SILVERA - World behind doors
Style : Hard Rock
Support :
MP3
- Année : 2024
Provenance du disque : Reçu du label
12titre(s) - 45minute(s)
Site(s) Internet :
SILVERA FACEBOOK
Label(s) :
Mighty Music
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  (18/20)
Date de publication : 07/08/2024
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Un métal danois plutôt brûlant !
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En matière de métal, le Danemark nous a déjà fait découvrir de superbes groupes comme VOLBEAT et D-A-D notamment. C'est au tour de SILVERA de venir nous présenter World Behind Doors, leur deuxième bébé. Le groupe est composé de Michael KROGH, au chant et à la guitare, Simon KRABBESMARK, également à la guitare et aux choeurs, Rasmus Lindegård HOVDE, pour la basse et les choeurs, et enfin Martin NIELSEN, à la batterie. Ils ont invité une guest-star en la personne de Guarnica MANCINI (ex-THUNDERBIRD) pour un sublime duo sur un titre de cet album. On note également la participation de DREAMSHADE, un groupe de métal suisse. Enfin, le tout a été mixé et mastérisé par Jacob HANSEN, et rien que ce nom devrait faire tendre l'oreille à tout amateur de métal qui se respecte, le monsieur n'ayant pas l'habitude de mettre ses mains n'importe où ! Il a concocté un son énorme, profond et brillant qui va comme un gant au groupe. Alors, oui le groupe joue du métal qui tourne au Heavy par moments, mais pas si souvent que ça, et il y a toujours, mais vraiment toujours, une constante mélodique tout à fait remarquable, et comme vous le savez certainement maintenant, tout cela me paraît partir sur de bonnes bases. Le son est lourd, certes, mais tout à fait assimilable, même pour moi, c'est dire !
L'album débute sur un riff qui déboîte sévère. Il s'agit du morceau éponyme, World Behind Doors, qui est aussi le premier single sorti. Le refrain est joué avec une grosse accélération de rythme, les oh ! oh ! qui vont bien et ça, j'adore ! Le son est énorme, comme si le groupe voulait bien faire comprendre à tout le monde que l'on ne va pas rigoler. Sane enchaîne avec un riff de malade et la rythmique se met à turbiner à fond. Encore une fois, mais il va falloir s'y habituer, le refrain est d'une clarté assez exceptionnelle. Il est évident que mon regard se tourne vers leurs compatriotes de VOLBEAT qui ont cette même facilité pour faire éclore des refrains divins d'une nappe épaisse de guitares. A un moment donné, arrive un passage calme assez étonnant, mais il ne dure pas bien longtemps, car il cache un solo de folie qui écrase tout sur son passage. Mais c'est très, très, bon tout ça messieurs ! Utopian continue dans la même veine, avec une rythmique syncopée du plus bel effet, et toujours cette guitare qui bourdonne au fond. Le refrain est très puissant. J'ai même droit à un court passage en chant "growlé" qui passe étonnamment bien, alors que ce n'est pas ma tasse de thé.
Death On Me ne baisse pas la garde, avec une intro de feu, mais c'est tout de suite la jolie voix de Michael KROGH qui vient éclairer le titre. Je pense immédiatement à ANBERLIN, cet excellent groupe de rock alternatif chrétien, avec la même charge émotionnelle qu'avait Stephen CHRISTIAN, leur leader hyper-charismatique. Bon, un peu de calme maintenant quand même, avec Gone Too Far, le deuxième single et le seul titre lent de l'album, mais alors quel titre ! Il est chanté en duo avec Guarnica MANCINI (ex-THUNDERBIRD) et c'est juste une petite merveille, les deux voix s'accordant parfaitement. Il n'y a qu'à écouter et apprécier. Le solo est magnifique d'éloquence, je n'en attendais pas moins sur ce genre de morceau. On ne refroidit pas pour autant puisque Lifeline, le troisième extrait, qui remet le couvert avec une entrée hymnique qui me fait penser obligatoirement aux suédois de tAKIDA, qui sont de grands spécialistes de ce type de morceau. Il y a aussi du NICKELBACK dans ce morceau, je trouve. Masquerade est un titre balançant entre le Hard et le métal. Le refrain est entraînant comme toujours et les guitares sont implacables. La guitare vient pleurer sur le début de Patiently et j'aime bien ça. Encore une démonstration de chant sur ce morceau. Je regarde une nouvelle fois vers tAKIDA, avec cette même mélancolie, qui est la marque de fabrique du groupe suédois,à la différence près que je trouve les solos de guitare de Simon KRABBESMARK meilleurs. Same As Before est un morceau de Heavy mélodique surplombé par le chant de Michael KROGH. L'artillerie lourde est sortie, et ça fait du bien.
D.I.D. démarre sur une rythmique qui pèse son poids. La guitare est littéralement en fusion et le riff emporte tout. C'est du métal comme j'aime, puissant mais surtout pas linéaire. Encore une fois, la ligne vocale est impeccable, dans le style de VOLBEAT, je dois bien encore le reconnaître, mais que c'est bon ! Show Me How To Live,fait la part belle à la voix très expressive et parfaitement mise en lumière de Michael KROGH. C'est un mid-tempo qui se délecte avec ce refrain chorusé qui coule de source. Vraiment un très joli morceau qui s'éloigne des standards du métal et alors ? L'album se termine avec Betrayal, qui débute sous un déluge de feu asséné par les guitares. Puis, d'un coup, le chant clair déboule dans un contraste parfait avec un refrain absolument imparable, à la scandinave, en somme ! Le morceau balance entre ces deux ambiances, très différentes, avec même un très léger "growl" qui installe bien l'ambiance.
Quel bel album que ce World Behind Doors. Il est cohérent, sans aucun morceau bouche-trou. Il plaira, j'en fais le pari, à tous les amateur.trice.s de métal moderne et de rock alternatif. Alors, c'est pour quand la tournée ?
L'album sort le 23 août.
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