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Chronique
DÄTCHA MANDALA - Koda

Style : Hard Rock
Support :  MP3 - Année : 2024
Provenance du disque : Reçu du groupe
11titre(s) - 39minute(s)

Site(s) Internet : 
DÄTCHA MANDALA FACEBOOK
DÄTCHA MANDALA BANDCAMP

Label(s) :
Discos Macarras
DM Prod
Take It Easy
 (18/20)

Auteur : Pumpkin-T
Date de publication : 25/04/2024
Le trio bordelais acquière une carrure internationale
Comme un clin d’œil à LED ZEPPELIN, leur ainé de référence, les Bordelais de DÄTCHA MANDALA sortent leur propre Koda, avec un K. Il ne s’agit cependant pas ici du point final à une carrière mais plus probablement du début d’une période dans l’évolution du groupe. En effet, la nouvelle voie semble s’écarter un poil de la proposition initiale d’un blues rock très root, plus ou moins gras, ou psychédélique vers une rencontre très équilibrée entre un stoner d’inspiration 70s et une pop plus accrocheuse. Pour les rockers, le propos n’est cependant pas de mettre de l’eau dans leur vin. En effet, cet album est un vrai tour de force car il gagne autant en punch qu’en mélodie instantanément mémorisable. Certes, l’enveloppe sonore particulièrement réussie et confiée à des pointures internationales n’est pas étrangère à l’affaire mais reconnaissons que les compositions en elles-mêmes tiennent la route et que leur interprétation est sans faille.

L'enveloppe graphique, elle aussi attire l'œil. Des cristaux noirs et monolithiques supportés par des assises d’inspiration steam-punk flottent dans l’espace comme quatre ou cinq îles cosmiques à la dérive éveillant de nombreuses références SF telles 2001 l’Odyssée de l’espace, Avatar, Le 5ème Element… Disons que c’est cosmique.

Comme dirait le coiffeur de ma femme - « je vais vous faire un balayage ». Voici donc le résumé de Koda :
Avec son gros riff et son gros refrain, She Said ouvre l’album par ce mariage dont je parlais en intro. Ah ! déjà le morceau-titre, Koda. J’apprécie les chaudes harmonies vocales, la solide mélodie et cette guitare qui n’a de cesse de me chatouiller, notamment durant un superbe solo taillé dans les règles de l’art. Le troisième titre est de la pure pop électrique que je pourrais situer entre OASIS et McCARTNEY mais attention, la teinte metal reste tenace. Om Namah Shivaya est plein de relief et les gars surfent sur l’alternance légèreté/lourdeur dans un morceau assez atypique qui nous conduit à un merveilleux final des plus led zeppelinien. Tiens donc, Syndrome Of Laborious Optimism. Avez-vous capté des initiales ? Eh oui, SOLO, digne performance du batteur qui nous offre cet interlude à l’ancienne. Amateurs de guitares lancinantes et de riff entêtant, Wild Fire est pour vous. Un point bonus donné ici pour l’excellente ligne de chant et les chœurs d’une grande richesse qui donnent une impression très GHINZU au titre. Bon, ok, sur Love Myself, j’avoue que cela fait du bien lorsqu’enfin une vraie guitare électrique pointe le bout de son nez. Cela fait encore plus de bien quand un vrai riff de heavy metal résonne dans Thousand Pieces. Toujours cet indicible amour pour le Kashmir des grands frères, DÄTCHA MANDALA nous colle de l’orientalisme dans un morceau qui de ce fait n’est pas que du rock mais j’aime ça. Peut-être est-ce pour attirer l’attention sur la bonne balade guitare-voix à suivre, Julietta. Quoi qu’il en soit, pour fermer le ban, le trio renoue avec le stoner plus lourd de Homeland qui offre un final tout à fait respectable qui nous confirme que le groupe ne tire pas un trait sur son passé.

Alors ? Album de l’émancipation diraient les uns ou album de la compromission regretteraient les autres ? Personnellement, le plaisir de jouer que je ressens tout au long de l’œuvre rend caduque la seconde proposition. Certes, DÄTCHA MANDALA a troqué une part de psychédélisme contre une once de pop. Cependant Koda recèle bon nombre de morceaux et de sons qui rassureront les fans de stoner et les libertés prises viendront sans doute titiller les oreilles d’un nouveau public. Allez vite écouter pour forger votre avis, vous ne le regretterez très probablement pas.

***


DÄTCHA MANDALA est composé de :
- Nicolas SAUVEY, chant, basse, harmonica ;
- Jérémy SAIGNE, guitare et chant ;
- Jean-Baptiste MALLET, batterie et chant ;

***


Discographie :

- 2011 : Eden Sensuality - (LP) ;
- 2014 : Dätcha Mandala - (EP) ;
- 2017 : Rokh - (LP) ;
- 2017 : Ukep - (LP) ;
- 2020 : Hara - (LP) Lis la chro là ! ;
- 2022 : The Last Drop - (EP) ;
- 2024 : Koda - (LP).

***


Extraits de Koda :
- She Said : Cliquez ici !
- Koda : Cliquez ici !
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