ai travaillé, un groupe qui s’appelle MALADAPTIVE, qui m’avait embauché pour mixer des morceaux. Mais je crois qu’ils se sont séparés, le bassiste joue avec DRAGONFORCE ou un truc comme ça, je ne me trompe pas ?

METAL INTEGRAL : Je ne pourrais pas te répondre… Et puis, c’est moi qui pose les questions !
Joey VERA : (rires) OK… J’aime vraiment beaucoup GOJIRA, ce sont vraiment des gars très doués. Mais je suis navré, c’est à peu près tout.

METAL INTEGRAL : Si le concert de ce soir était le premier d’ ARMORED SAINT à Paris, tu es déjà venu en France et dans la capitale avec ANTHRAX.
Joey VERA : Oui, je crois que c’est ma cinquième visite ici.

METAL INTEGRAL : Tu es d’accord avec ce que John a dit ce soir au sujet de Paris ?
Joey VERA : J’adore cette ville. Je l’ai aimée depuis ma toute première visite. Je connais un peu l’histoire de Paris et de la France, mais, plus simplement, j’aime les endroits où la culture s’est maintenue pendant des siècles. On n’a pas autant de cette culture aux Etats-Unis. Nous avons notre propre culture, mais elle est si jeune que nous ne pouvons avoir la même approche, la même attitude concernant de nombreuses choses, parce que nous sommes un pays beaucoup plus jeune. J’apprécie simplement les endroits où je me rends à travers l’Europe. La France est un pays… vous êtes très fiers de qui vous êtes, et c’est ce que disait John, cette fierté, vous ne devez pas la perdre. Il y a certains pays où ils perdent leur identité, sans que je ne comprenne pourquoi. Je comprends le progrès, certaines situations nécessitent des changements, mais j’adore me promener dans les rues en France, voir un vieil homme assis sur un banc, siroter une bière et observer les gens qui passent, et je me dis que quelqu’un a fait ça depuis des siècles. Je trouve ça simplement super.

METAL INTEGRAL : Une dernière chose : quand comptez-vous revenir en France ?
Joey VERA : Je n’en sais rien, honnêtement. Nous avons développé une relation privilégiée avec les gens qui nous ont fait venir ici ce soir. Tout le monde a le sentiment que nous serons à nouveau les bienvenus, et on en a vraiment envie. On blaguait ce soir en disant que la prochaine fois il faudrait attirer plus de monde (NDMP : tu m’étonnes !) mais quelqu’un a dit que pour revenir il nous faudra un nouvel album ! Donc, on a du travail à faire (rires) ! Nous n’attendrons pas encore dix ans avant un nouvel album, et je pense que nous serons de retour en France dans les cinq prochaines années.

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Rémifm Le lundi 23 juillet 2012
Belle soirée dis donc... je me souviens du titre March Of The Saints que j'aimais beaucoup à l'époque !!! Ton concert me rappelle celui vécu par ma pomme en solo lors d'une soirée lyonnaise avec ASIA ! Peu de monde mais une ambiance magique, une communion incroyable et un boucan d'enfer avec une impression d'être dans un stade de 2000 personnes... Ces petits moments magiques de la vie qui n'appartiennent qu'à nous ! Tchuss, super report !
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