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Chronique
WIZARD TATTOO - Living just for knife fighting

Style : Dark / Gothic / Doom / Stoner
Support :  MP3 - Année : 2024
Provenance du disque : Reçu du label
11titre(s) - 53minute(s)

Site(s) Internet : 
WIZARD TATTOO BANDCAMP
WIZARD TATTOO INSTAGRAM
WIZARD TATTOO FACEBOOK

Label(s) :
Garage Fire recordings
 (16/20)

Auteur : Alain
Date de publication : 13/12/2024
Compilation en guise de second album
En 2023, nous avions chanté les louanges de Fables Of The Damned, premier album d’un projet (quasi)solo baptisé WIZARD TATTOO, mené par le surnommé Bram the Bard (relire ici : cliquez ici). L’activité du projet en 2024 a accouché successivement de deux EPs, comportant chacun quatre titres : Living Just For Dying et One Of These Knives. Lesquels se trouvent ici réunis, avec le renfort de trois reprises (nous y reviendrons). Même si, par la durée et le nombre de compositions cet opus affiche une stature d’album, nous sommes bien d’accord qu’il ne peut pas prétendre avoir été créé d’entrée de jeu comme une entité autonome. Cela dit, comme WIZARD TATTOO se trouve mû par les inspirations et penchants de son âme damnée, il faut bien admettre que les auditeurs doivent s’attendre systématiquement à être surpris.

Partons donc à la découverte de ce deuxième album, qui a tout l’air d’une compilation. Les quatre morceaux de Living Just For Dying ouvrent le bal, et ce, de façon plutôt surprenante. En ouverture, le titre éponyme donne ostensiblement dans l’Americana, à grand renfort de guitare acoustique, de violon, avec un chant grave, entre Johnny CASH, Robbie BASHO et Townes VAN ZANDT. Dans le dernier tiers du titre, une guitare électrique apporte de l’orage, un peu comme avec le CRAZY HORSE de Neil YOUNG.
Après ce surprenant coup de maître, The Wizard Who Loved Me débute derechef en mode acoustique, avec un chant féminin limpide, mixé un peu en retrait, pour un résultat à l’intensité sous-jacente.
Changement de régime avec Tomorrow Dies qui se caractérise par une batterie trépidante, des riffs en trémolo et un chant rauque et furieux. Au gré de quelques variations de tempo, le pilonnage se poursuit plus de six minutes durant, sans grande originalité mais avec un vrai sens du déblayage.
Sanity’s Eclipse renoue avec les guitares acoustiques et un chant clair et caverneux, tel un prêche divin. A mi-parcours, l’orage éclate, à grand renfort de riffs orageux, d’orgue et de percussions entêtantes, lesquels, mêlés à la guitare acoustique concourt à un final d’un psychédélisme intense.

Vient ensuite le tour de One Of These Knives. Basse grondante et métallique, caisse claire sèche comme un coup de trique, guitare cinglante (à mi-chemin des STOOGES et de KILLING JOKE) : Varsak Of Man affiche les oripeaux d’un Rock gothique musculeux, avec cependant des vocaux rauques et rageurs, rappelant quelque peu VENOM. Bien que passablement brut de décoffrage, ce titre assume avec un certain panache son rôle de pièce brute et vénéneuse.
A Wizard’s Blade apporte un franc contraste avec son rythme sinueux, ponctué par des percussions et par une guitare électrique pleine d’écho. En pleine ambiance psychédélique 70’s, un chant féminin se déploie dans un registre médium envoûtant, baigné de réverbération. Le rendu s’avère hypnotique de bout en bout.
Nouveau changement d’ambiance avec My Second Knife Fight qui, sur une caisse claire toute en roulements, propose une étrange combinaison de guitares Rock’n’Roll et de textes saturés et récités, avec des interventions incendiaires de la guitare solo. C’est frénétique et intense mais, à titre personnel, les voix parlées et trafiquées (du genre vieille émission radio), cela va bien pendant quelques secondes, à titre d’arrangement ; sur tout un morceau, c’est lassant.
Edge Of Reprisal avance tranquillement, avec une guitare en mode dépouillé, bientôt rejointe par un violon grinçant et triste à souhait. Bien qu’un brin anecdotique car assez bref, cet instrumental aurait gagné à être structuré comme une composition à part entière. Frissonnant !

Viennent ensuite les trois reprises, qui témoignent du bon goût éclectique de Bram the Bard : In The Meantime de HELMET (version lourde, sursaturée, efficace), Dirty Black Summer de DANZIG (manque le groove originel mais le chant féminin fonctionne assez bien) et Orgasmatron de MOTÖRHEAD (proche de l’originel, alors à quoi bon ?).

Même si Living Just For Knife Fighting peut techniquement être présenté comme un album, il demeure marqué par son assemblage de deux formats courts, agrémenté de reprises. Rien n’est ici désagréable ou raté ; demeure cependant l’impression d’un disque inégal et disparate, nettement en deçà de son impeccable prédécesseur. On retiendra la capacité de WIZARD TATTOO à explorer de manière crédible des univers très divers, ce qui laisse de solides espoirs quant à un nouvel album, conçu en tant que tel.

S’il est bien un domaine dans lequel WIZARD TATTOO continue d’exceller, c’est celui de ses pochettes, complètement ancrées dans l’univers des comics des années 70 et 80 : un pur bonheur régressif !

Vidéo non officielle de l’album : cliquez ici
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Pumpkin-T Le samedi 14 décembre 2024

Ville : MARSEILLE
J'dis juste que tu as de la chance que j'en sois pas encore à la lettre W dans mon écoute des sorties de décembre :D Bonne chronique, Alain.
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