DEEP PURPLE en concert, c'est toujours l'assurance de passer un bon moment. En plus, ce type d'affiche présente deux avantages, le premier étant, avec tout le respect que je porte aux "anciens", que les quadras ont le sentiment, depuis quelques années oublié, de faire partie de la frange la plus jeune du public... Public d'ailleurs plus calme que d'habitude.
Etonnant choix que cette première partie dont personne n’a entendu parler… Une fois arrivée dans la salle, les spectateurs peuvent remarquer cinq lettres de polystyrène formant les mots JI MIX. DEEP PURPLE a-t-il choisi un groupe de rap ou d’électro pour chauffer une salle principalement composée d’amateurs de Hard-Rock vintage, ou de Rock tout court, famille à laquelle appartient sans conteste la mythique formation anglaise ? Eh bien, non. On remonte le temps et l’on reste dans le vintage, mais version funk. Le public le plus âgé (ah, comme il est bon, ce soir, pour les quadras de se sentir si jeune ! OK... j'arrête) a grandi avec cet esprit entrainant, funky, groovy, et adopte assez facilement le quintette international (ses musiciens viennent entre autres lieux du Royaume Uni, de Grèce, d’Inde) d’autant plus facilement que la bonne humeur est de mise tout au long de cette grande demi-heure qui leur est accordée. JI MIX quitte la scène après avoir offert un sympathique échange en français et lancé dans la foule quelques T-shirts d’un rose éclatant… Original. Setlist JI MIX : ???
La scène est changée rapidement, et DEEP PURPLE investit les lieux à 21h précises. Le public, tout acquis à sa cause, est venu écouter les grands classiques du légendaire groupe qui défilent plus que participer activement. Clairement, le poids des années se ressent. Mais Ian GILLAN, Roger GLOVER et Steve MORSE sont de sortie, accompagnés de larges sourires de circonstance. Derrière, Ian PAICE donne le tempo avec sa frappe toujours aussi précisément chirurgicale, et Don AIREY reste concentré sur ses différents claviers. On aurait d'ailleurs pensé que le groupe aurait eu une parole à la mémoire de Jon LORD, mais, non. DEEP PURPLE s’attèle à sa tâche avec tout le respect et l’amabilité qu’il éprouve envers son public.
On sent cependant que l’âge affecte quelque peu les musiciens, et principalement Ian GILLAN qui, afin de, sans doute, préserver sa toujours magnifique voix, quitte la scène pendant les parties instrumentales un titre sur trois ; ces absences sont d’ailleurs prétexte à de nombreux (trop, peut-être ?) solos, dont celui de Steve MORSE, mélangé à un instrumental après The Battle Rages On, est particulièrement apprécié du public car le guitariste choisi de varier les plaisirs en proposant des instants aussi doux que rock, explorant brillamment diverses sonorités, proposant, simplement, un pur moment de bonheur "guitaristique". On notera également la manière tout aussi brillante que peut avoir, au cours de The Mule, Ian PAICE de faire comprendre aux jeunes batteurs qu’il n’a de leçon à recevoir de personne. Impressionnant de précision et d’efficacité. En revanche, et malgré le grand talent du claviériste, le solo que propose Don AIREY n’atteint pas ces objectifs. Long, mélangeant parfois maladroitement les genres (tout y passe, du hard au classique, en passant par une démonstration et une utilisation inutiles des dernières nouveautés en matière de sons électroniques et spatiaux…), le public semble se lasser de trop de longueurs.
Fort heureusement, le choix des titres joués est imparable et l’ambiance, calme au début, malgré un GILLAN qui, sur l’instrumental suivant Waisted Sunsets, incite le public tout de blanc éclairé, à frapper des mains monte en puissance avec un Perfect Strangers impeccable qui précède Space Trucking aux lights simplement éblouissants, comme ce fut le cas tout au long du concert, d’ailleurs. Inutile de parler de l’impact de l’indispensable Smoke On The Water, qui vient annoncer le temps des rappels (Hush, un duel entre Roger GLOVER et Ian PAICE et Black Night).
DEEP PURPLE, sans afficher la forme des grands jours, nous aura proposé un set efficace, coloré et surtout donné, une nouvelle fois, l’occasion d’écouter et de se délecter de tous ces classiques du Rock avec un très grand R. Quand bien même les lumières se rallument à 22h45 (c'est le deuxième "avantage": on ne se couche pas tard!), deux mots me viennent à l’esprit : chouette soirée.
Setlist DEEP PURPLE : Fireball, Into The Fire, Hard Lovin' Man, Maybe I'm A Leo, Strange Kind Of Woman, The Battle Rages On, Contact Lost, Solo Steve MORSE, When A Blind Man Cries, Wasted Sunsets, The Well-Dressed Guitar, The Mule (avec solo Ian PAICE), Lazy, No One Came, Solo Don AIREY, Perfect Strangers, Space Trucking, Smoke On The Water. Rappel : Hush, "Duel" Roger GLOVER / Ian PAICE, Black Night
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JI MIX
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DEEP PURPLE
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VIOLET PROFOND
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