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Live report :  HELLFEST 2018 - CLISSON, les 22, 23 et 24 juin
Date de publication : 03/09/2018
Auteur : NOCTUS
Live report rédigé par mon ami Tuco, merci à lui !

Hellfest 13
2018 : c’est la 13e édition du festival Metal mondialement connu et basé à Clisson.
Le Hellfest repart pour un tour du 22 au 24 Juin !

Vendredi
Arrivée vendredi en début d'après-midi, il fait beau (et pas de pluie prévue!), ce festival démarre dans les meilleures conditions.
Je commence la classique montée à pied du Super U de Gétigné vers le festival, c'est assez calme, une foule clairsemée se dirige vers les décibels de la Main Stage. Beaucoup de métalleux se sont transformés en cyclistes au maillot noir le temps d’un weekend afin d’avaler les kms de la D149 plus vite. Les diables et autres chariots sont aussi monnaie courante pour les campeurs allant s’installer comme dans tout bon festival qui se respecte.
3 jours d’un festival se profilent à l’horizon, festival venu pour certains de l'enfer et pour d'autres l'occasion de bien profiter de la musique, des amis et de la bière.
L’année a passé plutôt vite depuis la chaude édition 2017 (au propre comme au figuré, n’est-ce pas STEEL PANTHER ?) et le staff du Hellfest n’a pas chômé pendant ces 12 mois.
La déco est toujours aussi bien en arrivant (amplis géant), le staff du Hellfest est sympa, la bonne humeur est contagieuse.
Récupération du pass et nouveautés cette année avec le paiement qui se fait depuis celui-ci (finis les jetons d’antan, finies les cartes format carte de crédit) et la possibilité de payer aux stands de nourriture avec, ce n'est plus juste pour les Kro. Certains y voient la possibilité de dérives (qui consomme quoi, quand...) mais il faut admettre que c'est super pratique : pas besoin de transporter de cash, cartes et autres objets prêts à être perdus.
Ce qui choque après avoir passé la sécurité c’est la queue de plusieurs dizaines de mètres des festivaliers pour acheter le merch Hellfest, cela durera d’ailleurs quasiment pendant tout le festival, comme quoi il reste toujours des choses à améliorer…
Je fais un tour a la warzone sachant que je ne passerai pas beaucoup de temps dedans au regard de la prog de cette année (SUICIDAL TENDENCIES en 2017 c'était le pied!), et je me recueille sur la statue de Lemmy avec un demi à la main.
Après 2017 et sa canicule, la météo pour l'édition 2018 s'annonce moins extrême de qui est une bonne nouvelle, le Hellfest a néanmoins pris de nouvelles dispositions: des douches géantes ont été installées pour que les festivaliers puissent se rafraichir.
Parlons un peu de musique, CHRIS SLADE TIMELINE joue sur la Main Stage 1, le très reconnaissable ex-batteur d’ACDC et ses compères enchaînent les tubes de son ancien groupe sans oublier un titre de PINK FLOYD. Ce rock bien groovy est classique est parfait pour entamer le festival, je suis content d’être là.
SONS OF APOLLO, la bande à Mike PORTNOY s’engage ensuite sur la Main Stage 2, la prestation me laisse beaucoup moins sensible. Pour l’anecdote, c’est la première fois que je vois un groupe avec une guitare ET une basse double manche.
ROSE TATTOO prend la relève avec un rock qui fait taper du pied et continuer l’immersion dans l’ambiance du festival.
Je passe devant NORDJEVEL à temps pour les entendre reprendre le mythique Raining Blood de SLAYER. Ils ne seront pas les seuls à reprendre ce titre avec les ultimes concerts de SLAYER qui pointent à l’horizon.
Petit tour au Metal Market et au Metal Corner que je ne connais pas et retour à temps pour voir EUROPE. Je trouve la prestation sympa, n’étant pas fan ultime du groupe.
HOLYWOOD VAMPIRES prennent la relève un peu plus tard et je me demande quand même ce que vient faire Johnny DEPP dans le groupe (ils sont 3 guitaristes pour ça!?), je n’accroche pas plus que ça.
Autre nouveauté cette année, une énorme boule de métal au-dessus des bars des Main stages qui crache du feu, c’est plutôt impressionnant la première fois quand on ne s’y attend pas.
Je vais voir THERION sur quelques titres et là on arrive sur la première tête d’affiche du festival avec JUDAS PRIEST, un des groupes pionniers du Heavy Metal.
J’assiste avec plaisir au spectacle qui propose une playlist ressemblant à un voyage dans le temps. Les pochettes d’albums illustrent les morceaux joués en arrière-plan, le rendu est carrément pas mal (mention spécial pour moi sur le morceau Saints In Hell et ses ombres chinoises). Les vêtements cuir et clous sont bien sûr présents et la traditionnelle Harley Davidson fait aussi son apparition.
Painkiller est joué avec un hommage à Glenn TIPTON (des images du fameux clip avec Glenn sont projetées et l’éclairage sur scène reproduit la lumière si particulière de celui-ci) qui ne peut plus assurer la guitare à cause de la maladie de Parkinson (il apparaitra à plusieurs reprises durant l’été lors d’autres dates du groupe).
Andy SNEAP qui le remplace lutte sur scène c’est visible et tous les soli seront assurés par Richie FAULKNER, cela enlève le côté dynamique des duels guitaristiques habituels chez Judas.
1h30 plus tard mes cages à miel disent merci à Rob HALFORD and Co.
Petite mention sur un sujet qui fâche : le son
A plusieurs reprises la qualité du son a été moyenne (surtout dans les tentes Altar et Temple) durant le festival, mais sur JUDAS PRIEST, beaucoup trop de basse chez Ian HILL qui vient brouiller tout le son lors de l’utilisation d’un effet sur sa basse. C’est dégueulasse et ça ne sert à rien. Le pire étant à venir avec MEGADETH, j’y reviendrai.
La soirée se finit avec SATYRICON, groupe que je connais peu mais qui me laisse une bonne impression et qui me donne envie de mieux le connaître, cela sert aussi à ça, les festivals.

Samedi
La programmation du samedi m’enchante très peu, je ne me presse pas et le samedi matin devient rapidement samedi après-midi avant de me diriger vers les scènes.
J’arrive avec un fond sonore de RISE OF THE NORTHSTAR puis TREMONTI et j’en profite pour comater un bon coup et recharger les batteries.
Je me troue sur la programmation et passe complètement à côté de MEMORIAM groupe des ex-BOLT THROWER Karl WILLETS et Andy WHALE. Ce n’est j’espère que partie remise…
BODY COUNT envahit la Main Stage 1, et le public est réceptif. Ça démarre très fort avec une reprise de Raining Blood (qui a d’ailleurs fait l’objet d’une vidéo officielle il y a quelques temps). Une grosse énergie se dégage et leur cross over est très efficace. Ils enchaînent les gros titres et ICE-T ponctue le concert de discours (ça ne m’intéresse pas, je suis là pour la musique) sans oublier quelques motherfucker et autres fuck bien placés.
BODY COUNT c’est aussi une histoire de famille avec le fils d’ICE-T qui participe au concert (backing vocals). Je suis néanmoins moins convaincu par le fait qu’ICE-T fasse venir sa fille de 2ans sur le titre Fuck the Police
Ce set m’a donné la patate et je me dirige vers la tente Altar pour CHILDREN OF BODOM. Le groupe et son frontman Alexi LAIHO offre une prestation de qualité. Une durée supérieure à 1 heure aurait été justifiée.
J’en profite ensuite pour aller voir NILE sur quelques titres, l’aspect monolithique de leur Brutal Death Metal n’est pas fait pour moi sur une longue période.
DIMMU BORGIR clôture cette journée, le groupe porte de grandes capuches et je ne peux m’empêcher de penser à GHOST et à ses Goules Sans Nom. Je passe un bon moment à regarder ce grand groupe de la scène extrême.
Le set ne fait que confirmer pour moi que le meilleur de Dimmu reste la période Puritanical Euphoric Misanthropia et Death Cult Armageddon.

Dimanche
Le 13 porte t'il malchance? On apprend malheureusement le décès de Vinnie PAUL la veille.
Après Dimebag en 2004, la famille Abbott est à nouveau en deuil. Le Hellfest via ses écrans lui rend hommage ainsi que nombre de groupes sur scène.
Je découvre EXUMER que je ne connaissais que par le biais de la pochette de leur album Possessed By Fire. Les teutons délivrent un Thrash carré, j’ai envie d’aller découvrir leur discographie.
ICED EARTH me laisse ensuite plutôt froid, j’avoue avoir une préférence pour Matt BARLOW et la période Horror Show, bref ce ne sera pas pour moi un souvenir inoubliable.
ARCH ENEMY nous assomme avec sa musique ultra efficace et une frontwoman qui assure. Il faut plus de femmes dans le Metal !
C’est pas de bol pour le Hellfest, le groupe qui se trouve privé de son pendant tout le premier titre est MEGADETH. Dave MUSTAINE va être sûrement ravi.
Lorsque le son revient, la voix de Mustaine semble fatiguée, mais il assure au niveau gratte et le reste du groupe répond présent. Vic Rattlehead vient jouer les trouble- fête sur scène.
La setlist est bien et comprend des titres moins connus. My Last Words est joué en hommage à Vinnie PAUL.
Petite pause avec les potes pour discuter, boire un coup, car c’est aussi ça un festival !
Il y a trop de monde cet après-midi, je remarque beaucoup de festivaliers avec des pass 1 jour en ce dimanche.
Je fais l’erreur d’attendre trop longtemps pour aller me placer pour IRON MAIDEN. Il y a beaucoup de mouvements de foule (en particulier à côté des tribunes PMR où un goulot d’étranglement se forme), cela gâche le concert et je me demande si je vais rester.
Rester était le bon choix, puisque la bande à Steve HARRIS délivre un set classique et sa particularité est la présence d’éléments physiques sur scène et non juste des écrans (Spitfire, démon, ange…), la mise en scène est top, le son aussi. Bruce DICKINSON assure aussi bien au chant que dans sa présence sur scène.
Très très bon show de la Vierge de Fer. C’est pour moi avec le set de JUDAS PRIEST le meilleur moment du festival.
Je finis ce Hellfest version 13 avec EXODUS et son Thrash mythique, La bande à Baloff enchaine les classiques et en profite pour jouer des titres moins connus en live.
Après 3 jours, il est pour moi temps de revenir de l'enfer.

Que retenir de cette édition 2018 ?
Les +
Un festival qui cherche à s’améliorer à chaque édition.
Une super météo.
Des sets Judas et Maiden au top.
Mention spéciale au hellstage où l'on peut profiter de voir des groupes sympas, qui ont la pêche et où la musique défonce tout aussi bien les cages à miel. Par contre, il serait sympa de communiquer plus sur les groupes (qui joue?), pas de backdrop, écran...

Les -
La queue pour le merch HF.
Un son parfois trop basseux et pas toujours au top dans les tentes Altar et Temple.
La programmation du samedi, pas de groupe waouh !
Les verres de 50cl ne sont dispos qu’auprès des désoiffeurs avec la Kro tiède ?
Trop de monde le dimanche.

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